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Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsNos musées et centres culturels sont fermés sur l’ensemble du territoire depuis plus de 6 mois. Les galeries, quant à elles, jugées non essentielles ont baissé le rideau il y a plusieurs semaines. Des décisions gouvernementales pas toujours faciles à comprendre face à cette situation de crise sanitaire qui rythme notre vie depuis plus d’un an… Avec des jauges réduites, tous ces lieux sont enfin réouverts au public depuis ce matin ! Nous allons ENFIN pouvoir retrouver le chemin des expositions ! Pour l’occasion, voici une petite sélection des expositions en France qui attendaient patiemment leur public ! Les Musées et centres culturels Parisiens BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mer19mai(mai 19)9 h 00 mindim22aou(aou 22)20 h 00 minLe Grand JeuHenri Cartier-BressonBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementLa Fondation Louis Roederer, qui célèbre ses 10 ans cette année, demeure un fidèle mécène de la BnF et soutient l’exposition Le Grand Jeu. Ce titre n’est pas sans rappeler Détail de l'événement La Fondation Louis Roederer, qui célèbre ses 10 ans cette année, demeure un fidèle mécène de la BnF et soutient l’exposition Le Grand Jeu. Ce titre n’est pas sans rappeler le hasard cher aux surréalistes. Les 5 co-commissaires ont sélectionné individuellement une cinquantaine d’images de l’artiste. Aucun commissaire ne connaissait le choix des autres. La scénographie l’encadrement la couleur des cimaises tous ces éléments ont été laissés à la discrétion des commissaires. Commissaire général : Mathieu Humery et commissaires invités : François Pinault Annie Leibovitz Javier Cercas Wim Wenders et Sylvie Aubenas. Henri Cartier-Bresson, Simiane-la-Rotonde, France, 1969 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos DatesMai 19 (Mercredi) 9 h 00 min - Août 22 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer19mai(mai 19)11 h 00 mindim24oct(oct 24)20 h 00 minTokyoDaido Moriyama | Shomei TomatsuLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP est heureuse de présenter une exposition d’envergure réunissant deux grands maîtres de la photographie japonaise de l’après-guerre. L’exposition Moriyama – Tomatsu : Tokyo a été conçue par les artistes Détail de l'événement La MEP est heureuse de présenter une exposition d’envergure réunissant deux grands maîtres de la photographie japonaise de l’après-guerre. L’exposition Moriyama – Tomatsu : Tokyo a été conçue par les artistes Daido Moriyama et Shomei Tomatsu – avant le décès de ce dernier en 2012 – comme une manière de célébrer leur ville autour d’une première collaboration artistique. Pensée conjointement par Simon Baker, Pascal Hoël et Frédérique Dolivet (pour la MEP), Daido Moriyama et Mme Yasuko Tomatsu, et avec la collaboration d’Akio Nagasawa, Moriyama – Tomatsu : Tokyo ne sera pas uniquement la concrétisation d’un projet historique n’ayant jamais vu le jour jusque-là, mais constituera la première grande exposition du travail de Shomei Tomatsu à Paris. Sur les deux étages principaux de la MEP – le 2e étage sera consacré à Tomatsu, le 3e à Moriyama – l’exposition présentera plus de 300 oeuvres dont la plupart pour la première fois à Paris. La MEP présente Moriyama – Tōmatsu : Tokyo, l’exposition historique des deux maîtres de la photographie japonaise. Pour Shōmei Tōmatsu, pourtant adulé, collectionné et présenté dans le monde entier, Moriyama – Tōmatsu : Tokyo représente la première exposition d’envergure à Paris. Quant à Daidō Moriyama, il s’agit de la présentation la plus complète de son œuvre jamais organisée en France. Imaginée par Moriyama et Tōmatsu eux-mêmes, l’exposition n’avait jamais pu voir le jour suite au décès, en 2012, de Shōmei Tōmatsu. La MEP choisit de réaliser aujourd’hui ce rêve qu’avaient partagé les deux photographes amis. À travers un large panorama de leurs travaux, l’exposition Moriyama – Tōmatsu : Tokyo met en regard leur fascination pour la capitale nippone qu’ils ont arpentée durant des décennies.Conçue en étroite collaboration avec Daidō Moriyama et la veuve de Shōmei Tōmatsu, Yasuko Tōmatsu, l’exposition reprend la sélection initiale des deux artistes, enrichie et adaptée pour l’occasion, et propose un voyage complet et cohérent dans leurs œuvres. Chaque photographe occupera un des deux étages des galeries de la MEP. Avec un accrochage pour l’essentiel chronologique, la première partie, consacrée à Tōmatsu, contrastera avec une scénographie plus foisonnante et dense de la section réservée à Moriyama. Tokyo par Shōmei Tōmatsu À partir des images présélectionnées en vue du projet initial, 140 œuvres de Tōmatsu ont été retenues pour l’exposition à la MEP. Le parcours débutera avec les premières photographies de l’artiste réalisées dès son arrivée à Tokyo en 1954. Tōmatsu s’intéresse alors au prolétariat dans un pays profondément meurtri par les destructions de la Seconde Guerre mondiale : les petits métiers, les chômeurs, les enfants des rues. Dès 1958, fasciné par l’américanisation de son pays et son impact sur le mode de vie et la culture japonaise, il commence à photographier les soldats américains qui occupent les bases militaires au Japon. C’est le début de son projet « Chewing gum & Chocolate ». Tōmatsu s’intéresse aussi aux nouveaux modes de vie qui émergent progressivement dans ces années d’après-guerre. Dans la série « Chindon », il fixe son regard sur les Chindownyassans, des acteurs et musiciens pauvres, qui, vêtus de leurs costumes traditionnels de la période Edo, deviennent des modèles de publicité de rue pour les grands magasins. Avec la série de jeunesse « Asphalt », Tōmatsu expérimente la forme et ouvre la voie à des mondes que personne n’avait imaginés : il consacre toute une série à l’asphalte des rues, qu’il appréhende comme la « peau » de la ville, sur laquelle les fragments d’objets métalliques incrustés dans le bitume, ressemblent à de la poussière d’étoiles. L’exposition présentera également une large sélection de photographies d’un de ses livres majeurs Oh Shinjuku ! publié en 1969, dans lequel Tōmatsu inclut notamment ses séries « Eros » et « Protest ». Il y raconte la chronique de ce quartier de Tokyo, qui garde une place essentielle dans la mythologie de la contre-culture japonaise. Quartier de grands magasins où des foules immenses se côtoient le week-end, et dont la vie nocturne, peuplée de jeunes marginaux, laisse place à des clubs de strip-tease et des bars à filles, que Tōmatsu nous montre sans tabou. L’artiste utilise la photographie couleur dès les années 1960. Cette pratique que l’on retrouvera tout au long de l’exposition, prendra une place plus importante au fil des années. Quelques extraits de la série « Cherry Blossoms », au début des années 1980, magnifient les cerisiers en fleurs du Japon, avant que le parcours ne se clôt par les quatre portraits étonnants des photographes phares du Japon de la fin des années 1970 : Nobuyoshi Araki, Masahisa Fukase, Daidō Moriyama – déguisé en mariée japonaise – et un magnifique auto-portrait de Shōmei Tōmatsu costumé. Tokyo par Daidō Moriyama Conçue par l’artiste lui même, en collaboration étroite avec le galeriste Akio Nagasawa, la sélection d’œuvres et la scénographie de cette seconde partie, mettent en valeur les séries emblématiques et la grande diversité des pratiques de Daidō Moriyama : tirages argentiques, photographies couleurs, sérigraphies sur toile, Polaroid, Drop Paper, caissons lumineux, livres et revues, notamment la revue Record que Moriyama publie périodiquement depuis 2006. Le parcours commence par des images de son premier livre, Japan: a Photo Theater (1968), où l’artiste mêle photos de rue et portraits de comédiens itinérants. Le livre fera scandale, son esthétique est très proche de la revue Provoke que Moriyama rejoint en 1969. La même année, il réalise la série « Accident » (1969), dans laquelle il se réapproprie des photographies d’accidents de la route nocturnes et violents, trouvées dans des revues ou capturées sur l’écran de télévision. Moriyama les détourne à la manière des sérigraphies de la série « Death and Disaster » d’Andy Warhol, qu’il découvre dès 1968. L’exposition présentera d’ailleurs un peu plus loin dans le parcours, des sérigraphies sur toile grands formats, inspirées de la pratique d’Andy Warhol et que Moriyama considère comme une extension naturelle de son propre langage photographique. Une large sélection de photographies issues de Farewell Photography (1972) – l’un des livres les plus avant-garde de l’époque – présentera un nouveau langage photographique chez Moriyama, celui du flou, du bougé, du grain et des taches, avec des images à la limite de la lisibilité. Après une longue pause dans sa pratique photographique, Moriyama publie en 1982 le livre Light and Shadow où il impose une nouvelle approche : des images cette fois très contrastées, aux noirs omniprésents et aux cadrages serrés, qui feront sa réputation dans les années qui suivront. L’exposition propose ensuite une visite immergée dans le quartier de Shinjuku – chaos urbain qui ne cesse de subjuguer Moriyama et qu’il photographie à l’instinct. Suit une installation autour de la série « Tights » (collants) dans laquelle l’artiste transforme les bas résilles en un motif obsessionnel décliné sur différents supports. Puis la série « Platform » (1977) réalisée sur une journée le long du trajet