Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
L’exposition CACTUS au Nouveau Musée National de Monaco, entre science, art et politique. Interview Laurent Le Bon 1 jour ago
Biennale des Arts et de l’Océan, Nice : Interview Hélène Guenin, commissaire, directrice de la Fondation Yves Klein 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa deuxième carte blanche, notre invité·e, l’artiste GLADYS, nous parle de sa passion pour le portrait, une pratique qui complète son goût pour l’éclectisme. L’éclectisme est bien le mot qui caractérise le plus le travail de GLADYS. C’est de là qu’elle puise toute sa force, mais c’est aussi malheureusement sa faiblesse dans un marché de l’art très standardisé, ses œuvres ont des difficultés à trouver leur place. L’inclassable ! Un amer revers de la médaille, car c’est justement cet éclectisme qui lui permet d’alimenter sa curiosité et sa création. Plus que l’architecture par exemple, j’ai toujours préféré photographier les gens ou leurs traces, leur vécu, leurs rêves… En 1993, à l’occasion d’une importante commande de portraits pour la Maison de la culture de Bourges j’ai photographié des centaines de personnes anonymes. J’ai commencé à m’interroger alors sur la représentation du visage. Tête, archéologie du présent © GLADYS Tête, archéologie du présent © GLADYS Tête, archéologie du présent © GLADYS Très marquée par la culture méditerranéenne, j’ai construit un ensemble de portraits à l’instar des bustes de statues antiques Tête, archéologie du présent publié en 2004 aux éditions Filigranes. Parallèlement à ce travail, mon expression est devenue plus minimaliste et concentrée dans la série Le visage et l’envers concrétisée par une exposition à la Maison des Arts d’Évreux en 2002 et la publication d’un catalogue, mon exploration m’a amenée à concevoir au final une tête à l’envers. Le visage mis à l’envers a perdu ses codes de reconnaissance, et étrangement celui-ci devient un paysage de chair, une planète dans l’univers. L’envers du visage © GLADYS L’envers du visage © GLADYS L’envers du visage © GLADYS Je suis considérée la plupart du temps comme une artiste éclectique, inclassable, pas de celles à qui l’on peut passer facilement des commandes, tant mon travail est animé par des sources d’inspiration différentes. C’est ma force de partir d’un endroit où l’on ne m’attend pas. Une fois l’ouvrage Tête, archéologie du présent publié, d’autres personnes qui auraient pu être des modèles attiraient mon regard, mais cela ne m’a jamais intéressée de répéter le même motif indéfiniment. Mes séries sont courtes, une fois le sujet et l’idée mise en forme, à quoi bon la répétition ? cela devient alors un système qui ne m’intéresse pas. J’ai besoin de passer à autre chose, de découvrir et poursuivre une autre piste. Je ne suis pas de celles qui poursuivent toute leur vie la même obsession. C’est tout l’inverse, j’aime montrer les différentes facettes des choses qui me touchent. L’unité dans mon travail est une évidence qui s’est révélée à l’occasion de rétrospectives dans lesquelles j’ai réuni des décennies de photos en exposition, ou lorsque j’ai travaillé sur la maquette et la mise en page dans ma monographie « GLADYS » qui vient de paraître aux éditions Contrejour. Ainsi les images pourtant séparées par des années d’écart à la prise de vues, et issues de différentes sources d’inspiration se rejoignent dans mon travail, s’accordent et s’enrichissent l’une l’autre dans les doubles pages en vis-a-vis. Rétrospectivement mon univers trouve son unité et sa cohérence en prenant des formes très diverses. Mon regard trouve toujours un point d’ancrage qui me ressemble. Gens de Bourges, body building © GLADYS Gens de Bourges, escrime © GLADYS Gens de