L'Invité·e

Odile Andrieu Verguin, Directrice des Promenades Photographiques est notre invitée

Temps de lecture estimé : 3mins

Odile Andrieu Verguin, 1973

Le festival Les promenades photographiques célébrait sa 18ème édition l’été dernier, aujourd’hui, sa majorité passée, l’événement quitte la ville de Vendôme pour s’installer à Blois. Un déménagement qui annonce de nouvelles vibrations artistiques ! À l’occasion de cette annonce, nous accueillons la fondatrice et directrice de la manifestation, Odile Andrieu Verguin. Jusqu’à vendredi, nous vous proposons de partager son univers et sa vision du medium photographique.

Odile Andrieu Verguin est autodidacte, née en 1960. Elle a commencé à travailler pour le cinéma et depuis trente-cinq ans elle accompagne les photographes. Directrice de la photographie dans la presse nationale, en 1997 elle fonde l’ANI (association nationale des Iconographes) qu’elle dirige pendant dix ans. En 2000 elle met en place la filière icono à l’EMI (l’école des métiers de l’information), dont elle aura la responsabilité jusqu’en 2005. Depuis sa création en 2005 elle est directrice générale et artistique du festival Promenades Photographiques dont elle est l’initiatrice.

Le portrait chinois d’Odile Andrieu Verguin

Si j’étais une œuvre d’art : Mechanischer Kopf – Der Geist Unserer Zeit (Tête mécanique – L’esprit de notre temps) de Raoul Haussman et Morphée de Houdon.
Si j’étais un musée ou une galerie : La Fondation du Doute à Blois.
Si j’étais une artiste : Fabienne Verdier.
Si j’étais un livre : Giono dans la pléiade, et les poèmes de Anna de Noailles.
Si j’étais un film : Jusqu’au bout du monde (Wenders) et La belle noiseuse (Rivette).
Si j’étais un morceau de musique : le solo de batterie de In Aggada da vida, Iron Butterfly le matin et S’envolent les colombes Rodolphe Burger hommage à Mahmoud Darwich le soir.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Les Mauvais Garçons, deux voyous, Place d’Italie, Paris, 1932 Brassaï et un paysage de la Série « Primates, Immaculate », Frictions, 2009 de Ruben Brulat.
Si j’étais une citation : « Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont. »
Jean-Pierre Vernant
Si j’étais un sentiment : La joyeuse insolence.
Si j’étais un objet : Un drap de lin et un crayon de papier.
Si j’étais une expo : L’installation de Julien Salaud : Le Fleuve céleste dans les caves monumentales Ackermann en 2015.
Si j’étais un lieu d’inspiration : Une étendue d’eau, La Loire, le Grand radeau en Camargue, l’Océan indien et les lacs vosgiens.
Si j’étais un breuvage : Un Gin- To’gnôle (breuvage mis au point par l’équipe Régie des Promenades en 2020).
Si j’étais une héros: Robert Badinter.
Si j’étais un vêtement : Une combinaison de soie et un bleu de travail.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte blanche à Odile Andrieu Verguin : Jean Baudrillard (mardi 15 novembre 2022)
Carte blanche à Odile Andrieu Verguin : Pour savoir où tu vas, il faut te souvenir d’où tu viens 1/2 (mercredi 16 novembre 2022)
Carte blanche à Odile Andrieu Verguin : Pour savoir où tu vas, il faut te souvenir d’où tu viens 2/2 (jeudi 17 novembre 2022)
• Carte blanche à Odile Andrieu Verguin : De la jeunesse de la photographie et des nouvelles formes de diffusion (vendredi 18 novembre 2022)

A LIRE
Covid-19 et les festivals : Entretien avec Odile Andrieu, Les Promenades Photographiques
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La Rédaction
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