Zushi-Yokohama-Tokyo, présentera les photographies de rangées d’anonymes qui s’amassent sur les quais d’une gare pour aller au travail, photos de foule dans lesquelles le regard s’attache sur chaque individu. Enfin, redécouverte dans ses archives récemment, la série « Pantomine » (1963), rassemblera des photographies de fœtus stockés dans du formol, premier projet personnel que Moriyama réalise à 25 ans dans une maternité de Tokyo. La fin du parcours mettra en lumière la couleur chez Moriyama qui a également beaucoup photographié la ville de Tokyo au Polaroid, parcourant les rues, multipliant les vues, humant les odeurs de la ville, scrutant les ruelles, panneaux publicitaires, affiches, étalages commerciaux et piétons. La dernière salle présentera la série « Pretty Woman » une sélection de photos couleur prises en 2017 dans les rues de Tokyo, où il capture des silhouettes de femmes dans le chaos des rues et des vitrines de magasins. L’exposition s’achèvera par une large sélection du magazine Record, publié par Akio Nagasawa, entièrement conçu et réalisé par Moriyama à partir de ses propres photographies, et dont le numéro 44 vient de paraître. Daido Moriyama. Untitled, de la série « Provoke », 1969 Date de fin non communiquée. DatesMai 19 (Mercredi) 11 h 00 min - Octobre 24 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal Musée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 Paris mer19mai(mai 19)10 h 30 mindim26sep(sep 26)19 h 00 minThe African Shed LaboratoryKemi BasseneMusée du Quai Branly, 37 Quai Branly, 75007 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la Saison Africa2020, le musée du quai Branly – Jacques Chirac invite l’artiste Kemi Bassene à réaliser une oeuvre à partir des archives photographiques et audiovisuelles Détail de l'événement Dans le cadre de la Saison Africa2020, le musée du quai Branly – Jacques Chirac invite l’artiste Kemi Bassene à réaliser une oeuvre à partir des archives photographiques et audiovisuelles qui y sont conservées. Intitulée The African Shed Laboratory, l’installation de Kemi Bassene tente de démontrer que les archives muséales ne sont pas seulement un corpus de témoignages patrimoniaux mais les rouages possibles d’une dynamique de re-création artistique contemporaine. La question de la transmission est au coeur du projet de Kemi Bassene : The African Shed Laboratory est constitué d’un ensemble de documents photographiques qui montrent l’histoire de l’apprentissage de la langue française, à diverses époques et dans diverses régions de l’Afrique, principalement, mais aussi de l’Asie. Les photographies – tirages ou montages vidéo – dialoguent avec des éléments sonores documentaires ou musicaux issus du fonds du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Des pupitres d’écolier, dans le style Jean Prouvé (1936), élaborés par des étudiants maliens de l’architecte designer Cheikh Diallo à la demande de l’artiste, forment les supports de cette documentation photographique et permettent à l’artiste d’invoquer une esthétique particulière à son installation. Les pupitres sont transformés et comportent chacun un écran LCD. Chaque support digital diffuse des montages des archives filmiques et photographiques du musée. Un néon rouge reprenant le titre de l’installation évoque à la fois, l’ambiance d’une chambre de développement photo et celle d’une salle de classe. Comment créer des oeuvres durables qui soulignent la relation entre les collections muséales, les cultures d’origine et le public ? Au travers de cette installation, l’artiste saisit l’opportunité d’appliquer une vision artistique à des oeuvres déjà existantes pour les réinterpréter à travers de nouvelles productions plus contemporaines et les faire connaître à de nouveaux publics. Il crée dès lors une relation entre les pratiques artistiques et ethnographiques passées, conservées au musée, et un projet d’évolution artistique et muséographique avec un souci de transmission, de mémoire mais également d’éducation. Cette installation dépasse ainsi le questionnement d’un passé et tente d’empreindre le futur et d’ouvrir un dialogue créatif et éducatif. Kemi Bassene a appris la photographie dès l’âge de 7 ans avec son grand-père Mama Casset, premier photographe à ouvrir un studio en Afrique-Occidentale française, en 1946. Artiste photographe et musicologue, il explore les cultures africaines, la façon dont elles sont perçues par le monde, et identifie leurs intersections avec les autres cultures. Il travaille sur les sonorités déplacées de leurs lieux d’écho, les rapports entre pensée philosophique et musique. Il questionne ainsi l’harmonie et notamment la mélodie africaine dans les musiques noires, dont le rythme cadencé est une source inépuisable de renouvellement. Il inscrit la musique parmi les sciences sociales qui étudient le passé de l’humanité. Il a également collaboré avec le metteur en scène/réalisateur Albert André Lheureux (Théâtre de l’Esprit frappeur, Bruxelles), autour de la musicologie et du cinéma expérimental. Manifestation Photo. Service d’information de Côte-d’Ivoire. Les futures élites. Tirage sur papier baryté Agfa. 13 x 18 cm © musée du quai Branly – Jacques Chirac DatesMai 19 (Mercredi) 21 h 30 min - Septembre 26 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 Paris Musée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 ParisDu mardi au samedi et dimanche de 10h30 - 19h00, nocturne le Jeudi jusqu'à 22h00 Get Directions CalendrierGoogleCal Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly mer19mai(mai 19)13 h 30 minjeu30sep(sep 30)18 h 30 minParis années 50Frank HorvatMaison de la Photographie Robert Doisneau, 1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Détail de l'événementAu début des années 1950, Frank Horvat est alors un jeune photographe qui navigue dans les différentes sphères du métier. Tour à tour reporter, illustrateur et bientôt photographe de mode Détail de l'événement Au début des années 1950, Frank Horvat est alors un jeune photographe qui navigue dans les différentes sphères du métier. Tour à tour reporter, illustrateur et bientôt photographe de mode reconnu, il refuse dès cette époque de choisir, de se limiter à une spécialité ou de s’enfermer dans un genre. C’est donc avec un certain goût pour l’expérience et une curiosité aiguisée qu’il déambule dans Paris, la ville où il a choisi de s’installer. Cette exposition présente ainsi deux séries réalisées durant la même décennie avec la capitale pour toile de fond ou pour sujet et qui révèle la large palette expressive maîtrisée par le photographe dès ses débuts. Le premier ensemble d’images, qui pourrait s’apparenter à une forme documentaire, montre un Paris de nuit, fait de night-clubs et de cabarets fréquentés par les touristes étrangers en quête de strip-tease à la française. En réalisant ses premières prises de vues, Frank Horvat ne souhaite pas en faire le thème d’un travail au long cours mais répond simplement à la commande d’un magazine américain. S’il photographie le spectacle et le public du Sphinx à Pigalle, son culot l’introduit rapidement derrière le rideau où il rejoint les danseuses dans leurs loges. Ces instantanés, pourtant réalisés dans une certaine hâte, nous plongent dans une promiscuité intime où les corps dénudés se laissent approcher pour un instant de pose et où les regards complices croisent volontiers ceux du jeune photographe. Quelques années plus tard, cette série ainsi que d’autres clichés (pris au Crazy Horse notamment) font l’objet d’une publication intitulée J’aime le Strip-Tease. La seconde série d’images exposée ici montre davantage un Paris au grand jour où s’affichent la physionomie, le dessin et même le « graphisme » de la ville ainsi que les mouvements qui l’animent. Frank Horvat utilise un téléobjectif pour réaliser certains de ses clichés qui, à l’époque, ne font pas non plus l’objet d’un thème spécifique. De ce travail résulte des séquences étonnantes, riches de surprises formelles voire abstraites, où les plans impitoyablement martelés en aplats affirment les lignes, les contours et les matières des lieux ou des visages. À ravers cet ensemble, cette recherche esthétique libre, Frank Horvat dévoile sa vision de Paris faite à la fois d’individus, anonymes ou célèbres, de foules, de points de vue et d’ambiances insolites mais aussi de pauses et d’accélérations, de silences et d’effervescences. Michaël Houlette Photo : © Frank Horvat Toits, Paris, 1956 Téléobjectif DatesMai 19 (Mercredi) 0 h 30 min - Septembre 30 (Jeudi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuMaison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyEntrée Libre. Ouvert du mercredi au vendredi : 13h30 - 18h30 et le samedi et dimanche : 13h30 - 19h Dermée les jours fériés Get Directions CalendrierGoogleCal Musée de la musique | Philharmonie de Paris221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris jeu20mai(mai 20)10 h 00 mindim31oct(oct 31)19 h 00 minSalgado AmazôniaMusée de la musique | Philharmonie de Paris, 221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris Détail de l'événementAccompagnée d’une création sonore, véritable symphonie-monde imaginée par Jean-Michel Jarre à partir des sons concrets de la forêt, l’exposition restitue aussi la voix et le témoignage des communautés amérindiennes photographiées. Un Détail de l'événement Accompagnée d’une création sonore, véritable symphonie-monde imaginée par Jean-Michel Jarre à partir