Carte blanche à Superpartners (SMITH / Piton) : Pistes découvertes pour un mardi enneigé, dépité, feu couvert 2 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Mathieu Pernot, une facilité à l’épreuve de la Santé Pascal Therme13 décembre 2018 Temps de lecture estimé : 2minsLe 104 présente jusqu’au 6 janvier prochain, “La Santé”, la série réalisée en 2015 par Mathieu Pernot sur la prison de la Santé. Après avoir photographié la destruction de l’établissement pénitentiaire parisien, le photographe a souhaité faire le récit à plusieurs voix de la vie intérieure du bâtiment. Sentiment de frustration pour ce travail qui ne fait qu’un état des lieux en surface. Plutôt déçu de cette exposition où n’apparaissent que des vestiges des reliquats des traces (pas de quoi faire une archéologie intéressante) qui ne disent au final rien de la clôture réelle et de la possible inversion de la claustration en évasion imaginaire (Sade, Genet) la banalité des photos pornographiques, des scènes familiales (très peu) induisent un retour sur soi qui renseignent moins la politique alarmante d’un pouvoir que le néant culturel, affectif, des emprisonnés. Une opération à cru, soit disant, inscrite dans un protocole assez précieux mis en scène comme tel, trop idéologiquement correcte, une fascination sans fascinum réel (c’est à dire qui agirait un lien plus actif du côté de l’image dans la dénonciation des enfermements de tous horizons), pour le photographe avec une forme de complaisance du constat facile. On ne le sait que trop ces prisons sont atroces et la politique pénale est une misère sur tous les plans, à la fois pour les prisonniers (rien du romantique bagnard hugolien en herbe) aucune possibilité d’échappement, et pour la société qui l’a mise en place…. une photographie qui ne constate rien de plus, ces “vérités” qui font spectacle et bon sens ne diront rien d’autre??? Dommage. Ce qui apparait à travers une prétention avérée et le détournement d’un sujet potentiellement explosif vers un “traitement” qui ne profite qu’au photographe, malgré cette distance revendiquée… Quand les ombres cachent le soleil… Par contre en face le travail magique de Raphael Dallaporta sur la grotte Chauvet intitulé l’inappropriable, toujours au 104, d’une profondeur anthropologique évidente et du surgissement des formes et des peintures rupestres qui sont filmées dans un dispositif où tous les secrets sont autant d’éléments de rencontres avec ce que nous sommes aujourd’hui ou pensons être, un voyage à travers le temps et le cosmos…Miraculeux…. INFORMATIONS PRATIQUES 104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 Paris sam13oct(oct 13)14 h 00 min2019dim06jan(jan 6)19 h 00 minLa SantéMathieu Pernot104 – CENTQUATRE Paris, 104 rue d'Aubervilliers 75019 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementComment des formes et idées peuvent-elles naître d'un lieu d'enfermement ? Après avoir photographié la destruction de la prison de la Santé, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix Détail de l'événement Comment des formes et idées peuvent-elles naître d’un lieu d’enfermement ? Après avoir photographié la destruction de la prison de la Santé, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix de la vie intérieure du bâtiment. La prison de la Santé, construite en 1867 dans le 14e arrondissement de Paris, a connu des prisonniers célèbres, comme le poète Guillaume Apollinaire (1911) ou le gangster Jacques Mesrine, qui s’en évade en 1978. Ce n’est pourtant pas cette histoire-là qu’a cherché à capturer Mathieu Pernot lorsqu’il photographie, en 2015, la destruction de la maison d’arrêt. Dans ce bâtiment patrimonial, l’artiste a voulu comprendre comment la prison produit des formes et idées qui lui sont propres. Car depuis ce monde clos, les détenus font exister un monde extérieur qu’ils inscrivent dans l’intérieur de leur cellule. Se penchant sur les multiples strates du quotidien, Mathieu Pernot inventorie, photographie et récolte de manière systématique les traces laissées aux murs par les détenus au fil des ans, avant leur disparition définitive. Les photographies issues de ce travail documentaire, rassemblées en séries, montrent des bâtiments déserts, éventrés, des portes ouvertes et des cellules vides. En soulignant leur absence, elles rendent paradoxalement visible la vie des détenus aux yeux d’une société qui ne les voyait pas. En faisant dialoguer ses photographies avec des