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L'Invité·ePhoto Carte blanche photographique à Carine Dolek : Tim Hetherington La Rédaction3 avril 2018 World Press Photo of the Year 2008 © Tim Hetherington Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsPremière carte blanche pour notre invitée de la semaine, Carine Dolek. La co-fondatrice et membre du comité artistique du festival Circulation(s) dédié à la jeune photographie européenne a choisi de nous parler des 3 photographes reporters aujourd’hui disparus, et en particulier de Tim Hetherington. Je suis fascinée par le reporter de guerre. Pas la tête brulée en ray ban qui roule des mécaniques et « fait » tel ou tel conflit, mais ces types surnaturels qui embrassent le monde de leur conscience et à la force de leurs bras. Des gens précieux, comme Stanley Greene, Chris Hondros ou Tim Hetherington. Stanley Green est décédé récemment, j’ai eu la chance de le prendre en photo un jour avec son ami Jean-François Camp en bas de chez Central Dupon Images, je me suis sentie toute petite et bien veinarde. Je resterai toujours admirative de son parcours, et de l’élégance de son approche. Chris Hondros et Tim Hetherington sont morts le même jour, en 2011, sous des tirs de mortier en Libye. Tim Hetherington a laissé une empreinte indélébile, dans sa façon d’appréhender les conflits par le biais de l’humanité, des failles, des interrogations, de la vulnérabilité, sans jamais tomber dans le facile ou le pathos. Ses images ne sont pas calibrées pour la double du Times, elles sont calibrées pour se ficher droit entre les deux ventricules de ce qui bat en nous. Je l’ai découvert avec son image de soldat se frappant le front, effaré, les yeux fous, désormais gravée au fer rouge dans ma persistance rétinienne. Ses travaux Sleeping Soldiers, Long Story Bit By Bit: Liberia Retold, ou Infidel, son documentaire, Restrepo (http://restrepothemovie.com) nominé aux Oscars, primé à Sundance, disent la tendresse, l’élégance, la finesse d’une pensée à l’épreuve de la violence du monde. Et ce monde violent, j’aimais le traverser avec ce type là tenant la lampe torche. Une bourse Tim Hetherington a été créée par Human Rights Watch et World Press Photo, devenue une bourse attribuée par le World Press Photo et la Fondation Tim Hetherington. Favori0
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