des sons concrets de la forêt, l’exposition restitue aussi la voix et le témoignage des communautés amérindiennes photographiées. Un voyage photographique Dans la lignée du projet Genesis, photographiant les régions les plus reculées de la planète pour témoigner de leur majestueuse beauté, le photographe a entrepris une nouvelle série de voyages afin de saisir l’incroyable diversité naturelle de la forêt amazonienne brésilienne et les modes de vie des peuples. S’installant plusieurs semaines au sein de ces villages, il a ainsi photographié dix groupes ethniques. Dans de petites embarcations ou depuis les airs, Salgado réalise des images qui révèlent le labyrinthe complexe que forment les affluents sinueux qui alimentent le fleuve, les montagnes qui culminent parfois jusqu’à 3 000 mètres, les cieux gorgés d’eau qui créent de véritables rivières célestes. Une symphonie-monde Outre la fragilité de cet écosystème, l’exposition met en exergue la richesse de l’univers sonore amazonien en faisant dialoguer les impressionnants clichés de Salgado avec une création inédite de Jean-Michel Jarre conçue à partir de sons concrets de la forêt. Le bruissement des arbres, le cri des animaux, le chant des oiseaux ou encore le fracas des eaux qui se précipitent du haut des montagnes, collectés in situ, au cœur de la forêt amazonienne, composent un paysage sonore adapté au parcours de Salgado. Un patrimoine inestimable Présentant plus de 200 photographies, accompagnées d’immenses projections à la mesure de cette nature hors norme, l’exposition souligne la fragilité de cet écosystème. Elle s’attache à montrer que, dans les zones protégées où vivent les communautés indiennes, qui en sont les gardiens ancestraux, la forêt n’a subi presque aucun dommage. Des films documentaires permettront d’écouter la voix de ceux qui habitent la forêt et de saisir la richesse de leur culture. Par la force de ces images, Sebastião et Lélia Salgado espèrent stimuler une pensée et des actions en faveur de la préservation de cet inestimable patrimoine de l’humanité. Commissaire de l’exposition et scénographe : Lélia Wanick Salgado Création musicale de l’exposition : Jean-Michel Jarre Exposition en collaboration avec le Musée d’Ethnographie de Genève Photo : Archipel fluvial de Mariuá, Rio Negro, État d’Amazonas, Brésil, 2019 © Sebastiao Salgado DatesMai 20 (Jeudi) 21 h 00 min - Octobre 31 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée de la musique | Philharmonie de Paris221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris Musée de la musique | Philharmonie de Paris221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Fondation Azzedine Alaïa18 rue de la Verrerie 75004 Paris jeu20mai(mai 20)11 h 00 min2022dim02jan(jan 2)21 h 00 minAzzedine Alaïa, Peter LindberghFondation Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie 75004 Paris Détail de l'événementComme des rencontres artistiques qui ont soudé Richard Avedon et Christian Dior ou encore Yves Saint Laurent et Helmut Newton, Peter Lindbergh et Azzedine Alaïa ont trouvé un territoire commun Détail de l'événement Comme des rencontres artistiques qui ont soudé Richard Avedon et Christian Dior ou encore Yves Saint Laurent et Helmut Newton, Peter Lindbergh et Azzedine Alaïa ont trouvé un territoire commun où chacune de leur expression se veut le reflet de l’autre. Sans mot dire, le photographe et le couturier se sont retrouvés dans l’affection pour le noir qu’ils cultivent de manière égale en tirages argentiques ou en aplats vestimentaires. Lindbergh ne cesse d’appeler le noir et le blanc pour signifier sa recherche d’authenticité des visages qu’il met en lumière. Alaïa puise dans le monochrome des vêtements intemporels, véritables sculptures pour le corps. Chacun d’eux trouve alors cette impression de réalisme poétique qui magnifie les personnalités avant de satisfaire leur ambition créative. Bien que de géographies opposées, Lindbergh et Alaïa ont cultivé des horizons proches. Originaire de Duisbourg, une ville située en Allemagne qui regarde sans peine les Pays Bas, Peter Lindbergh a été formé à l’École d’Arts Appliqués de Krefeld. L’École d’Azzedine Alaïa est celle des Beaux-Arts au département des sculptures à Tunis où le couturier a grandi. Les façades blanchies à la chaux qui renvoient les ombres profondes de passants ont accompagné la Tunisie d’Alaïa. Les architectures que Duisbourg, ville industrielle et commerciale possède, servent de cadre au photographe autant que les plages néerlandaises qu’il fréquente. Tous deux partagent le goût pour les grands horizons qu’ils soient de Méditerranée ou du Nord, où parfois l’usage des noirs en aplats dialoguent en complicité. Alors que Lindbergh se fait une réputation en Allemagne notamment grâce au magazine Stern, puis installe son studio à Paris en 1978, Alaïa est ce couturier pétri de discrétion dont les techniques sophistiquées s’échangent secrètement entre grandes clientes de haute couture. Bientôt ce garçon allemand épris de photographie noble et ce jeune homme d’origine tunisienne aux ciseaux éclairs écriront les plus beaux chapitres de la mode parisienne et française. Avec presque simultanéité, Alaïa devient l’architecte des corps, les révèle et les découvre, Lindbergh les ennoblit en éclairant leur âme et leur personnalité. Pas à pas ils deviennent ces auteurs qui dominent leur discipline respective. Tous deux rejettent les artifices qui divertissent des vrais sujets et c’est sans effort qu’ils se retrouvent au gré de collaborations puissantes. Comme il en est des plus grands qui feignent de ne pas s’obstiner, la simplicité est leur terrain de jeu. Une plage au Touquet, les rues d’un vieux Paris indiquent des inspirations partagées pour le cinéma en noir et blanc et les panoramas étendus. Les sous pentes de métal d’une salle des machines, les bases de la tour Eiffel illustrent le souvenir d’un paysage industriel allemand chez l’un, renvoient au goût immodéré pour le design fonctionnel et l’architecture chez l’autre. A travers les visages qu’ils participent à magnifier, ils réalisent leur grande oeuvre dans ce rapport étrange des disciplines qui tentent de se faire oublier pour mieux révéler l’autre. Les vêtements d’Alaïa, selon les voeux du couturier lui-même doivent être les socles des sourires et des regards de celles, icônes et top-modèles qui les portent. Pour Lindbergh qui a construit sa notoriété sur l’image de ces grandes mannequins, seule l’authenticité d’un trait compte. Tous deux auront été les grands artisans passionnés de leurs visages. « Peu de mots suffisent pour qui sait comprendre » semble s’avouer le couturier et le photographe sur les images instantanées qui les réunissent. Peter Lindbergh et Azzedine Alaïa y conversent avec le silence des clins d’oeil qui font des ententes amicales des oeuvres destinées. DatesMai 20 (Jeudi) 22 h 00 min - Janvier 2 (Dimanche) 8 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Azzedine Alaïa18 rue de la Verrerie 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Espace Krajcberg21 Avenue du Maine, 75015 Paris jeu20mai(mai 20)14 h 00 minmer27oct(oct 27)18 h 00 minBlessureSebastião SalgadoEspace Krajcberg, 21 Avenue du Maine, 75015 Paris Détail de l'événementPour montrer le rôle essentiel de la forêt amazonienne dans l’équilibre planétaire, Sebastião Salgado a survolé cet immense territoire, révélant entre ciel et terre un paysage peuplé de vie. Mais Détail de l'événement Pour montrer le rôle essentiel de la forêt amazonienne dans l’équilibre planétaire, Sebastião Salgado a survolé cet immense territoire, révélant entre ciel et terre un paysage peuplé de vie. Mais lors de ses nombreux voyages au-dessus de l’Amazonie, il a aussi été témoin des gigantesques feux provoqués par l’Homme, plaies béantes ouvertes dans la forêt, qui ne cessent de s’agrandir. C’est cette « blessure ouverte » que Sebastião Salgado a choisi de montrer pour la première fois à l’Espace Frans Krajcberg, dans une exposition intimiste. Ces photos inédites sont là pour nous alerter et rappeler qu’une blessure sur laquelle on se penche peut guérir. L’immensité de l’Amazonie, sa force, sa vitalité, lui permettront de survivre si nous prenons conscience des dangers qui menacent cet étonnant écosystème, indispensable à notre équilibre. Dans cette volonté de « dénoncer » pour nous forcer à agir, Sebastião Salgado rejoint Frans Krajcberg (1921-2017), qu’il a connu et avec qui il partage la même passion des arbres et de la forêt brésilienne. Son œuvre photographique et son engagement s’inscrivent dans la continuité du travail artistique et militant de Frans Krajcberg, dont les sculptures-totems, faites de bois brûlés ramassés sur les lieux de la déforestation, symbolisent selon Sebastião Salgado « la tourmente et la résurrection de la forêt morte ». D’un côté un photographe, formant avec Lélia Wanick Salgado un couple lumineux, engagé pour la Vie et fermement tourné vers la cicatrisation et la reconstruction. De l’autre Frans Krajcberg, un artiste révolté, solitaire, tirant sa force de sa colère. Ils partagent la même blessure, la même préoccupation pour le sort de la forêt Amazonienne, « essentielle pour toute la planète ». Ils partagent aussi le même espoir, celui de la reconstruction, de la résilience, de la naissance d’un monde nouveau grâce à la reconnexion de l’Homme avec la Nature. Ouvert du Mardi au Samedi, de 14h à 18h. Photo : © Sebastião Salgado, État de Acre, Brésil, 2016. DatesMai 