Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 10 heures ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 10 heures ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Stephen Shames, dans les coulisses des Black Panthers La Rédaction5 mars 2018 Temps de lecture estimé : 3minsAprès avoir été présentée au Musée Niépce de Chalon-sur-Saône au printemps dernier et à la Maison Robert Doisneau de Gentilly ces derniers mois, l’exposition consacrée au photographe américain Stephen Shames est visible à La Chambre à Strasbourg jusqu’au 15 avril prochain. Cette version alsacienne curatée par François Cheval et Audrey Hoareau s’intitule « Power to the people« , issu de l’un des slogans des Black Panthers. C’est dans les années 60 que l’Amérique découvre le revers de l’abondance. Derrière la façade du « rêve américain », Stephen Shames enregistre tel un oscillographe tous les mouvements tectoniques d’une société ébranlée. Il suit avec patience et persévérance le quotidien des Black Panthers, les accompagnant dans leurs protestations, leurs actions sociales, leurs célébrations. Il dresse le portrait d’une organisation ouverte et fraternelle, au travers d’une vision esthétique du combat politique. Au cours de sa longue carrière de photojournaliste, Stephen Shames s’est employé à rendre visibles les minorités les plus défavorisées des États-Unis. Dans les années 60 et 70, une grande partie de la population est exclue de la prospérité : l’envers du rêve américain est le théâtre de drames où, dès le plus jeune âge, des vies sont déviées ou brisées. En parallèle, le photographe montre également la formidable énergie de résistance et d’action ui naît alors. En 1966, le mouvement des Black Panthers est fondé, inspiré par les discours de Malcom X contre la ségrégation, l’anti-impérialisme et le marxisme. Les différents courants auxquels il emprunte ont en commun le désir d’organiser un contrepouvoir basé sur des valeurs humanistes. Il vise à faire reconnaître les droits des Noirs aux États-Unis en privilégiant les actions concrètes. La communauté noire se fédère pour améliorer l’éducation de ses enfants, éditer ses propres journaux, collecter nourriture et vêtements, surveiller les agissements de la police… Si le mouvement des Black Panthers a connu certaines polémiques, il a marqué l’histoire comme la révolution constructive d’une catégorie dénigrée de la population – All Power to the people était l’un de ses slogans. Grâce à une relation proche avec ses dirigeants, Stephen Shames a accompagné les Black Panthers dans leurs protestations, leurs actions sociales, leurs célébrations. Il dresse le portrait d’une organisation ouverte et fraternelle, au travers d’une vision esthétique du combat politique. INFORMATIONS PRATIQUES Power to the People Stephen Shames Du 3 mars au 14 avril 2018 La Chambre 4 place d’Austerlitz 57000 Strasbourg Entrée libre Ouvert du mercredi au dimanche : de 14h à 19h Tous les dimanches à 17h : visite commentée Accès libre http://lachambre.org Marque-page0
Cinquante artistes se mobilisent pour DOC, espace de production et de diffusion innovant (Belleville)
L'Interview Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! Après « Fata Morgana », la 2ème édition du festival du Jeu de Paume confiée cette année à la commissaire Jeanne Mercier ...
News The Analog Club ouvre son premier espace dédié à la photographie argentique à Paris C’est sur le réseau social Instagram que l’aventure The Analog Club a commencé… Ce projet est né en 2016 dans le but ...
L'Invité·e Carte blanche à Marek Gressier (revue FemmesPHOTOgraphes) : Révélations Pour la première carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est Marek Gressier qui prend la plume. Il partage avec ...
Actu Art Contemporain « Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 10 heures ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 10 heures ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires !