Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago
Partager Partager L'EditionPhoto Mort du photographe Bogdan Konopka (1953 – 2019) La Rédaction21 mai 2019 Temps de lecture estimé : 2minsLe photographe polonais Bogdan Konopka nous a quitté dimanche dernier, le 19 mai 2019. Il n’avait que 65 ans. Sa galeriste Françoise Paviot venait tout juste de présenter ses images aux côtés d’Atget et Lotar et son dernier ouvrage avait été édité aux éditions Delpire et sobrement intitulé « Conte polonais ». Voici ce qu’en disait notre critique, Hervé Le Goff. La Pologne, Bogdan Konopka y est né, il y a un peu plus de soixante ans, il l’a quittée depuis un peu moins de trente pour venir en France et y construire une œuvre commencée avec ses études au lycée technique de la photographie de Wrocław. Le travail de Konopka, tel qu’on le connaît par les publications et les expositions sur la Pologne, la France ou la Chine, s’attache aux lieux, avec l’histoire en filigrane et en tonalité, le gris dont il sait mieux que personne sonder les variations infinie de la gamme. Hormis l’introduction de Christian Caujolle, « Un conte Polonais » ne raconte rien, sinon le passage d’un temps qui court des années 1970 à 2017, où se glisse le départ de 1989. Vivre, partir, revenir, les photographies sont bien à leur place pour prendre celle d’un récit muet où se mêlent les souvenirs d’enfance, de forêts et de neige, de nobles façades gagnées par la lèpre et, vibrant de l’énergie des vivants, la ferveur des processions, l’audace exacerbée des manifestations. Au lecteur qui aurait pu oublier les luttes de Solidarnosc et le bastion réfractaire de Gdansc, le livre fera sans doute le rappel de ce qui a été une actualité avant de rejoindre l’Histoire contemporaine. S’y invitent aussi des portraits anonymes de Polonais, figurants magnifiques photographiés dans leur silence et dont on ne connaîtra, en fin de volume, que le lieu et l’année des poses. Laissant le dernier mot à une citation de Walter Benjamin, ce Conte Polonais qui rejoint le patrimoine affectif de la vieille Europe des couronnes et des guerres, se révèle aussi éloquent qu’il est avare de ses légendes. INFORMATIONS PRATIQUES Parc du Prieuré de Beaucouzé49070 Beaucouzé ven24mai(mai 24)8 h 00 mindim07jul(jul 7)20 h 00 minUn conte polonaisBogdan KonopkaParc du Prieuré de Beaucouzé, 49070 Beaucouzé Détail de l'événementÀ travers une vision singulière et intime d’un pays, de son pays, Bogdan Konopka interroge la quête humaine et universelle de l’appartenance à un territoire et à son histoire. Arrivé en Détail de l'événement À travers une vision singulière et intime d’un pays, de son pays, Bogdan Konopka interroge la quête humaine et universelle de l’appartenance à un territoire et à son histoire. Arrivé en France en 1988, Bogdan Konopka est reconnu pour son travail sur les faces cachées des villes – Paris, Varsovie, Prague, Berlin, Zurich, Budapest, Pékin ou Shanghai… –, où son regard s’attache à nous livrer ce qu’il nomme lui-même « leur patrimoine du rien ». L’exposition rassemble une sélection de photographies, prises depuis une quarantaine d’années, qui révèlent la vision sensible et personnelle d’un pays où le réel – une Pologne qui se transforme et entre progressivement dans la modernité – laisse place au songe et à l’onirique. Au détour de portraits posés ou saisis à la volée, de paysages de ruines, de neige ou de brume, de villes fantomatiques, le photographe tente de saisir l’âme des lieux et la mémoire du temps, pour donner à lire la fragilité du monde. « Nous trouvons là tout ce qu’exige la photographie : des traces matérielles, concrètes, au devenir pétrifié, et abandonnées aux éléments d’une absence d’autant plus douloureuse. J’ai voulu éterniser le royaume de ces absents avec l’espoir que l’un d’eux veuille bien apparaître devant l’objectif et éveiller, par sa confession, une résonance dans les méandres de la mémoire grise… » Bogdan Konopka. DatesMai 24 (Vendredi) 8 h 00 min - Juillet 7 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuParc du Prieuré de Beaucouzé49070 Beaucouzé Get Directions CalendrierGoogleCal INFORMATIONS PRATIQUES Un Conte polonais Bogdan Konopka, Editions Delpire 176 pages 20 x 24,5 cm 28 euros http://www.delpire-editeur.fr/un-conte-bogdan-konopka-9791095821076 http://paviotfoto.com Marque-page3
Photo Masterclass Oeildeep : Blind Spots par Benoît Allouis Cette semaine nous entamons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
News SMITH, nouvel artiste de la résidence Instants Après les photographes Paul Cupido et Henrike Stahl, c’est au tour de l’artiste-chercheur SMITH de participer à la résidence artistique Instants, initiée ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 13 février : Mort du photographe Gabriele Basilico Le 13 février 2013, le photographe italien Gabriele Basilico décédait dans sa soixante neuvième année. Actuellement et jusqu’au 23 février, le Palais ...
Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago