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Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin, co-présidentes de l’ANI, sont nos invitées de la semaine

Portraits d'enfance de Laetitia Guillemin (à gauche) et Stefana Fraboulet (à droite)
Temps de lecture estimé : 5mins

La semaine professionnelle du festival Visa pour l’image de Perpignan s’est achevée ce week-end, chaque année l’ANI (Association nationale des iconographes) y organise des lectures de portfolio en vue de remettre le Prix ANI/PIXTRAKK. À la tête de cette association ce sont deux femmes : Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin. Toute la semaine elle seront nos invitées, elle commenceront par un coup de gueule sur la situation des iconographes aujourd’hui, et partageront avec nous leurs coups de cœur des portfolios repérés cette année à Visa !

Laetitia Guillemin

Laetitia Guillemin vit et travaille à Paris. Après des études sur la photographie à l’EHESS et Paris VIII, elle a enseigné l’esthétique et l’histoire de la photographie à l’Université Paris I (Panthéon/Sorbonne) en Maîtrise et DEA de Cinéma. Elle participe à des colloques et des conférences sur l’image et organise des tables rondes autour de la représentation et la réception visuelle. Elle écrit sur la photographie et pour les photographes, et présente des photographes à des prix. Elle enseigne à l’école des Gobelins la narration visuelle et l’analyse de l’image. En 2011/2012, elle est rédactrice en chef du magazine Photographe. Elle est iconographe dans divers domaines : édition, presse et institution, (Le Monde Diplomatique, Gallimard, Beaubourg,…). Elle organise des expositions. Laetitia Guillemin est co-fondatrice du festival Circulations (www.festival-circulations.com) et membre du comité artistique. Aujourd’hui, Co-présidente de l’ANI (association nationale des iconographes – www.ani-asso.fr) avec Stefana Fraboulet, elles travaillent ensemble sur Les Visas de l’ANI et le prix ANI/PIXTRAKK depuis 2007.

Le Portrait chinois de Laetitia Guillemin:

Si j’étais une œuvre d’art : Le désespéré de Courbet
Si j’étais un musée ou une galerie : Le musée de la Chasse à Paris
Si j’étais un artiste : Un musicien classique
Si j’étais un livre : Ulysse de Joyce
Si j’étais un film : un film d’Antonioni ou de Pasolini
Si j’étais un morceau de musique : La Passacaglia pour Violon seul des Sonates du Rosaire d’Heinrich Ignaz Franz von Biber
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : toutes les photos que j’ai accroché sur mes murs
Si j’étais une citation : « Dis donc camarade Soleil, tu ne trouves pas que c’est plutôt con 
de donner une journée pareille à un patron ? » Prévert
Si j’étais un sentiment : un fou rire
Si j’étais un objet : Un carnet de croquis dans les mains d’un dessinateur.
Si j’étais une expo : Francis Bacon au Centre Georges Pompidou 1996
Si j’étais un lieu d’inspiration : Une nuit étoilée
Si j’étais un breuvage : un ti punch
Si j’étais un héros/héroïne : Lucy Gonzalez Parsons
Si j’étais un vêtement : un blouson de cuir

Stefana Fraboulet

Stefana Fraboulet réside et travaille à Paris.
Diplômée d’un DEUG d’Histoire à Paris 1 Panthéon Sorbonne et de l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA), elle commence à travailler pour le cinéma, en production et casting.
En 2001, elle s’occupe de la programmation de courts métrages français « The french short film festival », à New York.
Elle travaille par la suite en tant qu’assistante pour le photoreporter Reza et pour son exposition « Destins Croisés » sur les grilles du jardin du Luxembourg, en 2003.
Elle se reconvertit vers l’iconographie et collabore pour différents titres de presse et agences photo.
Elle est depuis une dizaine d’années, responsable du service photo de l’hebdomadaire Famille Chrétienne.
Co-présidente de l’ANI avec Laetitia Guillemin en 2019, elles travaillent ensemble en tant que commissaires d’expositions pour les Visas de l’ANI et pour le prix ANI-PIX Trakk depuis 2008.

Le Portrait chinois de Stefana Fraboulet:

Si j’étais une œuvre d’art : un tableau du Caravage
Si j’étais un musée ou une galerie : la Villa Médicis, à Rome
Si j’étais une artiste : Sophie Calle
Si j’étais un livre : L’homme rapaillé de Gaston Miron.
Si j’étais un film : Opening Night de John Cassavetes
Si j’étais un morceau de musique : Sea Song de Robert Wyatt, Love Supreme de John Coltrane
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Jean Pearson de Saul Leiter, 1948.
Si j’étais une citation : « Ce que la voix peut cacher, le regard le livre » de Georges Bernanos
Si j’étais un sentiment : la curiosité
Si j’étais un objet : un passeport
Si j’étais une expo : Bill Viola au Grand Palais
Si j’étais un lieu d’inspiration : un village de montagne corse et le bleu profond de la Mer Méditerranée
Si j’étais un breuvage : un Pomerol
Si j’étais un héros/héroïne : les femmes peshmergas kurdes
Si j’étais un vêtement : Mes boots léopard

http://www.ani-asso.fr

Découvrez les Cartes blanches de nos invitées :

> Coup de Gueule de Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin : A-t-on encore besoin d’un(e) iconographe aujourd’hui ? (mardi 10 septembre 2019)
> Carte Blanche de L’ANI par Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin (mercredi 11 septembre 2019)
> Les Coups de Cœur des Visas de l’ANI à Perpignan 2019 par Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin 1/2 (jeudi 12 septembre 2019)
> Les Coups de Cœur des Visas de l’ANI à Perpignan 2019 par Stefana Fraboulet & Laetitia Guillemin 2/2 (vendredi 13 septembre 2019)

A LIRE : 
Rencontre avec Laetitia Guillemin, iconographe indépendante

La Rédaction
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