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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Roxane Daumas & Olivier Monge : Le Musée de la photographie Charles Nègre à Nice La Rédaction31 mai 2019 Temps de lecture estimé : 10minsPour leur quatrième et dernière carte blanche, nos deux invités de la semaine, Roxane Daumas et Olivier Monge nous parlent du Musée de la photographie Charles Nègre à Nice. Et c’est Olivier qui a interrogé Marie-France Bouhours, la directrice artistique pour nous présenter ce Musée. J’ai un attachement particulier et personnel à cette institution photographique niçoise. Etant niçois moi-même, ce musée a constitué un phare lorsque j’ai commencé la photographie. Immédiatement après la fin de mes études à l’ENS Louis Lumière, ce musée qui s’appelait alors Théâtre de la Photographie m’a passé ma première commande publique, laquelle a directement débouchée sur l’édition de mon premier livre. Je n’avais pas 25 ans. Autant dire que ma carrière de photographe a commencé grâce à cette première marque de confiance et plus généralement grâce à la politique de soutient à la jeune création qu’elle a su développer. Il me semble important de soutenir ces institutions de province qui créent un maillage fort et sont des repères pour les photographes. Elles permettent aux jeunes photographes de trouver leur chemin, aux photographes confirmés d’y exposer et au grand public de profiter d’une programmation de grande qualité sans être obligé de se rendre « à la capitale ». Ces institutions font vivre la photographie au plus prés du public, elles enrichissent et fortifient les spécificités du médium. Il me semble essentiel que ces démarches soient pérennes et mieux reconnues nationalement. En effet, à mon sens, ces institutions souffrent d’un déficit de relai médiatique dans la presse nationale spécialisée ou généraliste alors que les programmations n’ont rien à envier aux plus grandes institutions nationales ou au nombreux festivals de photographie. J’invite donc Marie-France Bouhours, directrice artistique du musée de la photographie de Nice afin de nous présenter son musée, sa programmation, ses ambitions pour la photographie et les enjeux que portent un musée de la photographie dans une ville comme Nice. – Quel est l’historique de ce musée ? Fondé en 1895, c’est en 1910 que le « Club » s’installe définitivement au 27, Boulevard Dubouchage à Nice, dans une villa fin du XIXème siècle. L’Artistique fait office de musée et de galerie d’art, la ville n’ayant pas de musée avant 1920. La seconde guerre mondiale aura de graves conséquences pour le Cercle qui se concentrera sur l’humanitaire aux dépens de son action culturelle. C’est en 1994 que le Théâtre de l’Artistique ferme, au bout de 99 ans d’existence. La ville rachète les locaux en 1995. Le 24 juillet 1998, le Conseil municipal de la Ville de Nice vote à l’unanimité la création d’un espace voué à la Photographie. L’ancien Théâtre de l’Artistique, en vue d’y maintenir des activités culturelles, est affecté à cette mission. En 1999, une nouvelle étape est franchie lorsque la Ville de Nice inaugure le Théâtre de la Photographie et de l’Image, lieu permanent dévolu à l’art photographique En 2016, le Théâtre de la Photographie est relocalisé Place Pierre Gautier et devient le Musée de la Photographie Charles Nègre. -Quelles sont les missions du musée de la photographie ? Situé aujourd’hui en plein cœur de la Vieille Ville, dans un bâtiment industriel réaménagé pour la présentation d’œuvres photographiques, il poursuit sa mission de développer son approche de la photographie en proposant des expositions temporaires monographiques des plus grands noms de la photographie ou thématiques présentant toutes les tendances, de la photographie ancienne à l’image numérique. A raison de trois grandes expositions par an, pour ma part, j’essaie de faire mieux connaitre l’Histoire de la photographie, à travers des présentations consacrées aux grands Maîtres : A. Sander, Brassaï, Kertesz, Cartier Bresson, William Klein, Franco Fontana, Marie-Laure De Decker, Sarah Moon, etc… Afin de faire comprendre l’influence qu’ils ont eu sur les générations suivantes et de montrer aussi des tirages anciens. Toutefois et régulièrement, je laisse la place à des photographes moins connus lors d’expositions