« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 3 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsQue nous prépare 2022 ? Sur vos amours, votre santé ou votre vie professionnelle, on ne pourra pas vous en dire beaucoup, mais on peut d’ores et déjà vous dévoiler quelques expositions que les Musées et autres institutions français vous réservent pour cette nouvelle année. À Paris et en région, voici une quinzaine d’expos qui raviront les goûts de chacun, à noter dès à présent dans votre agenda. On remarque toujours une proportion encore insuffisante dans ces lieux d’exposition en terme de parité, mais on ne désespère pas que cela s’améliore dans un avenir… proche ! À Paris Dans le cadre de l’année consacrée à l’Algérie en 2022, l’Institut du monde arabe présente l’exposition “Son oeil dans ma main, Algérie 1961-2019”, rassemblant les œuvres du photographe et cinéaste français Raymond Depardon et et l’écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud. Un dialogue rare sur l’Algérie de 1961 à 2019. Institut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris mar08fev(fev 8)10 h 00 mindim17jul(jul 17)18 h 00 minSon œil dans sa main : Algérie 1961 – 2019Raymond Depardon | Kamel DaoudInstitut du Monde Arabe, 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Détail de l'événementDans le cadre de l’année consacrée à l’Algérie en 2022, l’Institut du monde arabe, présidé par Jack Lang, organise l’exposition Son oeil dans ma main, Algérie 1961-2019, autour d’une rencontre Détail de l'événement Dans le cadre de l’année consacrée à l’Algérie en 2022, l’Institut du monde arabe, présidé par Jack Lang, organise l’exposition Son oeil dans ma main, Algérie 1961-2019, autour d’une rencontre entre Raymond Depardon et Kamel Daoud. Cette collaboration artistique et littéraire est une première entre ces deux grands artistes et témoins : le premier, photographe et cinéaste français, revisitant ses photos d’Algérie, et le second, écrivain et journaliste algérien, né après l’indépendance de son pays. Ce projet franco-algérien se tiendra du 8 février au 17 juillet 2022. Il a été initié par le livre d’art conçu par les éditions Barzakh à Alger, coédité avec les éditions Images Plurielles à Marseille, et qui accompagnera ce projet. Cette exposition-événement se tiendra à l’approche du 60 anniversaire de la signature des accords d’Evian et de l’indépendance de l’Algérie. Elle s’ouvre sur une sélection de photographies de Raymond Depardon faites à Alger en 1961, avant qu’il assiste aux premières négociations des accords d’Evian, et qu’il se rende dans un village de regroupement en Oranie. Près de soixante ans plus tard, avec le désir de publier ces photographies et d’offrir une nouvelle perspective à ce témoignage passé, Raymond Depardon organise une rencontre avec Kamel Daoud. Face à ces images, Kamel Daoud fait part de son ressenti par le biais de 5 textes inédits et poétiques en dialogue avec l’oeuvre photographique. Il rédige également des « comètes », des phrases lumineuses qui répondent directement aux photographies exposées. Un voyage en Algérie est planifié en septembre 2019. Pendant cinq jours, Raymond Depardon photographie la capitale algérienne, avant de rejoindre Kamel Daoud à Oran. La conversation engagée sur les oeuvres de 1961 se poursuit lors de ce voyage en 2019 et offre un témoignage contemporain du pays. L’exposition comprend trois sections : Alger 1961 ; Evian/ Bois d’Avault et Oranie 1961 ; Alger 2019 et Oran 2019. Elle présente un véritable dialogue entre 80 photographies rares de Raymond Depardon, 21 comètes et 5 textes inédits de Kamel Daoud. Le parcours se conclut par un film de 22 minutes avec ces deux personnalités, réalisé en exclusivité à l’Institut du monde arabe pour l’exposition par la cinéaste Claudine Nougaret. Au-delà du simple témoignage historique, ce regard croisé entre ces deux artistes et ces deux médiums pose des questions sensibles tels que notre rapport à la photographie, le poids de l’histoire d’une nation sur l’histoire personnelle, la définition d’un héros, et comment cela se perçoit à travers les corps. La photographie et l’écriture, l’oeil et la main, dialoguent, se complètent, s’enrichissent mutuellement et nous offrent une ouverture, peut-être une meilleure compréhension de soi et de l’Autre. DatesFévrier 8 (Mardi) 21 h 00 min - Juillet 17 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuInstitut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Institut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 ParisOuvert du mardi au vendredi de 10h à 18h, et le week-end de 10h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Le Centre Pompidou met à l’honneur la photographie en 2022 avec une exposition consacrée tout d’abord à Gaston Paris dès le 18 janvier, mais surtout une grande rétrospective d’August Sander dans le cadre d’une exposition de l’art allemand de la fin des années 1920. Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris mer19jan(jan 19)11 h 00 minlun18avr(avr 18)20 h 00 minGaston Paris, reporterLa photographie en spectacleCentre Pompidou, Place Georges-Pompidou 75004 Paris Détail de l'événementUne coopération entre le Centre Pompidou, cabinet de la photographie, et la Bibliothèque historique de la ville de Paris. Photographe talentueux, reporter fréquemment publié, notamment dans le magazine VU, Gaston Détail de l'événement Une coopération entre le Centre Pompidou, cabinet de la photographie, et la Bibliothèque historique de la ville de Paris. Photographe talentueux, reporter fréquemment publié, notamment dans le magazine VU, Gaston Paris (1903 – 1964) demeure encore largement méconnu. Technicien virtuose et observateur ingénieux, il sert, aux côtés de ses pairs, l’appétit visuel des années 1930. L’exposition « Gaston Paris. La photographie en spectacle » invite à redécouvrir l’importance de ce photographe, indéniablement influencé par le surréalisme et le « fantastique social » de son époque. L’exposition est aussi une réflexion sur les différents supports de la photographie et les étapes de sa diffusion : elle présente une cinquantaine de tirages d’époque, vingt-cinq planches thématiques illustrées par des tirages contact, une cinquantaine de reproductions de magazines, plus de cent tirages tardifs réalisés dans les années 1960 et 1970 et la projection d’une centaine de négatifs numérisés. Des « filles » des music-halls aux enfants des fameuses « zones » de Paris en passant par la soufflerie aérodynamique de Meudon, Gaston Paris documente les spectacles et la modernité des années 1930 avec aisance et professionnalisme. Il fait du format carré de son appareil Rolleiflex un répertoire riche de formes et de signes pour les rédactions des magazines illustrés. L’exposition offre en ce sens un éclairage sur la pratique naissante du photojournalisme, et en particulier sur quelques-uns des grands sujets alors privilégiés. Elle présente la carrière exemplaire d’un reporter, qui, parallèlement à VU, a contribué à des magazines aussi différents que La Rampe (sur le théâtre, le cinéma, la scène artistique), Paris Magazine (magazine à tendance érotique), Match (reportages consacrés de plus en plus à des sujets socio-politiques). En 1940, il contribue, comme d’autres photographes français, au magazine La Semaine, contrôlé par les autorités de Vichy, pour réapparaitre plus tard en témoin de la Libération de Paris puis de l’Allemagne détruite, où il accompagne les troupes françaises. Gaston Paris n’a jamais publié d’ouvrage de son vivant. En 1952, il tente de faire paraître Les Mystères de Paris, une sélection de photographies réunit en un livre, mais le projet n’aboutira pas. L’époque n’était plus à l’image d’un Paris mystérieux et obscur, mais à celle d’une ville imprégnée d’une douce mélancolie existentielle. Cet échec incarne le tragique de la carrière artistique de Gaston Paris : arrivé trop tard par rapport à ses pairs reporters qui l’ont précédé avec leurs inventions formelles, mais trop tôt par rapport à une génération de l’après-guerre dont il ne partageait pas le vocabulaire humaniste. Pendant plus de vingt ans, l’historien de la photographie Michel Frizot a collecté divers documents et oeuvres de Gaston Paris, dont un important corpus de photographies et une inestimable collection de magazines. La bibliothèque Kandinsky, qui a reçu en don de Michel Frizot sa collection d’imprimés et de périodiques, conserve désormais un grand nombre d’exemplaires de VU. Ce fonds d’originaux de l’époque est complété pour l’exposition par un exceptionnel prêt du fonds Gaston Paris des archives Roger-Viollet où sont entrés les quelques 15 000 négatifs du photographe après son décès en 1964. Ces ensembles réunis contribuent à une meilleure compréhension d’une époque partagée entre l’éclat des projecteurs des scènes de spectacles et celui des projecteurs-phares des couvre-feux des années 1940. La culture visuelle faisait tout autant partie de la modernité