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Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto De la difficulté à exposer le street art : JR à la Maison européenne de la photographie Nicolas Baudouin21 novembre 2018 Temps de lecture estimé : 4minsDepuis le 7 novembre et jusqu’au 10 février 2019, la Maison européenne de la photographie à Paris consacre à l’artiste JR une grande exposition monographique intitulée Momentum, la mécanique de l’épreuve. JR est un artiste français connu pour ses interventions dans l’espace public à travers le monde. Souvent présenté comme un street artist « artiviste » il utilise le portrait photographique imprimé en noir et blanc sur papier en très grand format. Ces images sont collées sur une grande variété de surfaces tels le mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens en 2007 ou plus récemment, en 2015, sur le sol même de la Flatiron Plaza en plein cœur de New York. JR, Women Are Heroes, Elizabeth Kamanga, Le Havre, France, 2014© JR-ART.NET Un de ses projets emblématiques, Women are Heroes (2008-2011) a débuté par une série d’immenses portraits de femmes habitant un quartier déshérité de Rio de Janeiro « premières victimes en cas de conflit » qu’il tapisse sur les façades des maisons de cette favela afin de « sortir ces héroïnes de l’ombre » et ainsi leur rendre hommage. Il a ensuite continué à rencontrer et à écouter les femmes à travers la planète, du Kenya en Inde en passant par le Sierra Leone tout en exposant leur portrait XXL sur les murs de leur village. Comme le dit JR lui même, le monde est son atelier ! On peut donc se demander comment un tel travail peut être « exposé » dans l’espace limité et fragmenté des trois étages de la Maison européenne de la photographie. La solution privilégiée a été de proposer un parcours, du rez-de-chaussée au 2e étage, documentant le parcours de l’artiste depuis ses débuts comme photographe avec son projet Expo 2 rue (2001) jusqu’à son œuvre monumentale Guns in America, (2018) une grande et spectaculaire fresque humaine à propos du débat sur les armes à feu aux Etats Unis. JR, GIANTS, Mohamed YOUNES IDRISS from Sudan, Flamengo, Vertical© JR-ART.NET / Comité international Olympique, Rio de Janeiro, Brazil, 2016 La plupart des projets de JR sont éphémères et ont donc été photographiés afin d’en conserver le souvenir. L’exposition nous en présente de nombreux comme par exemple les photos montrant les employés municipaux décollant au kärsher les photographies de la série Portraits d’une génération (2006). On y voit aussi la magnifique photographie de l’installation à Rio de Janeiro pendant les jeux olympiques (2016) présentant le sauteur soudanais Mohamed Younes Idriss franchissant un immeuble d’une vingtaine d’étages. L’exposition a également choisi d’aborder certains des projets de JR non plus par la photographie, mais par l’installation. Au rez-de-chaussée le visiteur découvrira le modèle réduit d’un cargo porte-container de plus de deux mètres de long disposé sur une table ; deux grues manipulant pour les déplacer les modèles réduits de container. Cette maquette est celle d’un navire que JR a utilisé dans son projet Women are Heroes et qui a navigué du Havre jusqu’en Malaisie avec des photographies géantes de deux yeux de femme collés sur ses flancs à même les containeurs. Ailleurs dans l’exposition on retrouvera des trains électriques avec ces « regards de femmes » en noir et blanc contrecollés sur les wagons correspondant à une autre représentation à petite échelle du projet Women are Heroes exécuté au Kenya cette fois-ci en 2009. Au premier étage, le visiteur pénètre par un court tunnel dans une sorte de cabane en bois dans laquelle sont présentés trois vidéos dans un dispositif ressemblant à des conduits de cheminées alors que le long des parois circulent en permanence des trains électriques. © JR-ART.NET On peut regretter que ces installations, habitées par une certaine nostalgie de l’enfance, ne rendent pas justice à l’esprit de liberté qui caractérise le travail de l’artiste : cet espace confiné de la cabane comme le porte-container figé sur une table ne communiquent pas cet engagement humaniste qui donne toute la grandeur à l’œuvre de JR. Déconnectées du projet d’origine elles deviennent trop anecdotiques en perdant leur dimension « contextuelle ». Les photographies quant à elles, qu’il s’agisse des interventions de l’artiste à Marseille, à Rio ou à Ellis Island, fonctionnent comme des documents et conservent la sincérité et le lyrisme des intentions de l’artiste. Elles constituent le prolongement naturel du véritable travail de l’artiste JR : ses interventions in situ. Cette exposition ne reflète-elle pas tout simplement les limites et la difficulté de faire entrer l’art de la rue dans une salle d’exposition ? INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Marque-page0
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