Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025
Partager Partager Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, le directeur adjoint du mudac et commissaire d’exposition Marco Costantini présente le dernier ouvrage du photographe suisse Olivier Christinat, lauréat du prix Alfred Latour 2021. Cet ouvrage édité chez Actes Sud est intitulé « Pas un jour sans une nuit ». Marco Costantini a souhaité apporter un focus particulier à cet artiste dont il suit la carrière depuis plus de 25 ans. En été 202, le jury du prix Alfred Latour, réuni à Paris dans les locaux des Éditions Actes Sud, a décidé après délibérations et à l’unanimité de retenir le projet du photographe suisse Olivier Christinat, Pas un jour sans une nuit. Un an après, c’est donc l’ouvrage du même nom qui sort en librairie, édité par Actes Sud et accompagné d’un texte tout en finesse de Julie Enckell. En parcourant les pages de l’ouvrage, je constate rapidement qu’il ne s’agit pas uniquement de la présentation d’une nouvelle série d’images. Au contraire, c’est ici une construction toute autre. Plusieurs séries se retrouvent associées comme pour démontrer que le travail d’Olivier Christinat suit depuis dix ans une quête inlassable et précise même si les vues animées de villes japonaises, de plages italiennes ou celles plus vide de toute présence humaine des forêts suisses semblent distinctes. Venezia, 2017 © Olivier Christinat Osaka, 2018 © Olivier Christinat Divina commedia inferno © Olivier Christinat Ce sont probablement les pages illustrées de ses dessins, nouvelle pratique pour l’artiste, et de celles présentant des écrans gris qui, à y regarder de plus près, offrent l’entièreté de textes tels que la Divine Comédie, l’Énéide, Alice au pays des merveilles ou encore Les Fleurs du mal. Sans titre, juillet 2021 © Olivier Christinat Entre les pages d’images et celles des dessins et textes littéraires, c’est une relation à la distance qui s’instaure. En effet, voilà bientôt dix ans qu’Olivier Christinat s’éloigne suffisamment de son sujet pour en réduire au maximum toute perspective. Les espaces se retrouvent alors similaires à celui de la page qui désormais témoignent de cet être au monde, bidimensionnels. C’est cette transformation purement optique que permet le zoom en ramenant à nous ce qui est loin et créant ce que l’on nomme l’effet bokeh. Berlin, 2019 © Olivier Christinat Venezia, 2017 © Olivier Christinat Londres, 2015 © Olivier Christinat Berlin, 2019 © Olivier Christinat Les fleurs du mal, Baudelaire © Olivier Christinat À l’inverse, les textes présents dans l’ouvrage sont considérablement éloignés de nous, rendant quasi impossible leur lecture. Réduits désormais à une page-image, ces textes, qui ont tous en commun de présenter une vue du monde transformée, sublimée ou poétisée, opère ce que Julie Enckel décrit avec justesse dans sa propre analyse comme une convocation de tous les sens pour « faire image ». Lausanne, 2018 © Olivier Christinat Au miroir d’Alexandre Calame, 2018 © Olivier Christinat Shin, Osaka, Japon, 2013 © Olivier Christinat Sans titre, dessin, 2019 © Olivier Christinat L’ouvrage d’Olivier Christinat devient alors au final autant un livre photographique que la partition de sa vision du monde, secouée dans la durée par des événements musicaux. L’éloignement et le cadrage permettent alors paradoxalement une condensation du monde afin de le rendre encore plus visible. Olivier Chrisitnat le dit lui-même dans l’ouvrage, il « entend » le visible. https://www.olivierchristinat.com/ https://www.actes-sud.fr/catalogue/arts/pas-un-jour-sans-une-nuit Marque-page0
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
L'Invité·e Carte blanche à Adélie de Ipanema : Eloïse Labarbe-Lafon & Alexander Gronsky Pour sa quatrième et exceptionnellement cinquième, carte blanche, notre invitée de la semaine, Adélie de Ipanema, a choisi de nous présenter deux ...
L'Invité·e Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 Pour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Adélie de Ipanema, la directrice de Polka, a choisi de revenir sur ...
Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025