20 (Jeudi) 1 h 00 min - Octobre 27 (Mercredi) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuEspace Krajcberg21 Avenue du Maine, 75015 Paris Espace Krajcberg21 Avenue du Maine, 75015 ParisOuvert du Mardi au Samedi, de 14h à 18h. Get Directions CalendrierGoogleCal Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar08jui(jui 8)11 h 00 mindim29aou(aou 29)19 h 00 minUne autre photographie allemandeMichael SchmidtJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion du 75e anniversaire de la naissance de Michael Schmidt, le Jeu de Paume présente une grande rétrospective de cet artiste, considéré comme l’un des piliers majeurs de l’histoire Détail de l'événement À l’occasion du 75e anniversaire de la naissance de Michael Schmidt, le Jeu de Paume présente une grande rétrospective de cet artiste, considéré comme l’un des piliers majeurs de l’histoire de l’art allemand du XXe siècle. Hommage à un grand photographe, cette exposition présentera des originaux, des tirages de travail inédits, des projets de livre et d’autres archives illustrant l’évolution de son travail artistique. Elle veut aussi mettre en évidence le processus de reconnaissance de la photographie comme forme d’expression artistique en Allemagne et en Europe à partir des années 1970. Comme Bernd et Hilla Becher, Michael Schmidt fait partie des photographes d’après-guerre les plus influents. Il a inlassablement développé son œuvre durant cinq décennies. À travers les publications de ses travaux sous forme de livres d’artiste et d’installations toujours en dialogue avec leur lieu d’exposition, il a mis au point différents types de présentation novateurs. Par l’incessant renouvellement de son langage formel et par le choix de ses thèmes, Michael Schmidt a écrit un volet de l’histoire de la photographie et est aujourd’hui un modèle pour toute une génération de jeunes photographes. Commissaires : Thomas Welski et Laura Bielau. Cette rétrospective a été et sera présentée à la Nationalgalerie im Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart à Berlin, au Jeu de Paume à Paris, au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía à Madrid et à l’Albertina à Vienne. DatesJuin 8 (Mardi) 11 h 00 min - Août 29 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Espace Beaurepaire28 rue Beaurepaire 75010 Paris lun31mai(mai 31)11 h 00 mindim06jui(jui 6)9 h 06 minFlash B(lack) du CongoMaurice PelloshEspace Beaurepaire, 28 rue Beaurepaire 75010 Paris Détail de l'événementL’exposition qui se tiendra à la galerie Beaurepaire à Paris est une première pour Maurice Bidilou, dit « Pellosh » qui ouvrit son studio à Pointe-Noire fin 1973 et dont Détail de l'événement L’exposition qui se tiendra à la galerie Beaurepaire à Paris est une première pour Maurice Bidilou, dit « Pellosh » qui ouvrit son studio à Pointe-Noire fin 1973 et dont les négatifs n’avaient jusqu’à présent, jamais quitté le Congo. De 1973 jusqu’au milieu des années 90, Pellosh voit défiler dans son studio, toutes les strates de la société : la fine fleur ponténégrine, des familles, joyeux drilles, sapeurs, travailleurs, couples d’amoureux, tous désireux de se faire tirer le portrait. Initiée par Emmanuèle Béthery qui depuis plus de 15 ans, met en lumière des artistes hors circuits, l’exposition fait un focus sur les années 70-80, empreintes d’espérance et de gaieté, en cette période bouillonnante de l’indépendance acquise. La cinquantaine de clichés sélectionnés avec rigueur et passion, ont été pris en brousse, dans les villages du massif du Mayombé, en studio et en extérieur à Pointe-Noire; Ils constituent un témoignage exceptionnel de ce que fût la société congolaise après la colonisation et révèlent la patte unique et sensible d’un portraitiste de talent, doté d’un regard bienveillant et généreux. Maurice Bidilou, dit Pellosh est né le 15 août 1951 à Bouansa dans le Sud du Congo-Brazza et devient à 20 ans, apprenti-photographe à Pointe-Noire. Durant 20 mois, il apprend les clés et ficelles du métier et se forme à la lumière, aux ombres, aux nuances, aux clairs-obscurs : une passion est née à laquelle il consacrera sa vie entière. En 73, Pellosh commande en France son premier boitier, un 6×6 Yashica et devient photographe ambulant, dans le massif du Mayombé. De village en village, il propose ses services de photographe et oeuvre la nuit dans les cases des chefs, pour développer ses films à la lueur d’une lampe à pétrole. En moins d’un an, ses économies lui permettent d’ouvrir son studio à Pointe-Noire le 17 décembre 1973, à une encablure du grand marché. Très rapidement, le succès est au rendez-vous et en dehors des traditionnelles photos d’identité, le studio « Pellosh » devient le lieu réputé et incontournable où se pressent familles, couples, amis et sapeurs, souhaitant fixer sur la pellicule, bonheur et/ou attributs de réussite. Le soir, Pellosh arpente bars, dancings et concerts et se mêle à la jeunesse éprise de liberté. C’est qu’il a l’oeil Pellosh pour saisir cette génération ! Au Congo, la Sape qui est à la fois le vêtement et l’acronyme de la Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes, est une vielle passion et chaque période eut ses sapeurs célèbres dont s’inspire la jeunesse. Dans les années 70, la Sape est en plein boum et la clientèle ponténégrine aspire à des clichés-souvenirs très étudiés que l’on destine à ses proches et dont on peut commander des agrandissements : une forme de dandysme àla congolaise. Les prises de vue deviennent alors composées d’accessoires symboliques de richesse (transistor, solex, vespa) et/ou de beauté (sac, lunettes, chapeau) et les lumières artificielles permettent des prises de vue, de jour comme de nuit. L’obédience majoritairement chrétienne du Congo a favorisé l’infinie liberté d’action de Pellosh qui a ainsi immortalisé des couples s’embrassant, des amis buvant de la bière au goulot : autant de clichés impensables dans des pays plus radicaux en matière de religion. À partir de 1990, la disparition sur le sol congolais, des produits de développement et tirage N&B, puis l’apogée du numérique dix ans plus tard, signent la fin inéluctable de son studio. Pellosh persiste pourtant jusqu’en 2016, puis tire définitivement le rideau sur une carrière longue et dense de plus de 4 décennies. Aujourd’hui âgé de 69 ans, Pellosh vit dans les faubourgs de Pointe-Noire, entouré de ses appareils-photos devenus obsolètes, d’éléments de décor de son ancien studio et de dizaines de boîtes de négatifs et de photos. DatesMai 31 (Lundi) 22 h 00 min - Juin 6 (Dimanche) 20 h 06 min(GMT-11:00) LieuEspace Beaurepaire28 rue Beaurepaire 75010 Paris Espace Beaurepaire28 rue Beaurepaire 75010 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Les Musées et centres culturels en région L’Institut pour la photographie11, rue de Thionville 59 000 Lille mer19mai(mai 19)10 h 00 mindim04jul(jul 4)18 h 00 minCharles de Gaulle, sous l'oeil des photographesL’Institut pour la photographie, 11, rue de Thionville 59 000 Lille Détail de l'événementEn attendant sa troisième programmation d’expositions prévue à l’automne 2021, l’Institut pour la photographie ouvre ses portes au printemps avec une exposition consacrée à Charles de Gaulle, initialement prévue à Détail de l'événement En attendant sa troisième programmation d’expositions prévue à l’automne 2021, l’Institut pour la photographie ouvre ses portes au printemps avec une exposition consacrée à Charles de Gaulle, initialement prévue à l’automne 2020 hors-les-murs. La vie du général de Gaulle a été abondamment illustrée par la photographie. L’exposition propose une nouvelle lecture de ces images qui ont participé à la construction d’un personnage devenu icône en prenant en compte leur provenance, leur auteur et leur finalité. La sélection se concentre sur la photographie de presse révélant la mise en scène du pouvoir. Les photographes, eux-mêmes empreints de références parfois stéréotypées, ont capté les singularités devenues emblématiques de la personnalité et du physique du général de Gaulle. Ces images continuent de façonner les souvenirs. Elles définissent, non pas une certaine idée de la France, mais une certaine idée de l’homme. Le véritable changement intervient avec la Seconde Guerre mondiale, où la (re)connaissance du Général, figure de la France libre, passe de la voix à l’image. Les photographes vont, de 1940 à la Libération, contribuer ainsi au façonnement de sa renommée. À cette image succède celle du premier Président de la Ve République. La distance imposée par de Gaulle aux photographes leur permet rarement de passer outre l’image officielle. C’est à travers l’effigie du président qu’ils parviendront à proposer un autre regard sur le pouvoir et sa communication. La mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970 provoque un changement de statut pour l’image, devenant matière à forger le mythe gaullien. Une sélection d’extraits vidéos des archives de l’INA complète l’exposition et témoigne de l’omniprésence du chef d’Etat à la télévision. Certaines archives sont des moments d’histoire, d’autres font écho aux photographies présentées afin de mettre en regard les deux médias. Commissariat : Gabrielle de la Selle Photographes présentés : CECIL BEATON, ROBERT CAPA, HENRI CARTIER-BRESSON, GILLES CARON, ANDRÉ CROS, RAYMOND DEPARDON, SERGE DE SAZO, JEAN DIEUZAIDE, ROBERT DOISNEAU, ELIOTT ERWITT, RENÉE FALCKE, KEYSTONE, JACQUES HENRI LARTIGUE, ANDRÉ LEFEBVRE, MARIE-CLAIRE