thématiques (le Photogramme, chroniques russes) mais aussi à la photographie plasticienne (Patrick Tosani, Georges Rousse) Vous pouvez voir la programmation passée complète sur notre site. Le musée s’est doté également doté d’un nouvel outil, la galerie du musée, dédiée en priorité à la collection dans lequel nous accueillons également de jeunes auteurs. Sa mission est également d’assurer un rôle pédagogique. De nombreuses visites de scolaires et extra scolaires sont organisées et en partenariat avec le Rectorat, nous assurons, avec l’aide d’artistes, tout au long de l’année la production de projets photographiques réalisés par des collégiens et lycéens à qui nous laissons nos cimaises en fin d’année. – Comment se fait le choix de la programmation ? N’ayant pas de comité de sélection, le choix des expositions est fait par la Directrice du Musée, et soumis à la Direction de la Culture, l’établissement dépendant des Musées de Nice. J’en assume donc la responsabilité. – Quelles sont les spécificités d’un centre photographique dans une ville comme Nice ? Je ne pense pas qu’il y ait de spécificité à Nice pour ce qui concerne le Musée, toutefois nous sommes encore assez peu d’établissements consacrés à la photographie dans la région, bien qu’Arles soit tout près. Il faut donc, bien sur, continuer à enrichir et à gérer la collection et nous faire mieux connaitre par les biais des expositions car nous manquons en effet de couverture médiatique. Même si nous manquons cruellement d’espaces pour montrer les jeunes auteurs qui sont nombreux et talentueux, notre rôle est aussi de recevoir les photographes, de les soutenir les guider et les encourager, servir de lien entre les artistes et les responsables des différentes structures, pour leur permettre de continuer leur travail. Etre photographe aujourd’hui est un choix difficile et un parcours qui n’est pas aisé, les travaux de commande du passé n’existent pratiquement plus et il est difficile d’en vivre. – Je crois que vous avez une collection propre assez importante ? Pouvez-vous nous en parler ? Vous croyez bien ! Comme tout Musée, nous possédons un Fonds photographique qui compte aujourd’hui 1597 œuvres et couvre les débuts de la Photographie à nos jours. A côté de la précieuse collection de Charles Nègre, figure un ensemble important de photochromes anonymes et documents anciens. A travers les images de Lucarelli, Gilletta, Paul Louis… la collection est un véritable témoignage de l’histoire de notre région. Elle s’est enrichie au fil des années de tirages modernes d’auteurs reconnus et de grands noms de la Photographie contemporaine sont également représentés (Appelt, Ascolini, Basilico, Dityvon, Kenna, Minkinnen, Plossu, Georges Rousse, Martin Parr…) Sa numérisation vient d’être achevée.Le Fonds possède également une collection de plus de 254 appareils pour la plupart reçus en don. De 1995 à 1999, les différentes éditions du Septembre de la Photo – aujourd’hui arrêtées – ont été l’occasion de commandes publiques et de dons manuels. Ces acquisitions ont pour but de permettre la réalisation de certaines expositions, mais également de soutenir les artistes tels que, Vasco Ascolini, Brigitte Bauer, Eric Bourret, Claude Dityvon, Jacques Godard, Daniel Guillaume, Michael Kenna, Bogdan Konopka, Claude Nori, Pentti Sammallahti, Fani Sarri, Alexey Titarenko, Hugues de Wurstemberger… L’autre aspect de la collection est constitué par la création contemporaine et régionale. Ainsi, les artistes originaires de la région ou œuvrant dans cette région, font l’objet d’une attention spéciale. Des commandes photographiques sont confiées à Michel Coen, Stéphane Couturier, Anne Favret et Patrick Manez, Michel Graniou, Olivier Monge, Martin Parr, Georges Rousse, Galith Sultan, Laurent Thérèse… La collection s’est accrue grâce à une politique d’expositions dynamique et du transfert du fonds de l’Artothèque, contribuant à la richesse et à la diversité de la collection. Ainsi entrent dans la collection : Dieter Appelt, Edouard Boubat, Gilles Boudot, Denis Brihat, Serge Clément, Toni Catany, Stéphane Couturier, Mario Cravo Neto, Nick Danziger, Eugène Degand, Franco Fontana, Raph Gatti, Mario Giacomelli, Ralph Gibson, Jean Giletta, Thierry Girard, Jacques Henri Lartigue, Winston Link, Joseph Lucarelli, les frères