Les lauréates 2024 des Bourses d’aides à la création du festival ‘Les Femmes s’exposent’ révélées 9 décembre 2024
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 29 novembre 2024
Du côté des galeries : Heidi Bucher, Jacqueline de Jong, Simone Breton & friends, Photo days… 12 décembre 2024
Art Antwerp 2024 : Maurice Verbaet Gallery « Masters of Antwerp », Interview Sibylle Cosyn, directrice 11 décembre 2024
L'Invité·e Le galeriste Jehan de Bujadoux, est notre invité La Rédaction8 novembre 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour cette rentrée et pour le lancement de ce grand mois de la photographie, nous accueillons Jehan de Bujadoux, le tout nouveau directeur de la Galerie Esther Woerdehoff à Paris ! Galerie qui vient d’inaugurer sa nouvelle exposition collective intitulée « Esprit Urbain » et qui rassemble 21 photographes de toutes générations et tous profils confondus. Jusqu’à vendredi Jehan vous accompagnera avec une carte blanche éditoriale singulière, il sera question de Paris Photo évidemment – qui ouvre ses portes mercredi – mais pas uniquement… En attendant, nous vous proposons de faire sa connaissance à travers son portrait chinois ! Jehan de Bujadoux est formé en histoire de l’art à l’École du Louvre, en photographie à l’ENS Louis-Lumière puis en expertise et droit du marché de l’art. Après quelques années auprès du papetier allemand Hahnemühle, il se forme à l’expertise judiciaire et privée avec l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle avec qui il collabore avant de rejoindre la galerie Fisheye puis de prendre, cette année, la direction de la Galerie Esther Woerdehoff. Il est membre d’honneur du collectif France PhotoBook et co-fondateur d’Unique, une initiative visant à promouvoir le développement des techniques alternatives de tirages photographiques. Le portrait chinois de Jehan de Bujadoux Si j’étais une œuvre d’art : J’espère que je serais bien encadrée – j’ai des contacts à vous donner, si jamais. Si j’étais un musée : Un musée avec une collection d’art égyptien. J’ai une passion pour l’égyptologie depuis que je suis enfant. Si j’étais un artiste : Je préfère travailler avec les artistes, plutôt que d’en être un. Si j’étais un livre : Elle est dure celle là, j’aime tellement les livres. Le livre de Nobuyoshi Araki, Chiro Ai Shi (pas Chiro mon amour). Je le regarde rarement, car il me bouleverse à chaque fois mais je ne m’en séparerai jamais, c’est un peu un comble pour un livre sur le deuil. Si j’étais un film : The clock de Christian Marclay – c’est un film que j’ai découvert pendant mes études et que j’ai eu la joie de redécouvrir à la fondation LUMA cet été. J’y suis retourné deux fois juste pour voir ce film. Si j’étais un morceau de musique : J’écoute souvent Jamie XX. Il a fait la musique de Tree of Codes, c’est un ballet, chorégraphié et mis en scène par Wayne Mc Gregor avec une scénographie d’Olafur Eliasson. C’était merveilleux. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : J’ai une photographie de Gertrude Käsebier, que j’aime énormément. Je la regarde tous les jours. Si j’étais une citation : Je n’aime pas les citations. J’ai toujours le sentiment qu’elles servent à bâcler une discussion ou à créer de la profondeur là ou il n’y en a pas. Si j’étais un objet : Je passe beaucoup de temps sur mon téléphone, peut-être que si j’étais un téléphone, je passerais moins de temps dessus, du coup. Si j’étais une expo : Esprit Urbain jusqu’au 18 décembre au 36 rue Falguière 75015. Ouvert du mercredi au samedi 12h-19h. Si j’étais un lieu d’inspiration : Des murs blancs, pas de fenêtres, peu de meubles. Oui, comme une galerie par exemple. Venez voir. Si j’étais un breuvage : Un Pac à l’eau à Mon bar pendant les Rencontres d’Arles. C’est tellement formidable d’avoir ce festival si près de nous. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Jehan de Bujadoux : Sérieusement drôle (mardi 9 novembre 2021) • Carte blanche à Jehan de Bujadoux : Paris Photo, la semaine (mercredi 10 novembre 2021) • Carte blanche à Jehan de Bujadoux : France PhotoBook (jeudi 11 novembre 2021) • Carte blanche à Jehan de Bujadoux : Paris Photo, le week-end (vendredi 12 novembre 2021) EXPOSITIONS EN COURS À LA GALERIE Galerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 Paris jeu28oct(oct 28)12 h 00 minven24déc(déc 24)19 h 00 minEsprit UrbainExposition collectiveGalerie Esther Woerdehoff, 36 rue Falguière, 75015 Paris Détail de l'événementL’Exposition Esprit Urbain vous plonge dans les villes à hauteur de leurs habitants au travers du regard de vingt artistes des années 1950 à aujourd’hui. « La ville existe en masse Détail de l'événement L’Exposition Esprit Urbain vous plonge dans les villes à hauteur de leurs habitants au travers du regard de vingt artistes des années 1950 à aujourd’hui. « La ville existe en masse et se disperse en grains, en gramen, mais ce qui lève et relève ces grains, les bat, les fait tournoyer, c’est