LEFORT, GUY LE QUERREC, JEAN-MARIE MARCEL, MARIEFRANCE OPPENEAU, ROGER PARRY, MARC RIBOUD, WILLY RONIS. En partenariat avec l’INA DatesMai 19 (Mercredi) 21 h 00 min - Juillet 4 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuL’Institut pour la photographie11, rue de Thionville 59 000 Lille L’Institut pour la photographie11, rue de Thionville 59 000 LilleOuvert du mardi au dimanche de 10h à 18h et nocturne le jeudi jusqu'à 21h Get Directions CalendrierGoogleCal Le Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶ mer19mai(mai 19)13 h 00 mindim22aou(aou 22)19 h 00 minLooking for the Masters in Ricardo’s Golden ShoesCatherine BaletLe Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse, 58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶ Détail de l'événementCatherine Balet rend hommage aux grands maîtres de la photographie avec son modèle Ricardo Martinez Paz, qu’elle met en scène en rejouant avec lui des clichés célèbres de l’histoire de Détail de l'événement Catherine Balet rend hommage aux grands maîtres de la photographie avec son modèle Ricardo Martinez Paz, qu’elle met en scène en rejouant avec lui des clichés célèbres de l’histoire de la photographie. Diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, Catherine Balet a débuté sa carrière artistique comme peintre avant de passer à la photographie au début des années 2000. Son travail photographique prend alors une dimension sociologique. Sa série de portraits d’adolescents « Identity », comme sa série « Strangers in the Light », ancrent son travail dans la réalité contemporaine. De 2013 à 2016, Catherine Balet oeuvre sur sa série « Looking for the Masters in Ricardo’s Golden Shoes » en rendant un vibrant hommage aux maîtres de la photographie. De Nadar aux tendances contemporaines en passant par Man Ray et Martin Parr, Catherine Balet s’est ainsi emparée de l’histoire de la photographie et recherche des pistes de réflexion quant à son devenir. Avec sa série « Moods in a Room », Catherine Balet poursuit sa démarche d’expérimentation en réinvestissant les transformations techniques du médium photographique et s’interroge sur la frontière qui sépare la peinture de la photographie. Photo : © Catherine Balet, « Looking for the Masters in Ricardo’s Golden Shoes », en collaboration avec Ricardo Martinez Paz, (Hommage à Willy RONIS, « Le Petit Parisien, 1952 »), 2014. Courtesy Galerie Thierry Bigaignon DatesMai 19 (Mercredi) 13 h 00 min - Août 22 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶ Le Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶Ouvert de 13h à 19h du mardi au dimanche Get Directions CalendrierGoogleCal STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg mer19mai14 h 00 mindim19sep18 h 30 minLisièresVincent ChevillonSTIMULTANIA Pôle de photographie, 33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg Détail de l'événementChercheur attentif et soucieux, Vincent Chevillon suit les traces des animaux et consigne ses pensées dans des prises de vue tirées au cordeau. Chaque détail révélé par l’image photographique pourrait Détail de l'événement Chercheur attentif et soucieux, Vincent Chevillon suit les traces des animaux et consigne ses pensées dans des prises de vue tirées au cordeau. Chaque détail révélé par l’image photographique pourrait lui apporter une réponse et permettre l’avancée d’une enquête infinie… Ses expositions sont autant de pistes explorées méticuleusement pendant des années : l’artiste organise chaque pièce de son œuvre comme une porte des enfers, un génial maelstrom de troncs, de pierres, d’os et de plumes, au creux duquel règne un équilibre flottant. Qu’il voyage en catamaran ou dans les réserves des musées, Vincent Chevillon trace d’adroites lignes des vents entre les Canaries, la mer Baltique, le rocher du Diamant ou les réserves de chasse du Duc du Luxembourg. Il s’intéresse à tout, de la dentition des cachalots, qui n’ont qu’une vingtaine de dents sur la mâchoire inférieure et qui avalent tout rond les calmars, à l’arthrose des éléphants d’Asie, enfermés dans des cages contraignant le développement de leur colonne vertébrale. Il lit Giono, Tournier, Goethe, Haraway, Ingold et Glissant. Ah ! mémoire rocailleuse insurge-toi en taillis. / Chaque buisson de mémoire cache un tireur. / Sur nos têtes le battement du moulin / Dans nos nuits toussent les boucans / L’homme a beau faire le cri prend racines. * Pour lui, « les mots qui sont dits ont une incidence sur le monde ». Dans l’espace, son œuvre se déploie ; les pièces monumentales, superbes réalisations d’un artiste-artisan, montées en polyptyques, débitées, scandent la pesanteur des mots. Et les oiseaux semblent tomber du ciel… Céline Duval * Édouard Glissant, « Le sang rivé », éditions Présence Africaine, 2012 “Il semblerait que notre monde ne puisse plus contenir nos rêves expansionnistes et progressistes. Des troubles inquiétants agitent notre biosphère et nous engagent à de nouvelles responsabilités citoyennes, nous incitent à repenser à une échelle plus vaste notre histoire anthropocentrée avec celle d’autres êtres. Nos musées, nos espaces naturels reflètent aujourd’hui sinistrement les mots de Descartes, que l’homme se rende un jour « comme maître et possesseur de la nature ». Cet héritage colonial, tant vis à vis des territoires que de ce qui les composent (ou de ceux qui les composaient), nous oblige à reconsidérer notre usage du monde.” Vincent Chevillon Les muséums ressemblent à de curieuses arches renversées où reposent des restes naturalisés, parfois dernières présences matérielles d’espèces, d’environnements disparus. Par ailleurs, les espaces « naturels » qui abritaient ces êtres semblent aujourd’hui désormais désertés… Un sentiment de vase communicant se dessine par ce curieux rapprochement. La conservation de ces collections et de ces espaces soulève de nombreuses problématiques – parfois embarrassantes, au premier comme au second degré – et crée des situations paradoxales mêlant vie et mort, conservation et extinction, emmêlant le rationnel à l’irrationnel, le civilisé au primitif, le moderne au prémoderne, le scientifique au romantique. Initialement formé aux Sciences de la Terre, Vincent Chevillon a grandi en outremer (Martinique, île de la Réunion). Il complète sa formation par des études en Art, rejoint en 2010 le post-diplôme des Beaux-arts de Paris, puis le programme expérimental SPEAP (Art-Science et Société) de Bruno Latour à Science-Po Paris en 2017-2018. Depuis 2014, il enseigne l’Espace et le Volume à La Haute École des Arts du Rhin (HEAR) à Strasbourg. Ses recherches convoquent différents champs d’études, navigant de l’anthropologie, la géophysique à l’iconologie. Il développe des dispositifs généralement évolutifs à partir d’éléments récoltés ou façonnés, des images, des récits qui se formalisent sous forme d’installations, d’éditions, d’œuvres numériques ou d’objets. Un premier ensemble de cette recherche (Spermwhaler’s dream) a été exposé en 2011 dans un module de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent au Palais de Tokyo. En 2013, il entreprend une étude de terrain à bord d’un voilier lors d’une itinérance de 7 mois en mer de part et d’autre de l’Océan Atlantique. Cette enquête, SEMES, a reçu le soutien du FNAGP et de la DRAC Grand Est et a été exposée au printemps 2016 à l’Espace Khiasma. Il développe depuis 2013 une plateforme encyclopédique participative intitulée archipels.org avec différentes structures (FNAGP, SCAM, Espace Khiasma, Dicream, SPEAP). Photo : Lamassu, 2021 © Vincent Chevillon DatesMai 19 (Mercredi) 1 h 00 min - Septembre 19 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuSTIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 StrasbourgOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal Hôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand mer19mai(mai 19)14 h 00 minsam12jui(jui 12)19 h 00 minFonds photo déconfinéExposition collectiveHôtel Fontfreyde - Centre photographique, 34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand Détail de l'événementUne mosaïque photographique et urbaine « Fonds Photo Déconfiné », proposé en remplacement de l’exposition « Grand Remix Urbain », présente les œuvres réalisées dans le cadre des résidences photographiques commanditées par la Ville depuis Détail de l'événement Une mosaïque photographique et urbaine « Fonds Photo Déconfiné », proposé en remplacement de l’exposition « Grand Remix Urbain », présente les œuvres réalisées dans le cadre des résidences photographiques commanditées par la Ville depuis 2004. Elle offre à la fois une vision de la photographie contemporaine française et des évolutions urbanistiques récentes de Clermont-Ferrand. La mise en espace de ces œuvres, signée François-Nicolas L’Hardy, rebat les cartes des habituelles représentations urbaines et fait dialoguer entre elles les images d’une quinzaine d’artistes accueillis en résidence de création. Un fonds photographique revisité Depuis seize ans, la Ville de Clermont-Ferrand confie à un photographe le soin de porter un regard libre sur la cité. Ce dispositif revêt un triple objectif : soutenir la création en proposant un travail sur le territoire de la ville, favoriser des rencontres entre artistes et habitants, et constituer un fonds photographique. Cette résidence de création photographique comporte l’attribution d’une bourse, d’un appui logistique pendant la durée du séjour, la production d’une exposition