de ces années que la frénésie des spectacles, comme le souligne le titre de l’exposition et de son catalogue, « La photographie en spectacle ». « Gaston Paris. La photographie en spectacle » s’inscrit dans une série d’expositions réalisées par le cabinet de la photographie du Centre Pompidou, offrant un nouveau regard sur la photographie des années 1930, permises en partie par l’acquisition sans précédent de plus de 7 000 tirages photographiques de la collection Christian Bouqueret en 2011. Parmi ces expositions, la grande rétrospective « Henri Cartier-Bresson » (2014) qui avait permis, entre autres, d’aborder son engagement politique, et l’exposition thématique « Photographie, arme de classe » (2018), et prochainement en automne 2022, l’exposition « Décadrage colonial ». Michel Frizot, historien de la photographie, Florian Ebner, conservateur et chef de service du cabinet de la photographie, Musée national d’art moderne, assistés de Katharina Täschner, boursière de la Fondation Krupp, Allemagne. DatesJanvier 19 (Mercredi) 22 h 00 min - Avril 18 (Lundi) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h à 20h sauf le mardi. La Galerie des Photographies est en accès libre, gratuite ! Get Directions CalendrierGoogleCal Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris mer11mai(mai 11)11 h 00 minlun05sep(sep 5)20 h 00 minAllemagne / Années 20 / La Nouvelle Objectivité / August SanderHommage à Beuys ‘86Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou 75004 Paris Détail de l'événementCette exposition sur l’art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d’ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et Détail de l'événement Cette exposition sur l’art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d’ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l’architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Le chef-d’œuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d’une coupe transversale à travers une société, en tant qu’« exposition dans l’exposition », les deux perspectives conjointes permettant l’ouverture d’un grand panorama de l’art allemand de la fin des années 1920. Pluridisciplinaire, l’exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Un regard sur l’histoire allemande, dans le contexte d’une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d’hier et d’aujourd’hui. DatesMai 11 (Mercredi) 22 h 00 min - Septembre 5 (Lundi) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h à 20h sauf le mardi. La Galerie des Photographies est en accès libre, gratuite ! Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Robert Doisneau invite le photographe indien Soham Gupta d dans une exposition consacrée à sa série Angst, mettant en lumière les figures nocturnes des marginaux que le photographe croise dans les rues pour les confondre avec son propre imaginaire et ses propres fantômes. Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly ven28jan(jan 28)13 h 30 minjeu02jui(jui 2)18 h 30 minAngstSoham GuptaMaison de la Photographie Robert Doisneau, 1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Détail de l'événementIls ne connaissent pas les terreurs qui passent par la tête lorsqu’on est allongé là dans la fosse à attendre un soupçon de lumière qui annonce que la nuit est Détail de l'événement Ils ne connaissent pas les terreurs qui passent par la tête lorsqu’on est allongé là dans la fosse à attendre un soupçon de lumière qui annonce que la nuit est terminée. – Hubert Selby Jr., La Geôle (1971) « Angst est ma réaction aux épreuves par lesquelles doivent passer les faibles dans notre société. Ce travail puise ses racines dans mon enfance, quand j’étais l’objet de graves crises d’asthme et dans mes années difficiles d’adolescence passées à essayer de me réconcilier avec les attentes du monde. Au plus profond d’Angst se trouve toute ma colère, toutes mes frustrations, toute ma haine pour ce monde où il n’y a pas de place pour les faibles, où les faibles sont laissés à pourrir. Nourri par cette colère, cette haine, ce cynisme, ce travail photographique est devenu un conte désespéré d’un enfer fictif de la nuit, dont les coins et recoins sont habités par des âmes en décomposition. En fin de compte, j’aimerais qu’Angst se présente comme un témoignage du requiem d’innombrables rêves dans notre monde et aussi comme une trace de ma jeunesse angoissée. » Soham Gupta Traduction française : Paul Muse Né en 1988, Soham Gupta vit et travaille à Calcutta. Son