la palpitation lumineuse des êtres qui la parcourent, ce sont les parcours eux-mêmes. » Jean-Christophe Bailly Chacune des œuvres de l’exposition « Esprit urbain » est l’un de ces grains dont parle Jean-Christophe Bailly. Un réceptacle de potentialités en germe, qui sont autant d’expériences de la ville prêtes à éclore. À travers les œuvres de vingt-et-un artistes, cette exposition pose la question de ce qu’est la « vie » d’une ville. Qu’elle soit panoramique ou parcellaire, l’image de l’espace urbain est constamment investie d’une charge vitale, même quand l’humain s’y soustrait. La ville est un corps, avec son système nerveux et ses membres, qui, comme chaque être, est parcouru par l’étonnant paradoxe d’être habité par la stabilité et la mouvance, l’identité et le changement. Elle est pluralité, communauté de destins et soumise aux aléas des vies qui l’habitent. C’est dans cette confrontation à cet autre qu’est l’espace urbain que s’inscrivent les œuvres exposées. Qu’elle soit décor ou sujet de l’œuvre, la ville est cette masse aux contours flous et insaisissables à laquelle nous sommes confrontés, y compris les non citadins. Car la ville contemporaine déborde et ne cesse de se propager selon une logique agglutinante. Le parcours de l’exposition « Esprit urbain » s’articule ainsi autour d’œuvres qui saisissent les différentes façons d’être d’une ville. De Beyrouth, à New York, en passant par Paris, Séoul et Alger, les villes se racontent et nous font entrevoir ce qui les anime. La ville devient ainsi un terrain de jeu pour adolescents frondeurs, sous l’objectif de Stephen Shames à New York, et pour de jeunes enfants immortalisés par Édouard Boubat dans un jardin parisien. Elle fait rêver en grand lorsqu’elle est contemplée avec grâce par Louis Stettner. D’autres fois, elle est dans l’attente, en retrait, laissant ses habitants surgir timidement de l’opacité urbaine, à l’image des scènes de rue capturées par Chervine. Dans les œuvres de Dinah Diwan, la ville est cette-fois bricolée et adopte les contours d’une cartographie émotionnelle. Donner la possibilité à la ville de se raconter signifie également laisser s’exprimer sa confrontation avec la radicalité de l’architecture. Qu’ils deviennent des motifs picturaux chez Stéphane Couturier et Youcef Krache, ou qu’ils dentellent le ciel et le le bitume chez Jason Langer et Algimantas Kezys, les bâtiments construisent la syntaxe de l’espace urbain. D’autres artistes, à l’instar de Kourtney Roy et Michael von Graffenried, ont souhaité montrer la ville comme le théâtre de situations absurdes, dans lesquelles l’humain est en décalage avec l’urbanité qui l’entoure. L’entrée dans ce qui fait palpiter une ville peut aussi se faire à l’échelle de fenêtres ou de grandes baies vitrées, comme c’est le cas dans les images voyeuristes de Gail Halbert Halaban. L’image d’une ville peut aussi montrer ce qui ne se voit pas, comme lorsque Thierry Cohen saisit la pollution lumineuse qui masque les étoiles au-dessus de Paris. D’autres fois, la ville laisse entrevoir la possibilité d’une fuite. Ces quelques instants suspendus, comme le montre Arthur Tress, semblent alors nous dire qu’il est possible d’échapper à son tumulte. – Elisa Bernard Avec : Bruno Barbey, Edouard Boubat, Chervine, Thierry Cohen, Stéphane Couturier, Dinah Diwan, Jérôme Dubois, Michael von Graffenried, Gail Albert Halaban, Léon Herschtritt, Simone Kappeler, Aligmantas Kezys, Thomas Klotz, Youcef Krache, Jason Langer, Kourtney Roy, Stephen Shames, Takeshi Shikama, Louis Stettner & Arthur Tress. Photo : Manhole © Kourtney Roy DatesOctobre 28 (Jeudi) 23 h 00 min - Décembre 24 (Vendredi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 Paris Galerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 ParisOuvert du mercredi au samedi, de 12h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Esther Woerdehoff - Suisserue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, Suisse sam06nov(nov 6)10 h 00 min2022mer12jan(jan 12)18 h 00 minLe Temps du souvenirFLOREGalerie Esther Woerdehoff - Suisse, rue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, Suisse Détail de l'événementLa première exposition de l’artiste en Suisse FLORE vous fait découvrir les photographies poétiques issues de l’Odeur de la nuit était celle du Jasmin et de Maroc, un temps suspendu. Détail de l'événement La première exposition de l’artiste en Suisse FLORE vous fait découvrir les photographies poétiques issues de l’Odeur de la nuit était celle du Jasmin et de Maroc, un temps suspendu. DatesNovembre 6 (Samedi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Mercredi) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Esther Woerdehoff - Suisserue Marguerite-Dellenbach 3 , 1205 Genève, Suisse Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Jehan de Bujadoux, nouveau directeur de la Galerie Esther Woerdehoff à Paris Favori1
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