et, parfois, l’édition d’un catalogue. Les artistes invités en résidence depuis 2004 : un panorama de la création contemporaine Charles FREGER – 2004 Bogdan KONOPKA – 2005 Éric BAUDELAIRE – 2006 Jürgen NEFZGER – 2007 Véronique ELLENA – 2008 Martin KOLLAR – 2009 Christophe BOURGUEDIEU – 2010 John DAVIES – 2011 Bertrand MEUNIER – 2012 Thibaut CUISSET – 2013 Anne-Marie FILAIRE – 2014 Bruno BOUDJELAL – 2015-2016 Bernard PLOSSU – Don à la Ville Marion POUSSIER – 2017-2018 Pascal AIMAR – 2019-2020 Patrick TOURNEBOEUF – 2020-2021 (en cours) Béatrix VON CONTA – 2021-2022 (en cours) Photo : © Patrick Tourneboeuf – résidence 2020 – en cours DatesMai 19 (Mercredi) 14 h 00 min - Juin 12 (Samedi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuHôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand Get Directions CalendrierGoogleCal CRI des LumièresPlace de la deuxième division de cavalerie 54302 Luneville jeu20mai(mai 20)14 h 00 mindim04jul(jul 4)18 h 00 minAvant la nuitChristophe BourguedieuCRI des Lumières, Place de la deuxième division de cavalerie 54302 Luneville Détail de l'événementLes photographies de Christophe Bourguedieu retranscrivent les climats mélancoliques de ses longs séjours en Finlande, en Australie ou dans la province française. Attentives aux lumières, aux visages, elles s’attardent sur Détail de l'événement Les photographies de Christophe Bourguedieu retranscrivent les climats mélancoliques de ses longs séjours en Finlande, en Australie ou dans la province française. Attentives aux lumières, aux visages, elles s’attardent sur des sensations tout en suggérant imperceptiblement un effondrement. L’idée d’un drame n’est jamais loin dans ces clichés qui rendent visibles des états d’âme incertains. L’exposition réunit des photographies réalisées dans différentes villes françaises : Clermont-Ferrand, Marseille, Saint-Nazaire et Mulhouse. La mise en relation permet des passages entre des séries qui traduisent une forme d’abattement et de tension sociale. L’exposition fait suite à une résidence à Mulhouse co-produite par la Biennale de la Photographie de Mulhouse, Mulhouse Art Contemporain et le CRI des Lumières. DatesMai 20 (Jeudi) 1 h 00 min - Juillet 4 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuCRI des LumièresPlace de la deuxième division de cavalerie 54302 Luneville CRI des LumièresPlace de la deuxième division de cavalerie 54302 LunevilleHoraires d'ouverture de la galerie: 14h-18h / WE: 10h-12h & 14h-18h - Fermé mardi Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse mar25mai(mai 25)11 h 00 minsam28aou(aou 28)18 h 30 minSuan Tian Ku LaRen Hang, Sun Yanchu, Lu Yanpeng, Zhang XiaoGalerie de La Filature, 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Détail de l'événementL’expression chinoise suān tian kŭ là désigne les quatre saveurs – acide, sucrée, amère et pimentée –, et sert également de métaphore aux vicissitudes de la vie humaine. Cette expression intemporelle semble Détail de l'événement L’expression chinoise suān tian kŭ là désigne les quatre saveurs – acide, sucrée, amère et pimentée –, et sert également de métaphore aux vicissitudes de la vie humaine. Cette expression intemporelle semble d’autant plus adaptée à la vie chinoise moderne qui s’est profondément transformée en quelques décennies. L’exposition présente quatre photographes d’horizons différents : Zhang Xiao, Ren Hang, Sun Yanchu et Lu Yanpeng. Les travaux de chacun des artistes évoquent quatre regards différents où le documentaire social alterne avec le journal intime ou encore les réminiscences d’une tradition poétique. Coproduction Institut Confucius des Pays de la Loire. DatesMai 25 (Mardi) 22 h 00 min - Août 28 (Samedi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 MulhouseEntrée libre du mardi au samedi de 11h à 18h30, les dimanches (excepté de juillet à septembre) de 14h à 18h, ainsi que les soirs de spectacles. Get Directions CalendrierGoogleCal La Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent de Roubaix23 Rue de l'Espérance, 59100 Roubaix ven28mai(mai 28)11 h 00 mindim05sep(sep 5)18 h 00 minLe Bleu du CielÉdouard Taufenbach & Régis CampoLa Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent de Roubaix, 23 Rue de l'Espérance, 59100 Roubaix Détail de l'événement« Il faisait un admirable temps d’été, pas trop chaud, les hirondelles traçaient sur le bleu du ciel de grandes lignes courbes qu’on croyait voir encore quand elles étaient passées. » Maupassant, Détail de l'événement « Il faisait un admirable temps d’été, pas trop chaud, les hirondelles traçaient sur le bleu du ciel de grandes lignes courbes qu’on croyait voir encore quand elles étaient passées. » Maupassant, Bel-Ami (1885) Édouard Taufenbach, photographe plasticien, et Régis Campo, compositeur, sont les lauréats de la 4e édition du Prix Swiss Life à 4 mains, unique prix photographie et musique en France. Le Bleu du ciel, leur œuvre commune, présentée en itinérance en France, est exposée à La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent, à Roubaix, du 28 mai au 5 septembre. Ce projet autour du vol de l’hirondelle, est l’histoire d’un voyage. Il part d’un souvenir d’enfance, de la musique de ces oiseaux dans le ciel et de leur rassemblement sur les fils électriques avant leur grand départ pour l’Afrique, annonçant la fin de l’été. Edouard Taufenbach et Régis Campo développent une représentation sensible du passage du temps, du mouvement, des échanges et circulations au sein d’un espace. Les photographies des oiseaux se muent en notes sur le bleu du ciel et leur vol en musique : cinq morceaux d’une «partition faite de ruptures, d’accélérations et de silences». Cinq morceaux dédiés « À Fabrice Hyber », « In memoriam Ennio Morricone (1928 – 2020) », « À Émilie Payet », « à Björk » et « À ORLAN ». Une exposition où la musique donne à voir, la photographie donne à écouter, dans une scénographie originale d’œuvres inédites, sur le thème de la couleur, qui prennent place dans des cabines situées au-dessus du bassin aux sculptures de ce très beau Musée. DatesMai 28 (Vendredi) 22 h 00 min - Septembre 5 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent de Roubaix23 Rue de l'Espérance, 59100 Roubaix Get Directions CalendrierGoogleCal MuMa – Musée d’art moderne André Malraux2, boulevard Clemenceau 76600 Le Havre sam29mai(mai 29)11 h 00 mindim07nov(nov 7)18 h 00 minDu merveilleux en architecture au conte photographiquePhilippe De Gobert MuMa – Musée d’art moderne André Malraux, 2, boulevard Clemenceau 76600 Le Havre Détail de l'événementDepuis le classement Unesco du centre-ville du Havre en 2005, le MuMa a accueilli une trentaine d’artistes photographes et vidéastes, français et étrangers, pour susciter et accompagner le changement du Détail de l'événement Depuis le classement Unesco du centre-ville du Havre en 2005, le MuMa a accueilli une trentaine d’artistes photographes et vidéastes, français et étrangers, pour susciter et accompagner le changement du regard porté sur cette ville reconstruite. Dans cette continuité, le musée invite cette année Philippe De Gobert (1946, Bruxelles) pour une grande exposition monographique qui nous plonge dans l’univers singulier et poétique d’un artiste féru d’architecture moderniste. Le parcours mêle ses propres photographies et maquettes à des documents d’archives qui révèlent ses références et inspirations. Du Havre devenu une véritable icône de la Reconstruction, Philippe De Gobert esquisse un autre visage, une sorte de double troublant, et réinvente l’histoire de sa renaissance. Selon le mode opératoire mis en œuvre par l’artiste, ce « conte photographique » repose sur la fabrication minutieuse de maquettes de bâtiments au 100e qui sont ensuite photographiées, les tirages étant le plus souvent exécutés dans de grands formats. Un ensemble de ces photographies de Philippe de Gobert seront ainsi exposées au MuMa, alternant des vues extérieures, des grands paysages urbains et des vues d’intérieurs havrais. Cette présentation sera précédée d’une première section dans laquelle l’artiste livre un ensemble d’objets – panneaux didactiques, maquettes et photographies – consacrés à des œuvres qui lui sont chères et qu’il présente à la manière d’un musée imaginaire. On comprend alors que celui-ci n’est pas étranger à la manière dont Philippe de Gobert a appréhendé le « sujet » havrais, non seulement sous l’angle de l’utopie, mais aussi du merveilleux inspiré par la grande épopée des traversées transatlantiques. DatesMai 29 (Samedi) 11 h 00 min - Novembre 7 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMuMa – Musée d’art moderne André Malraux2, boulevard Clemenceau 76600 Le Havre MuMa – Musée d’art moderne André Malraux2, boulevard Clemenceau 76600 Le HavreOuvert de 11h à 18h tous les jours sauf le lundi et jusqu'à 19h le week-end Get Directions CalendrierGoogleCal Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse mer02jui(jui 2)12 h 00 mindim29aou(aou 29)18 h 00 minRevue NoireExposition collectiveLes Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse, 76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse Détail de l'événementDans les années 1990, Revue Noire, bien plus qu’une publication, fut révélatrice d’une culture dynamique en Afrique. L’exposition revient sur cette manière nouvelle d’écrire et de faire découvrir les différentes Détail de l'événement Dans les années 1990, Revue Noire, bien plus qu’une publication, fut révélatrice d’une culture dynamique