œuvre photographique et littéraire aborde ouvertement les questions de solitudes, d’isolements ou d’abandon, d’abus et de douleurs, de passés marqués et de futurs incertains, de tensions sexuelles et de dilemmes existentiels. Angst (« angoisse » en français) met en lumière la vulnérabilité des certains «habitants», âmes errantes, de Calcutta. Les figures nocturnes (la plupart en marge économique, psychologique ou physique) qu’il croise dans les rues se confondent ici avec son propre imaginaire, avec ses propres fantômes. Loin de toute démonstration, cette œuvre puissante révèle les nuances d’humanité et d’intimité qui se jouent entre l’auteur et les différentes personnalités qu’il rencontre et photographie. Cette présentation de la série complète Angst à la Maison Doisneau est la deuxième après la Biennale de Venise en 2019 (58ème édition). Le Folkwang Museum d’Essen a également exposé en 2019 une sélection de 20 épreuves de cette série dont il a fait l’acquisition. La présentation de cette série à la Maison Doisneau est accompagnée d’une bande sonore originale spécifiquement composée par Federico Rodriguez-Jimenez avec la collaboration de Soham Gupta. DatesJanvier 28 (Vendredi) 0 h 30 min - Juin 2 (Jeudi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuMaison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyEntrée Libre. Ouvert du mercredi au vendredi : 13h30 - 18h30 et le samedi et dimanche : 13h30 - 19h Dermée les jours fériés Get Directions CalendrierGoogleCal Le Frac Île-de-France présente au Plateau le photographe Bruno Serralongue avec l’exposition intitulée “Pour la vie”. Vous découvrirez un parcours entre des portraits d’individus ou de collectifs en lutte témoignant de séries photographiques initiées il y a plusieurs années, auxquelles viennent s’adjoindre de nouvelles productions FRAC Île-de-France, Le Plateau22 rue des Alouettes 75019 Paris jeu27jan(jan 27)14 h 00 mindim24avr(avr 24)19 h 00 minPour la vieBruno SerralongueFRAC Île-de-France, Le Plateau, 22 rue des Alouettes 75019 Paris Détail de l'événementDu 27 janvier au 24 avril 2022, le Frac Île-de-France présente au Plateau une exposition personnelle de Bruno Serralongue intitulée Pour la vie, qui propose un parcours entre des portraits Détail de l'événement Du 27 janvier au 24 avril 2022, le Frac Île-de-France présente au Plateau une exposition personnelle de Bruno Serralongue intitulée Pour la vie, qui propose un parcours entre des portraits d’individus ou de collectifs en lutte témoignant de séries photographiques initiées il y a plusieurs années, auxquelles viennent s’adjoindre de nouvelles productions. Depuis le début des années 90, Bruno Serralongue interroge les usages et le statut de l’image photographique, en allant à la rencontre des communautés qui se créent autour d’un événement social et politique et des personnes qui mènent un combat dont leurs conditions de vie dépendent. Si ses sujets croisent souvent ceux des photoreporters, ses méthodes de travail diffèrent radicalement. L’usage de la chambre photographique, qui requiert du temps et, par conséquent, le consentement de ceux qu’il photographie, génère une retranscription distanciée de l’information, à rebours de la tentation du « faire-événement » qui est celle que nous renvoient constamment les médias. L’artiste porte en particulier son attention sur les coulisses et la périphérie de l’événement et les traces laissées par celui-ci et offre ainsi un point de vue « déplacé » qui questionne la notion d’objectivité du médium photographique et le pouvoir informatif de l’image. Qu’il s’agisse d’une série sur les camps de migrants à Calais, commencée en 2006, ou plus récemment de la lutte des Premières nations d’Amérique du Nord contre les oléoducs menaçant leur environnement, du site de Notre-Dame-des-Landes et de ses résidents, ou bien des défenseurs des Jardins Ouvriers des Vertus à Aubervilliers menacés de destruction et des occupants délogés d’un foyer de travailleurs à Saint-Ouen – dans la perspective des JO de 2024 – ou encore d’une série plus ancienne sur les manifestants contre la réforme des retraites en 1995, l’exposition fait s’entrecroiser les trajectoires d’individus et l’énergie du collectif. En nous invitant à prendre le temps de décrypter tout autant ce que l’on voit que ce que l’on ne voit pas dans l’image et en nous laissant toute liberté d’interprétation, les photographies de Bruno Serralongue nous incitent à interroger la notion de réalité au regard de ce que les médias nous transmettent. Son approche artistique de l’image documentaire nous livre ainsi un témoignage sur l’état du monde et nous permet de porter un autre regard sur l’actualité et ses tensions. Bruno Serralongue est né en 1968 à Châtellerault, France. Il vit et travaille à Pantin. Des expositions rétrospectives de son travail ont été présentées dans les plus grandes institutions: au MNAM Centre Pompidou, Paris (2019); au Frac PACA, Marseille (2018) ; au MAMCO, Genève (2015) ; auWiels, Bruxelles et au Jeu de Paume, Paris, ainsi qu’à la Virreina, Centre de la Imatge, Barcelone (2010). Il est représenté par les galeries Air de Paris à Romainville, Baronian-Xippas à Bruxelles et Francesca Pia à Zurich DatesJanvier 27 (Jeudi) 1 h 00 min - Avril 24 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFRAC Île-de-France, Le Plateau22 rue des Alouettes 75019 Paris FRAC Île-de-France, Le Plateau22 rue des Alouettes 75019 ParisDu mercredi au dimanche de 14h00 à 19h00 Nocturne jusqu’à 21h chaque 1er mercredi du mois Entrée libre Get Directions CalendrierGoogleCal La Mode sera également à l’honneur puisque La MEP présente le travail de la jeune photographe congolaise Pamela Tulizo, lauréate en 2020 de la troisième édition du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents, alors que le mahJ – Musée d’art et d’Histoire du Judaïsme, consacre une rétrospective au célèbre photographe de mode Erwin Blumenfeld. La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris ven21jan(jan 21)11 h 00 mindim13mar(mar 13)20 h 00 minFace to facePamela TulizoLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP est heureuse de présenter le travail de la jeune photographe congolaise Pamela Tulizo, lauréate en 2020 de la troisième édition du Prix Dior de la Photographie et des Détail de l'événement La MEP est heureuse de présenter le travail de la jeune photographe congolaise Pamela Tulizo, lauréate en 2020 de la troisième édition du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents. Née en République Démocratique du Congo, Pamela Tulizo, 28 ans, a grandi à Goma, dans la région du Nord- Kivu, une zone déchirée par des années de guerre civile et connue dans les médias pour les violences perpétrées à l’égard des femmes. En réponse à la thématique du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents, « Face to face », le travail de Pamela Tulizo confronte le portrait victimaire des femmes congolaises dressé par les médias à une représentation porteuse d’espoir mettant en évidence leur force de résilience. Dans la série « Double identité », Pamela Tulizo donne à voir en treize portraits une figure de femme congolaise tiraillée entre ses ambitions et le poids de la société. Par des jeux de miroirs, l’artiste compose des avatars pluriels et discordants qui confrontent différentes identités sociales. Tour à tour médecin, contremaître, belle élégante, ou femme modeste ployant sous la charge de son fardeau, le personnage mis en scène questionne à la fois la place de la femme dans la société congolaise et le regard porté par le monde entier sur celle-ci. Journaliste de formation, Pamela Tulizo s’éloigne ici de la photographie documentaire, s’emparant des codes de la photo de mode – vêtements, accessoires, maquillage, couleur – pour créer un autre récit qui selon elle « n’a pas beaucoup à voir avec la beauté que l’on voit à la télévision ou dans les magazines », mais cherche plutôt à révéler « la beauté et la force intérieures » des femmes qui l’entourent. Diplômée du Market Photo Workshop à Johannesburg à l’instar de la photographe sud-africaine Zanele Muholi et formée par l’artiste congolais Martin Lukongo, Pamela Tulizo s’empare de la photographie comme d’un medium engagé offrant une grande liberté d’expression. En faisant le choix de devenir photographe, elle conquiert un territoire masculin et cherche à mettre en lumière la puissance des « femmes du Kivu » qui se battent pour leurs droits et contre les inégalités. « Née à Bukavu (République Démocratique du Congo) en 1993, Pamela Tulizo vit et travaille à Goma. Elle s’est formée au journalisme dans sa ville natale et à l’écriture radiophonique à Radio France International avant de se lancer dans la photographie. Contre l’avis de son père qui voit la photographie comme un métier masculin, elle développe sa pratique et obtient une bourse pour étudier en Afrique du Sud, au Market Photo Workshop à Johannesburg, dont elle sort diplômée en 2019. Son travail est essentiellement centré sur les questions liées à l’identité de la femme. » DatesJanvier 21 (Vendredi) 22 h 00 min - Mars 13 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris jeu13oct(oct 13)11 h 00 min2023dim05mar(mar 5)18 h 00 minLes Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950PhotographiesmahJ - Musée d'art et d'Histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris Détail de l'événementÀ travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — , l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière sa période la plus féconde, Détail de l'événement À travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — , l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière sa période la plus féconde, tant du point de vue de ses expérimentations artistiques que de la révélation de son talent dans la photographie de mode qui l’amena à travailler pour les plus grands magazines américains. Elle offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l’Occupation. Entre son installation à Paris en 1936, et les débuts de sa carrière américaine, après 1941, Erwin Blumenfeld (Berlin, 1897 — Rome, 1969) voit son destin, tant artistique que personnel, bouleversé. Sa plongée dans l’effervescence de la capitale et l’univers de la mode est brutalement interrompue par la défaite de 1940. Il connaît l’errance, l’internement comme « étranger indésirable » dans plusieurs camps français avant d’obtenir un visa pour les États-Unis. Embarqué sur le Mont Viso, il doit encore subir l’enfermement avec sa famille dans un camp français au Maroc. Blumenfeld traverse cette tourmente comme nombre d’artistes juifs, mais peut se réfugier in extremis aux États-Unis, où il renoue immédiatement avec l’industrie de la mode. Photo : Erwin Blumenfeld, Double autoportrait à la Linhof, Paris, 1938 © Collection famille Blumenfeld DatesOctobre 13 (Jeudi) 22 h 00 min - Mars 5 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieumahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 ParisDu mardi au vendredi : 11 h à 18 h / Samedi et dimanche : 10 h à 18 h Get Directions CalendrierGoogleCal La première édition du festival du Jeu de Paume, Fata Morgana se déroulera au printemps prochain, et s’étalera sur l’ensemble du bâtiment, autour d’une sélection de 25 artiste et du commissariat de Béatrice Gross. Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar22mar11 h 00 mindim22mai19 h 00 minFATA MORGANA1ère édition du Festival du Jeu de PaumeJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementMêlant expositions, projections, performances et concerts, et présentant un nombre important de nouvelles productions ce rendez-vous entend donner une pleine visibilité à des artistes rarement montrés en France – tous Détail de l'événement Mêlant expositions, projections, performances et concerts, et présentant un nombre important de nouvelles productions ce rendez-vous entend donner une pleine visibilité à des artistes rarement montrés en France – tous ayant la particularité d’explorer les multiples dimensions de l’image dans la diversité de ses formes. Cette première, qui s’étalera sur l’ensemble du bâtiment, est confiée à Béatrice Gross, commissaire indépendante, avec le conseil artistique de Katinka Bock, sculptrice et plasticienne allemande. Le titre retenu pour cette édition, Fata Morgana, renvoie au phénomène exceptionnel causé par la combinaison de mirages à la surface de la mer, dont l’illusion naturelle donne à voir au-dessus de l’horizon des objets situés par-delà leur image : ce sont donc les réalités sensibles singulières véhiculées par l’image contemporaine que les commissaires ont choisi d’explorer. Fata Morgana déploiera une réflexion critique et poétique sur les modalités concrètes d’apparition du visible, souvent plus instable et ambiguë qu’il n’y paraît. L’exposition pluridisciplinaire rassemblera, aux côtés de photographies, films et installations vidéo, des peintures, sculptures, performances et pièces sonores. C’est une certaine sensibilité au monde – plutôt qu’un thème, un mouvement ou une génération – qui sera proposée. C’est dans ce phénomène de mirage que s’ancre la méthode d’élaboration artistique, chaque nouvelle étape se faisant présage de la suivante : de performances de préfiguration qui ont eu lieu lors de la dernière Nuit Blanche, au podcast qui permettra chaque mois – d’octobre à mars 2022 – de découvrir l’avancement et les coulisses de l’événement, le Festival Fata Morgana