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L'Invité·e Carte blanche à Patrick Rollier : La photographe Arianna Sanesi La Rédaction23 mars 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, l’éditeur Patrick Rollier, a souhaité revenir sur son troisième et dernier ouvrage dénonçant les féminicides et intitulé « Les crimes passionnels n’existent pas », avec les photographies d’ Arianna Sanesi et les textes des historiens Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud. L’occasion de rendre hommage à se long travail entamé en 2015 et qui se concrétise de ce livre publié aux éditions D’une rive à l’autre, fin janvier dernier. Pour vous parler d’Arianna Sanesi, j’ai sollicité Marc Prüst – ex directeur artistique du Festival Photoreporter à Saint Brieuc – qui a offert l’opportunité à Arianna de réaliser son travail sur le féminicide. « Le travail d’Arianna Sanesi est bon, très bon. Personnellement, j’aime la qualité visuelle, l’usage de la lumière, les compositions subtiles, la sensibilité du cadrage et de la perspective. Il me suffit de m’asseoir pour profiter de l’esthétique, de la beauté qu’elle crée. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle je considère que son travail est bon. Arianna Sanesi utilise la photographie non comme un outil simplement pour provoquer des émotions, ni pour montrer sa virtuosité technique et sa maîtrise de la lumière ou de la composition. Pour elle la photographie est un moyen, sa manière de parler du monde qui l’entoure. Ce travail montre qu’elle est en effet capable de raconter des histoires par sa photographie. En plusieurs chapitres, elle guide son lecteur à travers l’histoire. Pour chaque série, elle utilise une approche visuelle particulière, chacune efficace pour exprimer ce qu’elle souhaite transmettre. Les photographies choisies pour le livre « Les crimes passionnels n’existent pas » sont issues de son travail I would like you to see me. Une première série nous présente plusieurs familles qui ont perdu une fille, une mère, une sœur, par violence domestique. Prises individuellement, les images évoquent des sentiments de tristesse, de perte, de vide et d’absence. Assemblées en série, elles plongent le lecteur dans une vie perdue. Avec peu d’explications, ces images parlent leur propre langue. Pour moi, l’image d’une femme regardant au loin par-dessus les montagnes ne signifie pas grand-chose. En revanche, associée aux autres photographies, elle témoigne d’une vie qui a perdu son sens. Dans un autre dispositif, Arianna nous présente une typologie d’objets. Encore une fois, dépourvus de sens sans texte, mais d’autant plus puissants dans leur symbolisme et simplicité avec quelques lignes de contexte. L’impact de ces simples natures mortes est beaucoup plus important parce que nous les regardons dans le contexte des narrations visuelles de la précédente série. Les dernières images deviennent encore plus impersonnelles, en apparence plus détachées que les gobelets en carton, écouteurs et autres objets tels qu’ils apparaissent dans la série évoquée précédemment. Les scènes de nuit d’immeubles en Italie ne sont en réalité connectées à aucune de ces histoires. S’il s’agissait d’une production de photojournalisme, ces images n’auraient pas pu être présentées au sein de ce projet. Cependant, nous sommes dans un autre réel. Tout lecteur critique est en mesure de replacer et de comprendre le sens des images ainsi que leur fonctionnalité à l’intérieur de l’histoire que nous présente Arianna. Les séries se construisent les unes sur les autres, se complètent les unes les autres, et maintiennent le lecteur impliqué en lui offrant différentes formes visuelles qui apportent chacune un point de vue pertinent sur leur partie de l’histoire. L’éloquence d’Arianna Sanesi ne réside pas dans son habileté à créer de belles photographies. Elle réside dans sa capacité à produire des visuels qui fonctionnent ensemble, qui créent leur propre contexte, et, ensemble, forment un travail consistent et efficace. Elle a produit ce travail en 2015, longtemps avant que le terme féminicide soit à la mode. Sa pertinence est loin de s’être affaiblie, et sa force en tant qu’histoire n’a fait que croître. Pour toutes ces raisons, le travail d’Arianna est en effet très bon.» Marc Prüst – juin 2020. Chère Arianna, Merci de ta confiance, Merci de m’avoir confié tes photographies, Merci d’avoir accepté de me suivre dans ce projet éditorial, Merci de m’avoir permis de faire dialoguer tes photographies avec les mots des historien.ne.s Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud. https://www.ariannasanesi.com https://www.editionsdunerivealautre.com/product/les-crimes-passionnels-nexistent-pas/ A LIRE Les crimes passionnels n’existent pas, récits de féminicides par Arianna Sanesi aux éditions D’une rive à l’autre Marque-page0
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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
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