Claudine Doury est notre invitée de la semaine

Portrait d’enfance de Claudine Doury

Cette semaine, le Centre photographique documentaire – ImageSingulières inaugure sa première exposition de l’année. « Amour. Une odyssée sibérienne » de Claudine Doury sera visible du 20 janvier au 9 avril prochain et à c’est à cette occasion que nous accueillons la célèbre photographe. Nous sommes en 1991, lorsqu’elle se rend en Sibérie extrême-orientale pour la première fois, pour découvrir les rives du fleuve Amour, elle y retournera en 1997 puis 20 ans après à la recherche des familles nanaïs, oultches et nivkhes qu’elle avait rencontrées. C’est un témoignage du temps qui passe et des mutations d’un territoire.

Claudine Doury est une photographe française née à Blois et basée à Paris.
Elle est successivement lauréate du prix Leica Oscar Barnack (1999), du World Press Photos (2000) et du prix Niepce en 2004.
En 2017 elle est lauréate d’une commande nationale du Ministère de la Culture et de la Communication sur la jeunesse en France, et reçoit cette même année le Prix Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des Beaux-Arts.
La photographe vient d’être nommée parmi les 100 lauréats de la grande commande photographique.
Ses travaux sont régulièrement exposés en France et à l’étranger et ses photographies figurent au sein de prestigieuses collections privées et publiques dont le Fonds National d’Art Contemporain, Neuflize OBC, les artothèques de la Rochelle et de la Roche-sur-Yon, le Musée de l’Elysée de Lausanne, le Fonds d’Art Contemporain à Meyrin (Suisse), le Musée de la Photographie à Braga, l’Imagerie à Lannion, et la collection Agnès B.
Elle a publié 5 ouvrages monographiques : Peuples de Sibérie (Le Seuil), Artek, un été en Crimée (La Martinière), Loulan Beauty (Le Chêne), Sasha (Le Caillou Bleu), L’Homme Nouveau (Filigranes) et Amour (Chose Commune).
A l’intersection du réel et de la fiction, son travail aborde les notions de mémoire et de transition notamment autour de l’adolescence et du voyage, thématiques centrales de son œuvre.
Claudine Doury est représentée par la galerie In Camera à Paris et elle est membre de l’agence Vu.

Le portrait chinois de Claudine Doury

Si j’étais une œuvre d’art : Le tableau « La dame à l’hermine » de Leonard de Vinci.
Si j’étais un musée ou une galerie : Le musée russe d’ethnographie à Saint-Petersbourg.
Si j’étais une (autre) artiste : Etel Adnan.
Si j’étais un livre : Le léopard des neiges de Peter Matthiessen.
Si j’étais un film : Le Miroir d’Andreï Tarkovksi.
Si j’étais un morceau de musique : La passion selon Saint Mathieu de Jean-Sébastien Bach
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Une photo de Masao Yamamoto, la jeune fille à la bassine accrochée à mon mur.
Si j’étais une citation : « … N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux. » Samuel Beckett
Si j’étais un sentiment : l’Amour.
Si j’étais un objet : La venus de Lespugue.
Si j’étais une expo : Les expositions « Phenotype » de Jochen Lempert au Contemporary Art Centre à Vilnius et « Nuage » au musée Réattu à Arles.
Si j’étais un lieu d’inspiration : l’Est.
Si j’étais un breuvage : Le champagne.
Si j’étais une héroïne: Louise Bourgeois, Patti Smith, Etel Adnan.
Si j’étais un vêtement : Des tongs.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

• Carte blanche à Claudine Doury : Le fleuve Amour (mardi 17 janvier 2023)
• Carte blanche à Claudine Doury : Amour, publié aux éditions Chose Commune (mercredi 18 janvier 2023)
• Carte blanche à Claudine Doury : Sur les routes de Samarcande à l’Institut du monde arabe (jeudi 19 janvier 2023)
• Carte blanche à Claudine Doury : Ses livres photo coups de cœur (vendredi 20 janvier 2023)

INFORMATIONS PRATIQUES