Neurdein, Willy Ronis, Christine Spengler, Patrick Swirc, Yvette Troispoux, André Villers,… – Pourquoi le nom de Charles Nègre est associé au musée ? Le fonds Charles Nègre est constitué de 40 photographies, il a été acquis par la Ville de Nice en février 2001 auprès de Joseph Nègre petit-neveu de l’artiste. C’est depuis cette date que le Théâtre de la Photographie et de l’Image Charles Nègre, devenu depuis 2017 le Musée de la Photographie Charles Nègre, porte le nom de ce précurseur de la Photographie. Cette collection constitue un témoignage exceptionnel du passé de notre cité et permet de rendre hommage à l’illustre photographe qu’est Charles Nègre, témoin privilégié d’une époque à jamais révolue. Les photographies de Charles Nègre permettent de redécouvrir Nice et le quotidien de ses habitants saisis au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle; des paysages et des scènes de genre qui révèlent une ville pittoresque et animée. -Quels sont les grands projets à venir ? Dans un avenir tout proche, nous participons, comme d’autres Musées à Nice à une Biennale consacrée au Cinéma pour les 100 ans des Studios de la Victorine. Le Musée présentera donc durant l’été une exposition consacrée à Alain Fleischer artiste, écrivain, photographe cinéaste qui s’est toujours interrogé sur « de quoi sont faites les images et l’image fixe et en mouvement » dans laquelle seront présentés, des films, des photos et des installations à sa manière. Ensuite, nous préparons une importante exposition pour la seconde fois, après Helmut Newton il y a bientôt trois ans sur la Mode, avec Guy Bourdin. Pour l’année 2020, la programmation n’est pas encore totalement arrêtée, mais, dans la lignée des grands photographes à qui je rends hommage régulièrement, je pense pouvoir montrer une belle rétrospective sur Robert Doisneau. Pour ce qui est de la Galerie du Musée, je présenterai durant l’été le travail de Florent Mattei, photographe niçois, puis laisserai une carte blanche au Sept-Off, Festival de la Photographie Méditerranéenne, qui a lieu chaque année sur Nice et alentours. Il me parait important de travailler aussi avec les associations locales. – Quelle place tient la photographie à Nice ? Une place importante si on parle du public puisque plus de la moitié de nos visiteurs sont sur Nice ou vivent dans la métropole. En effet nous avons au fil du temps fidélisé ce public de passionnés qui suit réellement la programmation. En plein centre de la Vieille ville, l’autre moitié de nos visiteurs sont des personnes de passage ou des touristes. Le taux de fréquentation du Musée tourne autour de 40 000 visiteurs par an. Au fil du temps, nous avons obtenu la reconnaissance des institutions photographiques nationales et internationales ainsi que des professionnels de la photographie il nous reste encore beaucoup à faire avec ce médium tellement vaste et un grand nombre de monographies à montrer et de thèmes à aborder. Il me semble que la demande est de plus en plus forte et que l’intérêt du public pour la photographie, qu’elle soit numérique ou autour des techniques anciennes, est toujours aussi vif. Il faut donc continuer à montrer de belles images qui parlent à ce public, qui lui, ne s’y trompe pas. INFORMATIONS PRATIQUES L’Exposition Christine Spengler s’est close le 26 mai. Celle de Michel Coen est visible jusqu’au 16 juin. Musée de la Photographie Charles Nègre 1 Place Pierre Gautier 06364 Nice cedex 4 Renseignements : 04 97 13 42 20 Horaires et jours d’ouverture : Musée tous les jours : 10h à 18h Galerie du Musée : tous les jours 10h-12h30 13h30-18h Sauf le lundi et le 25 décembre, 1er janvier, dimanche de Pâques et le 1er mai. http://museephotographie.nice.fr/ INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event DataMusée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 Nice ven08mar(mar 8)10 h 00 mindim16jui(jui 16)18 h 00 minPortrait indienMichel CoenMusée de la Photographie Charles Nègre, 1 Place Pierre Gautier 06364 Nice Détail de l'événementDans le cadre de la présentation des collections du Musée « La photographie existe : je l’ai rencontrée. Elle vit par terre sur le trottoir poussiéreux de la Mahatma Gandhi Street ; Pondichéry. Dimanche matin, Sunday Détail de l'événement Dans le cadre de la présentation des collections du Musée « La photographie existe : je l’ai rencontrée. Elle vit par terre sur le trottoir poussiéreux de la Mahatma Gandhi Street ; Pondichéry. Dimanche matin, Sunday Market , un homme, tel un magicien, opère devant une foule moins surprise que moi : un peu de produit magique sur un bout de papier dans une main, un négatif dans l’autre, quelques élastiques et le miracle s’accomplit au soleil. Je te confie donc le plus beau cadeau que l’Inde pouvait m’offrir après l’oubli, et pour cinq roupies seulement. J’ai souvent essayé, dans le froid du laboratoire parisien, d’obtenir une image par quelque procédé ancien. Mes investigations se sont toujours soldées par un échec : le papier minutieusement choisi, les produits – eau, bichromate, gomme et pigments – précisément dosés et dument mélangés, le soleil remplacé par des tubes oud es lampes à UV : au final, un beau gâchis. La manière dont cet homme, prestidigitateur anachronique exerce ses talents, est des plus étonnantes. Tout d’abord, il « couche » l’émulsion : un coton tige trempé dans le produit vite agité à la va-vite sur un simple papier bristol à la coupe irrégulière. Je pense alors au choix rigoureux de mon pinceau plat en soies, aux mouvements croisés et délicats conseillés par je ne sais quel des nombreux ouvrages édités sur ce sujet. Là, un négatif accolé sur un petit papier émulsionné, à l’aide d’un bout de carton et de quatre élastiques, suffisent. Les savants calculs des temps de séchage et d’exposition se dissolvent dans le baratin tamoul du camelot-tireur bien rodé. Le résultat, d’une grande précision, apparaît après un simple dépouillement de l’image à l’eau claire. Les images, en pleine exposition (insolation) , traînent un peu partout autour de l’homme, par terre, sur le trottoir ; entre les pieds des badauds, appuyées contre un mur ou tout simplement posées devant lui. Inlassablement, sans que la production ne s’arrête jamais, les images de démonstration, multitude de portraits provenant de ses propres négatifs, s’entassent devant lui en de petites piles irrégulières. Une simplicité et un dénuement déconcertants ; rien, trois fois rien et les photos jaillissent, un femme, là un homme, un peu plus loin ces deux enfants qui eux aussi figés dans le produit magique me sourient inlassablement. Ils me disent clairement qu’ils sont une vérité photographique qui m’échappe. Je ne peux que les acheter. J’imagine déjà les copains à Paris : « ART PAUVRE », vont-ils me dire. A Paris peut-être, ici la magie : émanation de trois fois rien, au coin d’un trottoir. Nulle part. Je me demande pourquoi je t’envoie ces objets si précieux pour moi alors que je ne suis même plus sûr de ton adresse. C’est parce que je t’aime et que j’ai envie de partager. A chaque fois que je voies quelque chose de beau, de nouveau ou tout simplement de différent … je te l’expédie via la poste. J’ai acheté une moto qui m’emmène jusqu’à l’orée du jour, loin de la ville …. Loin de toi … dans l’Inde ; peut-être traversera-t-elle le pays avec moi, peut-être me ramènera-t-elle vers toi. Michel Coen Pondichéry, février 1994 Michel Coen est né à Nice en 1967, après une formation technique, il a suivi 4 années d’enseignement supérieur dans une section photographique (Université de Paris 8). Il a été assistant et opérateur de prises de vues pour la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites, pour les travaux muséographiques et services culturels du Musée du Louvre. Auteur de reportages sur l’archéologie post-industrielle, l’urbanisme et l’ethnologie, son travail est qualifié d’ethnologie poétique et de typologie d’architecture par Photographies Magazine ; il a fait l’objet de plusieurs publications : Les saisons niçoises de Friedrich Nietzsche(Z’Editions), Cotonou, regard sur une ville (Esprit Libre) ; Nice – Architecture des années cinquante (Forum de l’urbanisme). Au fond d’une arrière-cour, dans une ancienne usine, il continue son travail après une âpre expérience de nègre dans l’art contemporain. DatesMars 8 (Vendredi) 10 h 00 min - Juin 16 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 Nice Musée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 NiceOuvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h. Get Directions CalendrierGoogleCal Favori2
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