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Partager Partager Interview Art ContemporainOtherSide Rencontre avec Mathias Ary Jan : « Cette crise sanitaire n’est que le révélateur d’une mutation déjà amorcée » Marie-Elisabeth De La Fresnaye14 octobre 2020 Temps de lecture estimé : 6minsCollectionneur depuis sa tendre enfance, Mathias Ary Jan se passionne pour Drouot et décide, à 19 ans, d’en faire son métier. Après s’être consacré à la peinture du XIXe dans une première galerie place du Palais Royal, Mathias Ary Jan se spécialise dans les mouvements Orientaliste et Belle Epoque en ouvrant une 2ème galerie rue de Penthièvre, dans le 8è arrondissement. Parallèlement, il s’engage auprès du Syndicat National des Antiquaires et devient le plus jeune président de la Biennale en 2016, à l’âge de 45 ans. Il y pose les jalons du renouveau en renforçant l’attractivité de cette incroyable marque de fabrique qui s’annualise. Pour ses 30 ans, Biennale Paris, sous son impulsion, se tourne vers une nouvelle génération de marchands et d’amateurs et propose à Jean-Charles de Castelbajac d’en imaginer la scénographie. Mathias Ary Jan, à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle adresse au 32 avenue Marceau, organise une exposition consacrée à Jacques Majorelle alors qu’au même moment, ouvre le nouveau musée Yves Saint Laurent Pierre Bergé à Marrakech. Nous le rencontrons à l’occasion de son exposition Masterpiece qui réunit les tableaux prestigieux qu’il destinait à la Biennale. Las, la pandémie est passée par là mais si cette crise agit comme un révélateur, les mutations du digital étaient déjà à l’œuvre, précise t-il. Au-delà de ces changements, il insiste sur le caractère irremplaçable du contact réel avec une œuvre. Il observe, suite à cette vague d’annulation de foires et de salons, un retour très net de la fréquentation en galerie, ce dont il se félicite. A quand remonte votre passion pour les oeuvres d’art et votre vocation ? Depuis mon enfance. J’ai toujours été passionné par les objets, les œuvres d’art, les musées. Autodidacte de formation, je me suis lancé très jeune dans ce métier en découvrant la frénésie du marché de l’art à Drouot. Cet univers m’était alors inconnu même si j’avais parcouru de nombreux livres sur l’art et exercé mon œil. L’exposition Masterpiece Comme vous le savez, cette année à cause de la crise sanitaire, beaucoup de salons ont été annulés dont la Biennale. J’ai donc voulu, à travers cette exposition, proposer une sélection de tableaux que j’avais réservés pour la Biennale, des pièces d’exception trouvées à travers le monde. J’ai organisé à la fois un vernissage et une exposition de 3 semaines dans ma galerie à Paris. L’exposition Masterpiece dévoile un choix très sélectif d’œuvres réunies ces 18 derniers mois. Quelle ligne défendez-vous à la galerie ? Je suis très exigeant sur la qualité des œuvres et ma volonté est de trouver des chefs d’œuvres souvent exposés dans des salons de l’époque du vivant de l’artiste et au pédigrée prestigieux. La passion Majorelle J’ai toujours été passionné par cet artiste que je considère comme le plus grand artiste orientaliste du XXe siècle par sa modernité, par les techniques qu’il emploie, mixtes à l’or et à l’argent. Quand j’ai ouvert mon nouvel espace au 32 avenue Marceau, j’ai voulu inaugurer la galerie avec une exposition Majorelle, ayant pu rassembler sur les 10 dernières années, une collection de 17 tableaux, ce qui, de plus, coïncidait avec l’ouverture du musée à Marrakech redessiné par Nathalie Crinière. C’était un bel hommage rendu à l’artiste à la fois à Paris et à Marrakech. Comment votre métier a t-il évolué ? Quelle place a prise le digital ? Il est vrai que depuis quelques années, on constate une vraie accélération qui concerne tous les métiers et pas seulement le métier de galeriste ou le marché de l’art, et une grande mutation avec le digital. Je m’emploie, avec mon équipe, à communiquer davantage sur le digital comme le font les grandes maisons de vente, les grandes galeries et salons. En même temps, on ne peut pas tout digitaliser et je reste très attaché à un lieu, une galerie. Cela reste irremplaçable, car, même si les réseaux sociaux ont quelque chose de formidable et d’instantané, rien ne remplace le contact du visiteur ou du collectionneur avec l’œuvre. Que pensez, en tant qu’ancien président du Syndicat des Antiquaires, de l’association de la Biennale et de Christie’s ? J’avais déjà initié, lors de la dernière Biennale en 2019, un contact avec l’Hôtel Drouot et l’ensemble des commissaires-priseurs et nous avions ouvert un espace dédié à la Biennale aux Highlights des ventes de Drouot. Je considère aujourd’hui, que nous devons tous travailler dans un sens commun, que l’on soit une maison de vente, une galerie ou un marchand car il n’y a plus vraiment de frontière. En ce qui concerne cette vente Christie’s-La Biennale, tout ce qui permet de parler positivement du Syndicat national des Antiquaires, organisateur de La Biennale Paris, est une bonne chose. Cela permet de toucher un plus large public, cela montre aussi une certaine ouverture d’esprit et que nous ne devons pas craindre les grandes maisons de vente. C’est un partenariat très fort entre une maison aussi prestigieuse que Christie’s et les galeries qui ont un intérêt commun à se réunir pour renforcer l’attractivité de Paris. Quel bilan personnel faîtes-vous de cette crise et quand peut-on espérer une reprise ? Nous sommes face à de grands bouleversements et qui ne sont pas terminés. La crise est un accélérateur mais ce n’est pas elle qui a déclenché un certain nombre de phénomènes comme l’accélération du digital. On verra à terme que beaucoup de maisons de vente ou de galeries vont revoir à la baisse leurs éditions papier. Cependant, je maintiens qu’il est important d’avoir un lieu ouvert dans une capitale unique au monde avec un tel tissu de galeries, que ce soit au Carré Rive Gauche, la Rive Droite, le Faubourg Saint-Honoré, le Village Suisse ou les Puces de Saint-Ouen, et ce, au-delà de la durée du Covid. Il est fondamental, quelle que soit la stratégie digitale déployée, de garder des espaces physiques pour que Paris reste la capitale de la culture et l’art de vivre à la française. De plus, étant donné les annulations des salons, je note un retour des gens dans la galerie. Ils prennent de nouveau le temps de nous visiter et cela est très satisfaisant. INFOS PRATIQUES : Galerie Ary Jan 32 avenue Marceau 75008 Paris https://www.galeriearyjan.com/fr/la-galerie.htm Marque-page0
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