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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Ségolène Brossette : Le dialogue des névroses La Rédaction8 mai 2019 Temps de lecture estimé : 2minsPour sa seconde carte blanche, notre invitée de la semaine Ségolène Brossette – partage avec nous sa réflexion sur la relation que l’on entretien avec une œuvre de façon objective. Ce rapport, elle le nomme le dialogue des névroses. Ce qui fait qu’une œuvre va plus parler qu’une autre reste très personnel. J’appelle ça le dialogue des névroses : entre une œuvre et nous-même. On aime plus particulièrement une œuvre ou aune autre pour des raisons plus ou moins conscientes. L’art permet de rendre un écho visuel ou sonore à ce qui est enfoui en nous et c’est ce qui va déclencher de réelles émotions. Qu’est ce qui nous rend si unique si ce n’est l’ensemble de nos qualités et névroses réunies ? En même temps, il est assez troublant de voir à quel point dans une même période, une même génération, on retrouve un même sentiment ou comportement. On observe des contradictions, des formulations, des questions semblables à tout individu. Avec les mêmes ingrédients et un ordre différent, l’artiste retranscrit à chaque époque ce qui à la fois nous unit et nous distingue. INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 Paris mar21mai(mai 21)14 h 30 minsam20jul(jul 20)19 h 30 minWork in progressGalerie Ségolène Brossette, 15 rue Guénégaud, 75006 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, Détail de l'événement À l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, issue d’un travail en cours de réflexion. J’ai demandé à chaque artiste de m’expliquer par écrit quelles étaient ses intentions et comment il se positionnait par rapport à l’art contemporain. J’ai voulu laisser la parole aux artistes autour de questions auxquelles normalement les commissaires d’exposition, les critiques ou même les galeries répondent. Chacun avec son propre univers, sa propre écriture, présente une œuvre annonciatrice d’une réflexion actuelle. Deux axes majeurs en ressortent. D’un côté, il y a ceux qui illustrent le monde en transformation : « the world in progress », à travers des thèmes tels que la quête d’identité, le statut de l’image ou le réchauffement climatique. Par ailleurs, certains artistes se questionnent sur notre origine et notre fonctionnement: le temps, la mémoire du corps, l’unicité des cultures ou le rêve. Christophe Beauregard révolutionne le portrait en inversant la perspective et les codes traditionnels entre les fonds colorés et les tenues neutres. Le temps semble s’arrêter alors que les sujets restent dans une quête perpétuelle et mouvante de leur identité. Sylvie Bonnot questionne le statut de l’image. La photographie est le noyau de son travail mais de par son approche plasticienne, elle tend vers la sculpture ou l’installation, entre autres. Ce qui lui plaît le plus dans la photographie, c’est de l’élaborer dans l’instant ou avec minutie, pour la déconstruire dans son épaisseur avec les moyens plasticiens élaborés dans l’atelier, pour la prendre à bras le corps. Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, à travers une photographie mise en scène, nous emportent dans des univers chargés de symboles et d’histoire. Le passé ressurgit et laisse transparaître les sentiments enfouis, tel un rêve dont on ne connaît jamais la fin. Fabien de Chavanes représente quatre variations d’une seule et unique chorégraphie d’un personnage vêtu de blanc ou de noir, à l’intérieur d’un cube blanc. Ce cube devient un cadre. Le corps devient un signe. Le corps (signe) devient une mesure du temps à travers ses déplacements. Dans ce dernier travail, Fabien interroge le statut de l’image qui à son tour prend corps. Le personnage, pris entre plusieurs dimensions, en acquiert ainsi une nouvelle. Xavier Dumoulin souhaite témoigner des causes et conséquences du réchauffement climatique révélateur de notre mode de consommation, en représentant une végétation tropicale, au cœur des Pyrénées, la nuit, éclairée par les néons. Christine Mathieu fait ressortir l’unicité des cultures à travers des pièces en textile issues du patrimoine, de collections muséales. Laurence Nicola recrée les images d’un rêve, intemporelles. Elle nous fait perdre nos repères tout en retranscrivant des états, des émotions et des non-dits. Bertrand Robert questionne nos mécanismes mémoriels physiques et émotionnels enregistrés par notre corps, à travers le dessin et l’écriture. Ségolène Brossette, février 2019 Avec les travaux de Christophe Beauregard, Sylvie Bonnot, Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, Fabien de Chavanes, Xavier Dumoulin, Christine Mathieu, Laurence Nicola, Bertrand Robert. DatesMai 21 (Mardi) 14 h 30 min - Juillet 20 (Samedi) 19 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Favori4
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