en Afrique. L’exposition revient sur cette manière nouvelle d’écrire et de faire découvrir les différentes formes de création contemporaine de ce continent. Elle s’accompagne d’une sélection d’œuvres d’art et principalement d’un panorama de 300 photographies de 28 photographes africains permettant de découvrir le champ et les différentes facettes historiques de la photographie africaine jusqu’au contemporain. Des artistes contemporains, tel que Joël Andrianomearisoa, mettent en espace la publication pour les Abattoirs. Photo : Anonyme, Une Saint-Louisienne, en boubou, au vent d’une rue de St-Louis, 1915-1930 ; courtesy Revue Noire © Droits réservés DatesJuin 2 (Mercredi) 23 h 00 min - Août 29 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse76 allées Charles-de-Fitte 31300 ToulouseDu mercredi au dimanche de 12h à 18h Get Directions CalendrierGoogleCal L’Espace d’art Chaillioux Fresnes 947 rue Louise Bourgeois 94260 Fresnes sam05jui(jui 5)14 h 00 minsam17jul(jul 17)19 h 00 minLa photographie et ses dérives IIExposition collectiveL’Espace d’art Chaillioux Fresnes 94, 7 rue Louise Bourgeois 94260 Fresnes Détail de l'événementPour conclure la première année d’activités en ces lieux, en novembre-décembre 2018, nous avions proposé une exposition intitulée La photographie et ses dérives. Dans le catalogue de cette manifestation, nous Détail de l'événement Pour conclure la première année d’activités en ces lieux, en novembre-décembre 2018, nous avions proposé une exposition intitulée La photographie et ses dérives. Dans le catalogue de cette manifestation, nous soulignions le caractère non exhaustif de la vision proposée par les huit photographes alors exposés. Ce deuxième volet se propose de poursuivre ce voyage dans l’univers de la création photographique, en empruntant des chemins de traverse, sans pour autant épuiser le sujet. Cette fois-ci, nous présentons les travaux de six photographes qui ont une pratique non conventionnelle de leur médium, qui le détournent de son usage habituel. Ce sont quelques-unes de ces nouvelles dérives – toujours non exhaustives – que les visiteurs sont invités à découvrir à travers des travaux dont la diversité devrait les surprendre et les convaincre de la richesse d’un médium trop souvent méprisé ou sous-estimé. Comme nous l’écrivions en 2018, c’est la présence de sens dans les œuvres qui nous a fait choisir les six plasticiens dont les travaux sont exposés. Chacun d’entre eux, à sa manière, réussit à arracher le médium photographique à son ghetto traditionnel de représentation prétendument objective de faits visuels, à en finir avec cette fatalité d’aliénation historique et sociale, pour, à l’instar des autres médiums plastiques, en faire un outil d’investigation et de remise en cause de notre monde. Pour reprendre les mots de Barthes : « il s’agit de produire – par une recherche difficile – un signifiant qui soit à la fois étranger à l’art (comme forme codée de la culture) et au naturel illusoire du référent. » Signifier plutôt que représenter… Les six artistes que nous présentons illustrent un spectre très large des pratiques photographiques contemporaines : photocollage chez Philippe Chardon, imbrication de la photographie et de la peinture chez Georges Dumas, création d’univers oniriques par détourage et superpositions d’images chez Catherine Larré, dépigmentation par grattage de la surface du tirage chez Aline Isoard, volonté de contrer le caractère multiple de la photographie chez Pilar du Breuil, recours aux techniques de la préhistoire de la photographie chez Évelyne Coutas. Les photocollages de Philippe Chardon exhalent la bonne humeur et une vision positive, ludique et souvent hilarante du monde. Là où d’autres ne voient que tourments et souffrance, il apporte sa vision exprimée avec des couleurs et des images qui pourraient servir d’illustrations pour les aventures d’Alice de l’autre côté du miroir ou pour les explorations d’autres fureteurs de rêves colorés qui, s’ils ont les pieds sur terre, ont souvent la tête dans les nuages. Mais il ne faut pas se leurrer, s’il procède ainsi ce n’est pas par inconscience. Bien au contraire, son pseudonyme est là pour nous rappeler qu’il veut nous piquer, nous rappeler que les plus belles choses peuvent irriter et contenir une dimension tragique. Il développe ainsi une pédagogie à l’opposé du dolorisme, visant à nous faire prendre conscience des aspects douloureux de notre monde par des voies dénuées de toute emphase, de tout pathos. Évelyne Coutas ne cesse d’expérimenter les frontières de la pratique photographique et ses relations avec la peinture et le dessin. Pour ce faire, elle n’hésite pas à revenir à la préhistoire de la photographie, aux clichés pris sans caméra ni objectif. Ses photogrammes sont réalisés à la lumière pure, que ce soit celle de la pleine lune ou des étoiles, plus ou moins parcimonieusement mêlée à l’éclairage artificiel résultant de l’industrie humaine. Elle peut aussi recourir au miel comme support sensible, tout comme ses ancêtres utilisaient le bitume. Elle pratique aussi l’anthotype – plus rudimentaire que le cyanotype, ces deux techniques datant de 1842 – en créant des images à partir de matériel photosensible de plantes. Devant ses travaux, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les Anthropométries d’Yves Klein, réalisées avec des pinceaux vivants. La technique est réduite à son essentiel. L’éphémère et la transformation incessante sont au cœur des préoccupations d’Évelyne Coutas. Elle cultive le flou et l’indétermination comme méthode pour susciter des interrogations chez le spectateur, provoquer le doute, donner le vertige… Les travaux de Georges Dumas échappent à toute classification. Dans ses paintographies, son matériau de départ est une prise de vue numérique qu’il traite informatiquement. Il pétrifie ses sujets dont les poses sont le plus souvent inspirées par la statuaire antique ou classique. Il leur appose aussi des petites marques carrées qui font penser aux repères que certains sculpteurs sur pierre ménagent sur leurs ébauches ou aux traces laissées par des échafaudages sur des ouvrages monumentaux. Les images retravaillées sont alors imprimées sur toile puis reprises à la peinture acrylique avec des glacis qui évoquent le travail de la laque. Les petits carrés sont alors complétés avec des ajouts de pigment qui leur donnent du relief. Les images de Georges Dumas matérialisent plusieurs ambiguïtés paradoxales. Tout d’abord l’opposition entre l’instantané, habituellement associé à la prise de vue photographique, et le long processus mis en œuvre pour aboutir au résultat souhaité. Mais aussi entre la vitalité des sujets saisis dans un présent fugitif et leur traitement qui les pétrifie, les monumentalise et leur confère cette immuabilité atemporelle que Sartre développe dans L’Être et le néant. Aline Isoard se définit ironiquement en tant que photographe gratteuse. Sa technique est complexe et minutieuse. Elle prend des clichés photographiques, les travaille sur son ordinateur, puis les imprime en haute résolution avant de se livrer à un travail de dépigmentation de certaines plages en ôtant l’encre des parties qu’elle juge inintéressantes ou de nature à nuire à l’équilibre de sa composition. Les photographies sont prises depuis le siège du passager à l’avant d’une automobile à l’arrêt ou roulant. La position dans l’habitacle d’un véhicule offre plusieurs points de vue, en avant, en arrière ou latéralement, à travers les fenêtres que sont le pare-brise, la lunette arrière, les rétroviseurs et les portières. Le travail de grattage élimine l’essentiel des autres détails, ne laissant subsister que quelques traces du tableau de bord, du monogramme, des vignettes ou du volant, juste pour rappeler le contexte de la prise de vue. Dans ces prises de vue, les apparitions fugaces et inattendues cherchent à être des témoins et non des voyeurs. La présentation linéaire des images incite aussi le visiteur à une déambulation dynamique en contrepoint au déplacement du véhicule, pour construire une narration dont la clé d’interprétation lui appartient. Les productions de Catherine Larré se situent aux antipodes de la grandiloquence de certains courants de la photographie contemporaine qui veulent faire de cet art un digne successeur du genre de la grande peinture d’histoire. Catherine Larré collecte des images, souvent de sujets insignifiants, qu’elle archive pour former un catalogue dans lequel elle puise la matière première pour ses compositions. Elle y choisit des clichés, les détoure, les découpe, les altère, les colle, les superpose, les projette, les suspend pour constituer de fragiles et subtiles constructions qu’elle photographie. Dans les œuvres résultantes, baignées dans une atmosphère simultanément onirique et menaçante, il est souvent question d’enfance, de fluides, de dissolution des images, de perméabilité entre la réalité et la fiction. Elles illustrent pleinement le concept freudien d’Unheimliche, cette inquiétante étrangeté, ce malaise né d’une rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne. Au-delà de l’apparente joliesse de ses clichés, Catherine Larré laboure des terres plus profondes, nous parle de mort et de résurrection, de disparition et de réapparition, de transformation, de destruction et de reconstruction, de renouvellement et de perpétuation… Tous thèmes relatifs au cycle de la vie et de la mort qui sont au cœur de la réflexion