Bourges, nageuse © GLADYS Jusqu’au 25 août, nous pourrons découvrir quelques portraits de sportifs de Gens de Bourges dans l’exposition Histoires de sport conçue par le Jeu de Paume et la MPP qui se déroule actuellement au Cellier de Reims. Le Cellier4bis Rue de Mars, 51100 Reims ven24mai(mai 24)14 h 00 mindim25aou(aou 25)18 h 00 minHistoires de sportsExposition collectiveLe Cellier, 4bis Rue de Mars, 51100 Reims Détail de l'événementÀ l’occasion des Jeux olympiques de 2024 à Paris‚ le Jeu de Paume présente dans le cadre d’un partenariat avec Reims‚ ville labellisée « Terre de Jeux », l’exposition « Histoire de Sports » Détail de l'événement À l’occasion des Jeux olympiques de 2024 à Paris‚ le Jeu de Paume présente dans le cadre d’un partenariat avec Reims‚ ville labellisée « Terre de Jeux », l’exposition « Histoire de Sports » au Cellier. Regroupant une trentaine d’auteurs‚ cette exposition propose un regard sur la manière dont les photographes ont saisi‚ depuis la fin du XIXe siècle‚ les gestes et les lieux du sport dans des pratiques amateurs ou professionnelles. Réalisée en collaboration avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP)‚ elle rassemble‚ à partir de ce fonds‚ une sélection de tirages originaux et modernes par de grands noms tels que André Kertész‚ Jacques-Henri Lartigue‚ Paul Nadar‚ Marie- Paule Nègre‚ René-Jacques‚ Bruno Réquillart… Commissaires de l’exposition : Matthieu Rivallin‚ inspecteur-conseiller de la création artistique‚ adjoint à la responsable du département de la photographie de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) Pia Viewing‚ commissaire-chercheuse au Jeu de Paume‚ assistée de Loriane Bonnet Photographies de Jules Antoine Alain Balmayer Luc Choquer René Desclée Gilles Ehrmann Renée Falcke Faut Voir Amélie Galup Jean Gaumy Gladys André Kertész François Kollar Xavier Lambours Jacques-Henri Lartigue Gustave-William Lemaire Guy Le Querrec Jean Mounicq Paul Nadar Marie-Paule Nègre Roger Parry Jean Pottier René-Jacques Bruno Réquillart Jean Roubier Lucien Roy Hervé Tardy Gérard Uféras Raymond Voinquel Martine Voyeux Émile Zola Un album édité par le Jeu de Paume en collaboration avec la Média- thèque du Patrimoine et de la Photographie (MPP) est publié à l’occasion de l’exposition‚ et distribué par les presses du réel dans les librairies de Reims. Photo : À fleur d’eau, 2000, Marie-Paule Nègre, © Donation Marie-Paule Nègre, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo Dates24 Mai 2024 14 h 00 min - 25 Août 2024 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Cellier4bis Rue de Mars, 51100 ReimsOther Events Le Cellier Get Directions CalendrierGoogleCal INFOS PRATIQUES GLADYS Éditions Contrejour 24 x 30 cm, 152 pages 45 euros https://www.editions-contrejour.com/ Marque-page0
L'Edition Les yeux de Gaza : le dernier témoignage de Fatma Hassona À partir du 24 septembre prochain, vous pourrez découvrir en librairie le nouvel ouvrage publié par les éditions Textuel, « Les yeux de ...
L'Interview Carte blanche à Coline Miailhe : Entretien avec Alice Delanghe Pour sa première carte blanche, notre invité·e de la semaine, Coline Miailhe, Directrice du Bus – espace culturel, a choisi de donner ...
L'Invité·e Coline Miailhe, Directrice Le Bus – espace culturel, est notre invitée Nous entamons cette nouvelle semaine et nous sommes très heureux·ses d’être accompagné·es de Coline Miailhe, Directrice du Bus – espace culturel, dans ...
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
L’exposition CACTUS au Nouveau Musée National de Monaco, entre science, art et politique. Interview Laurent Le Bon 1 jour ago
Biennale des Arts et de l’Océan, Nice : Interview Hélène Guenin, commissaire, directrice de la Fondation Yves Klein 4 jours ago