inscriptions et images prélevées sur les murs, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix de cette vie intérieure. « En avril 2015, alors que les derniers détenus venaient d’être transférés vers d’autres établissements pénitentiaires, je me suis rendu à plusieurs reprises à la maison d’arrêt de La Santé. J’ai photographié l’ensemble du bâtiment et parcouru l’intégralité des cellules pour y inventorier les graffitis inscrits sur les murs et prélever les images qui y étaient encore accrochées. À l’automne 2015, le chantier commençait et la démolition de la prison devenait effective. Sur les ruines du bâtiment du XIXe siècle, un nouvel établissement pénitentiaire a été construit. Il ouvrira ses portes à l’automne 2018. L’exposition restitue des fragments de textes, d’images et d’histoires de ceux qui se trouvèrent à l’intérieur de ces murs. Elle dresse un état du monde vu de la cellule et confère à la détention un récit du dedans. » Mathieu Pernot, juillet 2018 Dates Octobre 13 (Samedi) 14 h 00 min - Janvier 6 (Dimanche) 19 h 00 min Lieu104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 Paris 104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 ParisOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h CalendrierGoogleCal 104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 Paris sam13oct(oct 13)14 h 00 min2019dim06jan(jan 6)19 h 00 minLa SantéMathieu Pernot104 – CENTQUATRE Paris, 104 rue d'Aubervilliers 75019 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementComment des formes et idées peuvent-elles naître d'un lieu d'enfermement ? Après avoir photographié la destruction de la prison de la Santé, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix Détail de l'événement Comment des formes et idées peuvent-elles naître d’un lieu d’enfermement ? Après avoir photographié la destruction de la prison de la Santé, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix de la vie intérieure du bâtiment. La prison de la Santé, construite en 1867 dans le 14e arrondissement de Paris, a connu des prisonniers célèbres, comme le poète Guillaume Apollinaire (1911) ou le gangster Jacques Mesrine, qui s’en évade en 1978. Ce n’est pourtant pas cette histoire-là qu’a cherché à capturer Mathieu Pernot lorsqu’il photographie, en 2015, la destruction de la maison d’arrêt. Dans ce bâtiment patrimonial, l’artiste a voulu comprendre comment la prison produit des formes et idées qui lui sont propres. Car depuis ce monde clos, les détenus font exister un monde extérieur qu’ils inscrivent dans l’intérieur de leur cellule. Se penchant sur les multiples strates du quotidien, Mathieu Pernot inventorie, photographie et récolte de manière systématique les traces laissées aux murs par les détenus au fil des ans, avant leur disparition définitive. Les photographies issues de ce travail documentaire, rassemblées en séries, montrent des bâtiments déserts, éventrés, des portes ouvertes et des cellules vides. En soulignant leur absence, elles rendent paradoxalement visible la vie des détenus aux yeux d’une société qui ne les voyait pas. En faisant dialoguer ses photographies avec des inscriptions et images prélevées sur les murs, Mathieu Pernot fait le récit à plusieurs voix de cette vie intérieure. « En avril 2015, alors que les derniers détenus venaient d’être transférés vers d’autres établissements pénitentiaires, je me suis rendu à plusieurs reprises à la maison d’arrêt de La Santé. J’ai photographié l’ensemble du bâtiment et parcouru l’intégralité des cellules pour y inventorier les graffitis inscrits sur les murs et prélever les images qui y étaient encore accrochées. À l’automne 2015, le chantier commençait et la démolition de la prison devenait effective. Sur les ruines du bâtiment du XIXe siècle, un nouvel établissement pénitentiaire a été construit. Il ouvrira ses portes à l’automne 2018. L’exposition restitue des fragments de textes, d’images et d’histoires de ceux qui se trouvèrent à l’intérieur de ces murs. Elle dresse un état du monde vu de la cellule et confère à la détention un récit du dedans. » Mathieu Pernot, juillet 2018 Dates Octobre 13 (Samedi) 14 h 00 min - Janvier 6 (Dimanche) 19 h 00 min Lieu104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 Paris 104 – CENTQUATRE Paris104 rue d'Aubervilliers 75019 ParisOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h CalendrierGoogleCal Bookmark0
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