L'Invité·e

Sabrina Ponti, Agent de photographes et co-Présidente Les Filles de la Photo, est notre invitée

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Portrait d’enfance de Sabrina Ponti

Avant de prendre notre pause automnale, nous accueillons notre nouvelle invitée de la semaine, il s’agit de l’agent de photographes et co-Présidente de l’Association Les Filles de la Photo, Sabrina Ponti. Jusqu’à vendredi, elle partagera son univers, ses coups de cœur mais aussi son engagement envers les photographes et plus généralement la photographie. Depuis l’an passé, elle partage la présidence des Filles de la Photo avec Raphaële Bertho et ont lancé les Etats généraux de la Photographie associant 7 structures du secteur.

Sabrina Ponti est co-présidente des Filles de la Photo et Agent de photographes.
Elle a travaillé plus de 25 ans en agence de marketing et communication au service de multinationales et de PME. Dès les années 2010, elle accompagne bénévolement des projets photographiques dans le cadre de leurs besoins de financement et de diffusion.
En 2019, elle décide de s’engager professionnellement dans la photographie pour devenir agent. Elle représente des artistes visuels développant une pratique personnelle et collaborant avec des galeries, des institutions, la presse et de grandes marques françaises et internationales dans le cadre de commandes.
​Elle soutient également des photographes en mécénat culturel en vue de produire une exposition ou un livre et elle accompagne la diffusion de leurs projets.
Elle a été l’une des coordinatrices de la mission photographique France(s) territoire liquide regroupant 43 photographes pendant cinq ans. Elle a assuré la coordination et la diffusion du projet Des sneakers comme Jay-Z, réalisé par Frédéric Delangle et Ambroise Tézenas, présenté aux Rencontres d’Arles 2018, à la Quinzaine Photographique Nantaise 2018 et au Foam Museum à Amsterdam en 2019.
Engagée, elle milite pour un partage plus juste de la valeur au profit des photographes et la défense de la scène française en France et à l’étranger. Elle est co-présidente des Filles de la Photo depuis janvier 2021 et est à l’initiative, avec Raphaële Bertho, co-présidente de l’association, du lancement des Etats généraux de la Photographie associant 7 autres structures majeures du secteur.

Le portrait chinois de Sabrina Ponti

Si j’étais une œuvre d’art : 100 years ago de Peter Doig, un homme sur un canöé rouge semblant à la dérive sur un fleuve.
Si j’étais un musée ou une galerie : le Musée du Prado pour ses peintres espagnols que je visite à chaque déplacement à Madrid : Goya, Velazquez, El Greco.
Si j’étais une artiste : Charlotte Perriand, designer, architecte et photographe qui mettait son art au service de l’amélioration des conditions de vie.
Si j’étais un livre : tout Stefan Zweig, Marguerite Duras, Michel Tournier, Ryōko Sekiguchi, Jean Echenoz, les poèmes de Jacques Prévert. Mais si je ne devais garder qu’un livre, ce serait un livre de cuisine : La cuillère d’argent, la bible de la cuisine italienne. J’adore recevoir et partager mes recettes préférées.
Si j’étais un film : je serais une série dont les personnages s’incarnent sur le temps long. True Detective saison 1, la photographie est magnifique.
Si j’étais un morceau de musique : Space Oddity de David Bowie sorti l’année de ma naissance.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : le portrait d’un Sioux sur son cheval ou le Canyon de Chely en pays Navaho d’Edward Sheriff Curtis.
Si j’étais une citation : « La nature à chaque instant s’occupe de votre bien-être. Elle n’a pas d’autre fin. Ne lui résistez pas. » Henri David Thoreau – Walden ou la vie dans les bois. L’enjeu de notre société est de se reconnecter au vivant et de cesser de considérer la nature comme une ressource que l’on peut piller impunément.
Si j’étais un sentiment : la joie.
Si j’étais un objet : un vélo, c’est la liberté.
Si j’étais une expo : une exposition de la Maison Rouge : Henry Darger, Ceramix ou la collection de coiffes d’Antoine de Galbert.
Si j’étais un lieu d’inspiration : ma cabane dans les bois sur les bords de Vienne, à l’automne.
Si j’étais un breuvage : une bière accompagnée de tapas.
Si j’étais une héroïne: La reine Rani Lakshmi Baî au destin funeste qui fut l’une des premières à mener une guerre d’indépendance en Inde en 1858 : la révolte des Cipayes. Elle était à la tête d’une armée de volontaires qui comprenait 14000 femmes.
Si j’étais un vêtement : un jean un peu usé qui a pris la forme du corps.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte blanche à Sabrina Ponti : France(s) territoire liquide, un engagement artistique et politique (mardi 18 octobre 2022)
Carte blanche à Sabrina Ponti : Photographe engagée corps et âme dans sa pratique, Florence Chevallier m’a éblouie (mercredi 19 octobre 2022)
Carte blanche à Sabrina Ponti : Le musée Albert Kahn, le fruit de l’engagement d’une vie d’un grand mécène visionnaire (jeudi 20 octobre 2022)
Carte blanche à Sabrina Ponti : Pourquoi s’engager dans l’organisation des Etats généraux de la Photographie 40 ans après Jack Lang ? (vendredi 21 octobre 2022)

A LIRE
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La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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