The Analog Club, espace dédié à la photographie argentique, est notre invité

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Portraits d’enfance : Anna, Choucri, Clément, Léopold et Lou The Analog Club (de gauche à droit et de haut en bas)

Cette semaine, nous avons le plaisir d’accueillir non pas un·e, ni deux, mais toute l’équipe de The Analog Club dans notre rubrique L’Invité·e ! Ce nouveau lieu, installé en plein cœur de Ménilmontant à Paris, est entièrement dédié à la photographie argentique. Galerie, librairie, laboratoire… cet espace singulier et atypique réunit les passionné·es et amoureux·ses des procédés analogiques. Jusqu’à vendredi, Anna, Choucri, Clément, Léopold et Lou nous accompagneront en partageant des rencontres et des photographes coups de cœur. Mais aujourd’hui, commençons par faire connaissance à travers leur portrait chinois… à huit mains.

Quand The Analog Club a vu le jour en 2016, on ne s’imaginait pas que ce compte Instagram deviendrait un jour un lieu bien réel. À l’époque, c’était juste une envie : partager notre passion pour la photographie argentique, mettre en lumière des photographes du monde entier, et défendre une approche plus lente, plus sensible de la photo. L’idée de Mathis était simple : Une image par jour, soigneusement sélectionnée… et peu à peu une communauté s’est formée — aujourd’hui suivie par plus de 175 000 personnes dans le monde.

Dès le départ, l’ambition du Club était de participer à la conservation du medium argentique — non pas seulement comme une technique, mais comme une philosophie : ralentir, observer, accueillir l’imperfection.

Le projet a grandi naturellement, au fil des rencontres. Il y a eu des expositions, des événements, un projet d’édition avec notre journal Patience lancé pendant le confinement, ou notre Analog Box, une boîte conçue pour permettre aux débutant·es de se lancer dans l’argentique. Il s’est naturellement structuré autour de trois piliers: la communauté, une partie galerie et une boutique d’appareils argentiques révisés, de pellicules et d’accessoires. En novembre 2023, nous organisons The Analog Days, un événement fondateur qui posait déjà les bases de ce que nous avions en tête : une exposition, des présentations de livres, des book signings, des workshops, de la vente de boîtiers et de pellicules, et même un labo noir et blanc monté pour l’occasion par notre ami Thibaut Piel du laboratoire Le Sel.

C’est dans cette continuité qu’est né Analog Club Paris, ouvert en novembre 2024 à Ménilmontant, toujours en partenariat avec Thibaut. Un lieu hybride, modulable. On y trouve une partie boutique avec des appareils photo révisés, des pellicules et des accessoires, une partie librairie pleine de livres et de zines indépendants, un espace réservé à la vente de tirages et un labo argentique noir & blanc au sous-sol qui propose des workshops et du libre service.

Nous avons voulu en faire plus qu’un simple point de passage : un véritable lieu de vie autour de la photographie argentique. Nous allons progressivement mettre en place une programmation continue mêlant ateliers, rencontres, interventions de photographes, expositions, et moments de partage. Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, nous avons mis en place un appel à projets permanent, ouvert à toute proposition : exposition, livre, workshop, ou mise en avant sur nos supports en ligne. Cet espace est là pour ça : partager, s’inspirer, transmettre, et surtout… prendre le temps.

https://www.theanalogclub.co/

Le portrait chinois de The Analog Club

Si j’étais une œuvre d’art : A Bigger Splash de David Hockney.
Si j’étais un musée ou une galerie : The Analog Club (bien sûr !).
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Ansel Adams, car c’est autant un artiste qu’un technicien qui a fait évoluer la photographie sur tous les plans.
Si j’étais un livre : Analogue Photography de Andrew Bellamy, Vetro Editions, qui selon nous, est la référence pour apprendre la photographie argentique.
Si j’étais un film : Le Sel de la terre de Juliano Ribeiro Salgado et Wim Wenders.
Si j’étais un morceau de musique : Inspiration Information de Shuggie Otis, qui passe en boucle sur notre platine.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Pool designed by Alain Capeilleres. Le Brusc. Provence. France 1976 – Martine Franck.
Si j’étais une citation : « Vivre ce n’est pas attendre que les orages passent, c’est apprendre à danser sous la pluie », Sénèque.
Si j’étais un sentiment : l’espoir.
Si j’étais un objet : Le futur Analog van pour partir en tournée direction Arles.
Si j’étais une expo : La France sous leurs yeux à la BNF (mars-juin 2024).
Si j’étais un lieu d’inspiration : Ménilmontant – le street art, la vie de village, le cosmopolitisme !
Si j’étais un breuvage : Le café populaire de la rue Julien Lacroix.
Si j’étais un héros : Louis Daguerre, grâce à qui on s’est rencontré.
Si j’étais un vêtement : on ne sait pas, mais il serait vert.