Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025
Partager Partager L’exposition est une coproduction avec la Cité de la dentelle et de la mode de Calais qui en a présenté une première occurrence en 2023. A l’occasion de cette version parisienne, Elsa Janssen, directrice du musée Yves Saint Laurent Paris, invite la curatrice Anne Dressen (Musée d’art moderne de Paris), en tant que conseillère artistique, à porter son regard sur la transparence chez Yves Saint Laurent. La grande force de cet opus est le dialogue opéré avec des artistes modernes et contemporains et des pièces iconiques du vestiaire du créateur. Robe portée par Ewa Meissner, collection haute couture automne-hiver 1993 Photographie de Claus Ohm © Yves Saint Laurent © Claus Ohm – DR Parmi la quarantaine de pièces textiles présentées se retrouvent des créations iconiques de l’histoire de la révélation du corps féminin chez Yves Saint Laurent, telle que la première blouse seins nus du printemps–été 1968 ou la Nude Dress de la collection suivante, ainsi que des pièces plus inédites, pour certaines issues des collections SAINT LAURENT rive gauche. En regard, des éléments inédits du processus créatif sont présentés, tels que les patrons sur calque et une série de dessins d’Yves Saint Laurent inspirés par les peintures de Goya. L’exposition, articulée en 5 sections, rend visible la poésie artistique et sensible d’Yves Saint Laurent: sa rébellion créative contre les interdits mouvants de la société reste plus que jamais inspirante aujourd’hui. Robe portée par Tracy Trinita, collection haute couture printemps-été 1999Photographie de Guy Marineau © Yves Saint Laurent © Guy Marineau Pour les œuvres modernes et contemporaines : des dessins d’Anne Bourse, des photographies de Man Ray, un film des frères Lumière figurant une chorégraphie de Loïe Fuller, et une peinture de Francis Picabia – ponctuent aussi le parcours. Yves Saint Laurent qui n’hésita pas à se dévêtir lui-même pour une campagne publicitaire en 1971, travaille au plus près du corps des femmes qu’il révèle dans des jeux de transparence audacieux, mais respectueux. Cette entrée en matière de l’exposition décline plusieurs tissus de prédilection du couturier, comme autant d’instruments du dévoilement de la puissance et de la beauté des femmes. L’organza est caractérisé par sa texture fine et son aspect rigidifié légèrement brillant. Ce voile de soie est notamment employé comme support des créations brodées à l’image de la robe de la collection printemps-été 1966. La Cigaline® est une étoffe très fine, à l’aspect crêpé assez raide, voire crissant, en référence aux ailes de cigale, utilisée par Yves Saint Laurent depuis 1968, notamment pour le smoking-bermuda. Robe du soir Collection haute couture printemps-été 1966 Photographie de Richard Avedon, parue dans Vogue (Etats-Unis), mars 1966 © Yves Saint Laurent La dentelle, appréciée pour ses effets ajourés et la délicatesse de ses dessins, mêle érotisme et élégance dans la collection automne-hiver 1970. Le tulle est un tissu plus ou moins souple, à la maille apparente qui peut former de véritables volumes lorsqu’il est utilisé en épaisseurs cumulées. La mousseline, enfin, fascine Yves Saint Laurent pour sa finesse et son tombé vaporeux. Déjà essentielle dans la Nude Dress de 1968, il s’en sert aussi en 2002 pour sa dernière collection, de même que dans ses collections prêt-à-porter, à l’instar du modèle «Je suis Belle» de la collection automne-hiver 1988. Ainsi, ces étoffes créent chacune des effets de transparence spécifiques et participent de l’expression du génie créatif d’Yves Saint Laurent Relire mon interview avec Anne Dressen au Musée d’art moderne à l’occasion de l’exposition « You, Œuvres de la collection Lafayette Anticipations » en 2019. INFOS PRATIQUES : Yves Saint Laurent Transparences Le pouvoir des matières Jusqu’au 25 août 2024 Musée Yves Saint Laurent 5 avenue Marceau 75008 Paris Musée Yves Saint Laurent Paris (museeyslparis.com) Marque-page0
Freddy Coudray, Président de l’association Festival de l’image / Les Photographiques, est notre invité
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
L'Invité·e Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 Pour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Adélie de Ipanema, la directrice de Polka, a choisi de revenir sur ...
Interview Art Contemporain « There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière J’avais rencontré Barbara Cuglietta au Musée Juif en 2021, je la retrouve à la fin d’un premier cycle autour d’un geste curatorial ...
Actu Art Contemporain Mudam Luxembourg : Eleanor Antin, Nouvel accrochage des collections, Tiffany Sia
Actu Art Contemporain Saison transatlantique au Palais de Tokyo : « ECHO DELAY REVERB : Art américain, pensées francophones »
Actu Art Contemporain « Chromoscope » à la Cité de l’architecture : Interview Matthieu Poirier, commissaire
Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025