des grands mystiques… Après s’être intéressée à des sujets à caractère social – prostitution, solitude, souffrance, racisme, féminisme, lieux désaffectés, peur de l’avenir… –, Pilar du Breuil s’est récemment penchée sur des peintres majeurs de l’histoire de l’art : Caravage, Rembrandt et Goya. Il ne s’agit pas de relectures des travaux de ces grands maîtres, mais d’une immersion dans leur art. Dans ces séries, elle abandonne la notion de tirages multiples pour faire de chacune de ses œuvres une pièce unique, intervenant avec des dentelles, du crochet, des tulles, des fils de laine et de la peinture acrylique… Elle remet ainsi en cause la notion, développée par Walter Benjamin, de reproductibilité technique qui a longtemps prévalu dans le domaine de la photographie afin de lui redonner toute son aura perdue. Philippe Chardon – Évelyne Coutas – Georges Dumas – Aline Isoard – Catherine Larré – Pilar du Breuil Photo : © Catherine Larré DatesJuin 5 (Samedi) 1 h 00 min - Juillet 17 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuL’Espace d’art Chaillioux Fresnes 947 rue Louise Bourgeois 94260 Fresnes Get Directions CalendrierGoogleCal Institut du Monde Arabe - Tourcoing9, rue Gabriel Péri 59200 Tourcoing dim06jui(jui 6)10 h 00 mindim22aou(aou 22)17 h 00 minMon ami n'est pas iciExposition collectiveInstitut du Monde Arabe - Tourcoing, 9, rue Gabriel Péri 59200 Tourcoing Détail de l'événementDepuis la nuit des temps, les circulations de population, les échanges culturels et commerciaux dessinent en Afrique des espaces multiples et partagés. À l’occasion de la Saison Africa2020, l’IMA-Tourcoing explore Détail de l'événement Depuis la nuit des temps, les circulations de population, les échanges culturels et commerciaux dessinent en Afrique des espaces multiples et partagés. À l’occasion de la Saison Africa2020, l’IMA-Tourcoing explore cette notion en l’abordant sous l’angle des migrations humaines contemporaines. Cette exposition réunit huit jeunes photographes issus de cette région du monde qui interrogent la présence permanente ou provisoire de populations issues d’Afrique subsaharienne au sein des pays de l’Afrique septentrionale. Dans une recherche très ouverte, confiée au photographe Bruno Boudjelal, cette présentation cherche à susciter l’émergence de récits et de regards où s’expriment des présences, parfois souterraines, de communautés en mouvement ou en cours d’installation. Il ne s’agit pas de reportages mais de regards subjectifs issus du coeur de la société. Faite d’images et de mots, l’exposition exprime des positions artistiques et les témoignages de ces exilés. Une géographie émerge : Maroc, Algérie, Mauritanie, Libye, Égypte, Soudan, Érythrée, portée par les travaux de photographes exposés souvent pour la première fois en France. Cette exposition, à travers les regards de huit photographes originaires d’Afrique du Nord ou y vivant, nous amène à nous intéresser à cette question de l’autre, celui qui n’est pas du pays, qui ne parle pas la même langue, qui n’a pas la même couleur de peau… Ils nous parlent de la présence, dans ces pays d’Afrique souvent dite « blanche », de l’Afrique dite « noire ». Bien sûr, cette présence n’est pas récente. Cela fait des siècles qu’elle existe et que les échanges sont multiples et divers, commerciaux, migratoires, conflictuels… Que ce soit pour nous parler d’une présence inscrite dans le long temps de l’histoire, ou dans le temps présent, réunir ces travaux photographiques n’a pas été aisé. Tout d’abord, à ma connaissance, peu de photographes d’Afrique du Nord travaillent sur ces thématiques. Alors qu’une telle exposition nécessite un travail sur le terrain, pour aller chercher et faire des rencontres directement sur les lieux concernés, cela a été rendu impossible par les contraintes sanitaires liées à la pandémie, et les conflits armés comme en Lybie. Heureusement, les ateliers effectués ces dernières années à Alger, à Alexandrie, ou encore ma participation à un jury pour l’AFAC (Arab Fund for Art and Culture) à Beyrouth m’ont été d’un grand apport pour identifier des photographes et leur faire proposition de participer à cette exposition. Tous, à travers leur travail, ont décidé d’aller à la rencontre de celui qui n’est pas d’ici, celui que l’on ne voit pas, celui à qui l’on ne parle pas, pour témoigner de sa vie. Ils nous disent ainsi qui est cet autre, ce qu’il ressent et les raisons de sa présence à cet endroit. Qu’il soit un migrant en attente d’une possibilité de passage en Europe ou encore un migrant qui, devant l’impossibilité de continuer son voyage, a décidé de tenter de s’installer là où il est, qu’il soit venu étudier ou chercher du travail, les raisons sont multiples et bien plus diverses que ce que l’on peut imaginer. Tous ces travaux sont des tentatives de nous faire connaître qui sont ces étrangers auxquels on ne prête aucune attention et qui, pourtant, sont des hommes et des femmes remplis d’humanité et de rêves. Ces histoires viennent questionner ce que nous tous pouvons souvent ressentir envers l’autre, notre indifférence à la différence. – Bruno Boudjelal, photographe et commissaire de l’exposition Avec : Salih Basheer, Hana Gamal, Nada Harib, Lola Khalfa, Seif Kousmate, Sinawi Medine, Malik Nejmi et Abdo Shanan DatesJuin 6 (Dimanche) 21 h 00 min - Août 22 (Dimanche) 4 h 00 min(GMT-11:00) LieuInstitut du Monde Arabe - Tourcoing9, rue Gabriel Péri 59200 Tourcoing Institut du Monde Arabe - Tourcoing9, rue Gabriel Péri 59200 TourcoingOuvert le samedi de 10h à 17h Get Directions CalendrierGoogleCal Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin dim06jui(jui 6)14 h 00 mindim03oct(oct 3)18 h 00 minUn monde imparfaitGilles CaronLe Point du Jour, centre d’art/éditeur, 107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Détail de l'événement« Il n’y a aucune raison pour que ce monde imparfait et ennuyeux qui m’a été donné à la naissance, je sois obligé de l’assumer et de l’améliorer dans la Détail de l'événement « Il n’y a aucune raison pour que ce monde imparfait et ennuyeux qui m’a été donné à la naissance, je sois obligé de l’assumer et de l’améliorer dans la mesure de mes moyens. On subit toujours, mais de diverses façons. Ne rien faire, c’est désolant. Jouer un rôle, c’est prendre son siècle en main, en être imprégné tout entier. » Gilles Caron, lettre à sa mère, 6 mai 1960. Comment se situer, vivre et agir dans un « monde imparfait » ? Telle est la question que se pose le jeune Gilles Caron, alors appelé à faire son service militaire pendant la guerre d’Algérie. Devenu reporter au sein de l’agence Gamma, il photographiera entre 1967 et 1970 nombre des conflits de son époque, jusqu’à sa disparition au Cambodge, à l’âge de trente ans. L’exposition, accompagnée d’un livre publié par Le Point du Jour en novembre 2020, propose un parcours à travers quelques-uns de ses reportages les plus célèbres, comme Mai 68 à Paris ou la guerre du Biafra, mais aussi d’autres moins connus, tels que l’anniversaire du Printemps de Prague ou la rébellion armée au Tchad. Consacrée à un reportage, chaque partie de l’exposition présente, autour d’une photographie emblématique de Gilles Caron, une trentaine de ses images et certains des magazines où elles ont été publiées à l’époque. Ce faisant, les historiens de la photographie Guillaume Blanc, Clara Bouveresse et Isabella Seniuta, commissaires de l’exposition, éclairent le contexte historique et les conditions de production de ces images, ainsi que leur diffusion par la presse à laquelle elles étaient destinées. Relue ainsi sous l’angle de ses ambivalences, l’œuvre de Gilles Caron traduit la complexité à rendre compte de ce « monde imparfait » dont il choisit, en tant que photoreporter, d’« être imprégné tout entier ». Les commissaires Guillaume Blanc prépare une thèse à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur l’idée d’une « civilisation de l’image » dans la France des années 1950- 1970. Ses publications récentes incluent une contribution à Icônes de Mai 68. Les images ont une histoire (BnF, 2018) et un article dans la revue Transbordeur. Photographie, histoire, société en 2019. Clara Bouveresse est maîtresse de conférences à l’université d’Evry Paris-Saclay. Elle est notamment l’autrice d’Histoire de l’agence Magnum. L’art d’être photographe (Flammarion, 2017) et de Femmes à l’œuvre, femmes à l’épreuve. Eve Arnold, Abigail Heyman, Susan Meiselas (Arles, Actes Sud, 2019), catalogue d’une exposition présentée aux Rencontres d’Arles. Isabella Seniuta est l’autrice d’une thèse sur l’histoire du « Eye Club », un réseau d’acteurs qui façonnèrent dans les années 1960-1980 le marché naissant de la photographie entre Paris et New York. Elle donne actuellement un cours d’art contemporain à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le livre Gilles Caron, un monde imparfait Textes de Guillaume Blanc, Clara Bouveresse et Isabella Seniuta Format : 20 x 25 cm (broché) 70 photographies en noir & blanc et en couleurs 112 pages 28 € Photo : © Gilles Caron, Manifestante républicaine, Derry, août 1969 DatesJuin 6 (Dimanche) 1 h 00 min - Octobre 3 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-CotentinOuvert du mercredi au vendredi, de 14h à 18h Samedi et dimanche, de 14h à 19h - Entrée libre Get Directions CalendrierGoogleCal Photo de couverture : Manifestante républicaine, Derry, Août 1969 © Gilles Caron Marque-page0
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