Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 21 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Damien Bouticourt : la photographe géorgienne Natela Grigalashvili La Rédaction13 novembre 2024 Temps de lecture estimé : 4minsPour sa deuxième carte blanche, le directeur de la librairie Maupetit, Damien Bouticourt, a choisi de nous parler de sa rencontre avec Natela Grigalashvili, première femme photojournaliste géorgienne. Ayant découvert son travail sur Instagram, Damien lui a proposé une exposition et c’est en 2019 que le public français découvre deux séries sur les derniers nomades géorgiens et la communauté Doukhobors. S’en suivra le projet d’un ouvrage publié aux éditions Images Plurielles en 2021. Son second ouvrage « Tagveti : un village en Géorgie » vient tout juste de sortir et la galerie lui réserve une exposition à l’automne 2025. Autoportait © Natela Grigalashvili Natela a été la première femme photojournaliste de Géorgie dans les années 1990. Si elle se destinait au cinéma, elle a finalement opté pour la photographie qui correspondait davantage à ses attentes artistiques et lui permettait de subvenir à ses besoins à une époque où son pays connaissait d’énorme difficultés. J’ai contacté Natela Grigalashvili pour la première fois en 2017 : je lui disais alors combien j’admirais son travail que j’avais découvert sur Instagram et je lui proposais une exposition à Marseille. Nous y sommes parvenus deux ans plus tard sans jamais nous rencontrer ; elle me faisant confiance et m’a envoyé les fichiers de cinq séries différentes. La Terre des Doukhobors © Natela Grigalashvili La Terre des Doukhobors © Natela Grigalashvili Sa première exposition en France s’est ainsi tenue à la rentrée 2019 avec deux thèmes développés : les derniers nomades géorgiens et la communauté Doukhobors. Un diaporama était aussi projeté avec deux autres de ses projets, son village d’enfance d’une part et sa relation à sa mère d’autre part. L’une des plus belles expositions depuis l’ouverture de cet espace. Rapidement, avec mon ami Abed Abidat des Editions Images Plurielles, nous lui avons proposé d’éditer son travail sur les Doukhobors. Son tout premier livre est ainsi paru en octobre 2021 sans que je ne connaisse Natela que par nos courriels traduits par sa fille… La Terre des Doukhobors © Natela Grigalashvili La Terre des Doukhobors © Natela Grigalashvili Nous nous sommes finalement rencontrés à Sète lors de la dernière édition d’Images Singulières. Son travail était exposé et nous avons passé, avec ma compagne, trois jours avec elle et sa fille. Une telle rencontre était très émouvante après toutes ces années et un peu irréelle de se retrouver assis à la terrasse d’un café, échangeant quelques mots d’anglais traduits immédiatement par Myriam – sa fille – en géorgien… J’avais depuis longtemps l’envie de lui proposer d’éditer une nouvelle partie de son travail : ce jour-là, ont commencé de nouveaux échanges d’idées, de partage, de propositions. Au fil de la discussion et sans s’y attendre, nous avons pris rendez-vous à Tbilissi deux mois plus tard pour en parler ! La Terre des Doukhobors © Natela Grigalashvili Ce voyage me faisait connaître la Géorgie et les lieux où Natela avait pris ses photos et particulièrement le village où la communauté Doukhobors s’était réfugiée au début du 19ème siècle : lieu que je découvris après avoir choisi et travaillé plusieurs mois sur ses photos et sur l’écriture du texte d’accompagnement. Trois jours dans ce village perdu dans une région d’altitude à la frontière arménienne qui ont consolidé des liens d’amitié magnifiques. Je suis retourné à Tbilissi en mars 2024. Avec Natela, nous avons choisi de nouvelles photos pour son projet de livre autour de son village et de sa mère. Son deuxième livre, Tagveti : un village en Géorgie, est sorti en librairie le 5 novembre aux Editions Images plurielles avec toujours la complicité d’Abed. C’est le témoignage fort d’une femme pour son pays, pour son village et pour ses habitants. Dans la crise que traverse aujourd’hui la Géorgie, c’est aussi le reflet de son engagement. Une présentation du dernier livre de Natela Grigalashvili est prévue en décembre 2024 à la librairie et une exposition aura lieu à Marseille à l’automne 2025. Parutions : Tagveti : un village en Géorgie – Images Plurielles – 2024 La Terre des Doukhobors – Images Plurielles – 2019 👉 https://www.instagram.com/natela_grigalashvili/ INFORMATIONS PRATIQUES Tagveti : un village en Géorgie Photos et légendes : Natela Grigalashvili Textes : Damien Bouticourt 91 photos en noir et blanc 136 pages, 17 x 24 cm Livre bilingue : français et anglais ISBN : 978-2-919436-72-9 32,00 € https://www.imagesplurielles.com/fr/accueil/136-tagveti.html Marque-page0
Les 10 ans d’OVNi : Interview spécial Odile Redolfi « OVNi additionne les talents, les énergies et les initiatives… »
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud La vie de Letizia Battaglia est un véritable roman, c’est pour cette raison que son amie, la journaliste Sabrina Piou, a souhaité ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Thibaut Piel, 10 ans de photographie vagabonde Pour leur deuxième carte blanche, nos invité·s de The Analog Club – lieu dédié à la photographie argentique à Paris – ont ...
News Samar Abu Elouf, lauréate du World Press Photo of the Year 2025 Les résultats du World Press Photo ont été annoncés pendant les vacances de printemps. Chaque année, à la même époque, tous les ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 21 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025