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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Raphaëlle Stopin : POWERMASK, The Power of Masks La Rédaction8 février 2018 Temps de lecture estimé : 4minsNouvelle carte blanche pour Raphaëlle Stopin, aujourd’hui la directrice artistique du Centre photographique de Rouen Normandie et curatrice indépendante nous parle de l’exposition « POWERMASK, The Power of Masks » de Walter van Beirendonck, qui est actuellement présentée au Wereld Museum de Rotterdam. Dans le port de Rotterdam, face à Las Palmas, l’hôtel New York, et son cortège de réalisations architecturales contemporaines, se tient, dans une de ses impeccables demeures du XVIIe siècle, un musée d’ethnologie aux collections essentiellement centrées sur l’Asie du Sud-Est. Jusqu’au 18 mars 2018, c’est dans cet écrin résonnant de voix lointaines, que le styliste anversois à la longue barbe blanche, Walter van Beirendonck, déploie une exposition sur le masque conçue avec la curatrice Alexandra van Dongen. « Le » masque car c’est ici, au-delà de la multiplicité des formes convoquées dans l’exposition, le masque en tant que vecteur symbolique, cathartique qui est invité à s’exprimer. Walter van Beirendonck œuvre depuis plus de vingt ans, sous son nom, à échafauder une mode qui embrasse pleinement le potentiel théâtral de la discipline. Ses défilés sont toujours le lieu de mises en scène invitant références littéraires, picturales, sculpturales, carnavalesques, voire animales. Les corps deviennent alors des espaces où animer, le temps du défilé, des personnages fantastiques. C’est dans ce contexte performatif du défilé que le styliste recourt de façon récurrente au masque, parachevant là, dans cet espace du visage et donc de l’identité oblitérée puis reconstruite, ses récits fantastiques. POWERMASK : le titre est sans détour, et dans sa forme affirmative, peut donner le vertige tant le sujet embrassé est vaste. L’exposition se déploie sur trois étages et s’accapare littéralement tout l’espace disponible dans une esthétique de la saturation savamment orchestrée par le styliste. Il convoque dans l’espace une multiplicité de qualités d’objets, peintures, sculptures, vêtements sur mannequin, masques et coiffes, reproductions de photographies d’archives sous forme de papier peint, films et tirages d’époque ; cette matière hétérogène semble s’organiser dans une sorte de mouvement naturel. Les époques et les usages se télescopent : un masque dogon du XIXe siècle regarde un masque de scène de Björk. Montant les marches de l’escalier du musée et passant d’un étage à l’autre, l’on est saisi d’un vertige, culminant dans cette dernière salle, où, l’air de rien, une petite toile de James Ensor jouxte un Basquiat qui flirte avec un Paul McCarthy qui voisine lui-même avec un masque du carnaval de Binche puis avec une archive filmée d’une danse/transe au Mali, laissant place sans prévenir, sur ces mêmes écrans qui semblent vous scruter, à des clips de la même icône islandaise. L’exposition de Walter van Beirendonck et Alexandra van Dongen est une performance et à ce titre, elle se vit plutôt qu’elle ne se raconte. L’étourdissement produit par ces collisions formelles, conceptuelles, temporelles, pourrait être un exercice de pur formalisme : le motif du masque invoqué au détriment de son contexte, de sa fonction, de son usage ou de sa symbolique spécifique. Pourtant, à mesure que l’on gravit ces marches et que l’on monte en puissance, c’est, non la confusion attendue qui s’empare du visiteur, mais le sentiment que l’on assiste à une sorte de ballet chorale où l’humanité exprimerait, sans ménagement, et d’une même voix, un élan vital partagé. Il dirait ce désir impérieux de dépasser sa condition, de s’imaginer autre, de faire de sa vie, le temps du masque, une scène pour l’autre en soi. C’est le masque, surface double de dissimulation et de projection, qui est révélé dans toute sa profondeur, avec une verve jouissive. Avec les œuvres de : James Ensor, Paul McCarthy, Keith Haring, Louise Bourgeois, Emil Nolde, Axel Hoedt, Leigh Bowery, Man Ray, Pablo Picasso, Jean-Michel Basquais, Stephen Jones, Coco Fronsac, Charles Fréger, André Breton… INFORMATIONS PRATIQUES POWERMASK, The Power of Masks » Walter van Beirendonck Jusqu’au 18 mars 2018 Wereld Museum Willemskade 25 3016 DM Rotterdam Pays-Bas https://www.wereldmuseum.nl Marque-page0
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