donne à voir toutes les étapes de la réalisation du projet. Commissaire : Béatrice Gross Conséil artistique : Katinka Bock 25 artistes invités Une dizaine de nouvelles productions Exposition · conférences · projections · performances · concerts DatesMars 22 (Mardi) 22 h 00 min - Mai 22 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Le Musée du Quai Branly présente à partir du 8 février, l’artiste vietnamien Dinh Q. Lê. I Il interroge, découpe et transforme l’image à travers des installations. Il utilise des photographies vernaculaires et produit des images hybrides en mêlant divers registres de photographies. Musée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 Paris mar08fev(fev 8)10 h 30 mindim03jul(jul 3)19 h 00 minLe fil de la mémoire et autres photographiesDinh Q. LêMusée du Quai Branly, 37 Quai Branly, 75007 Paris Détail de l'événementL‘image est pour l’artiste vietnamien Dinh Q. Lê un matériau à interroger, à découper, à transformer. Il conçoit des installations en utilisant des photographies vernaculaires et produit des images hybrides Détail de l'événement L‘image est pour l’artiste vietnamien Dinh Q. Lê un matériau à interroger, à découper, à transformer. Il conçoit des installations en utilisant des photographies vernaculaires et produit des images hybrides en mêlant divers registres de photographies. Il utilise une technique de tissage d’images inspirée des gestes de sa tante nattant des tapis. Tressant à son tour des images, Dinh Q. Lê associe deux registres de représentation et produit une image nouvelle, qui est une combinaison des deux premières, dont il trouble irrémédiablement la vision. La parole joue un rôle important dans les préoccupations de l’artiste. La rendre possible, audible, et restituer la complexité de l’Histoire par ceux qui l’ont vécue, est une ligne récurrente de son travail. Si plusieurs de ses oeuvres visent à proposer d’autres images et récits du Vietnam (Light and Belief), d’autres ont, depuis quelques années, contribué à interroger l’histoire du Cambodge et la représentation du génocide mené par le régime khmer rouge. La série Splendor and Darkness mêle ainsi par le tissage des portraits de victimes avec les bas-reliefs d’Angkor Vat. Des oeuvres plus récentes (Adrift in Darkness) utilisent des images de migrants et évoquent les drames de la traversée de la Méditerranée. Commissaire : Christine Barthe, Responsable de l’unité patrimoniale des collections photographiques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris avec la collaboration de l’artiste Dinh Q. Lê DatesFévrier 8 (Mardi) 21 h 30 min - Juillet 3 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 Paris Musée du Quai Branly37 Quai Branly, 75007 ParisDu mardi au samedi et dimanche de 10h30 - 19h00, nocturne le Jeudi jusqu'à 22h00 Get Directions CalendrierGoogleCal La Cité Internationale des Arts restitue l’exposition du Forum Vies Mobiles et du collectif Tendance Floue intitulée « Les vies qu’on mène – Photographier la France ». Alors que la crise sanitaire a bouleversé nos déplacements et à l’heure où l’augmentation du prix des carburants agite le débat social en France, le Forum Vies Mobiles, think tank sur la mobilité du futur, présente une exposition inédite sur les modes de vie des français au regard de leurs déplacements. Cité Internationale des Arts18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris mar01mar23 h 00 minjeu19mai(mai 19)0 h 00 minLes vies qu’on mènePhotographier la FranceCité Internationale des Arts, 18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris Détail de l'événementUne exposition du Forum Vies Mobiles et du collectif Tendance Floue Alors que la crise sanitaire a bouleversé nos déplacements et à l’heure où l’augmentation du prix des carburants agite le Détail de l'événement Une exposition du Forum Vies Mobiles et du collectif Tendance Floue Alors que la crise sanitaire a bouleversé nos déplacements et à l’heure où l’augmentation du prix des carburants agite le débat social en France, le Forum Vies Mobiles, think tank sur la mobilité du futur, présente une exposition inédite sur les modes de vie des français au regard de leurs déplacements. À l’image de la mission de la DATAR de 1984 sur le paysage, le Forum Vies Mobiles a demandé à 17 photographes du collectif Tendance Floue de parcourir les quatre coins du territoire français et de poser leurs regards singuliers sur le quotidien de leurs habitants. L’exposition présente un ensemble de près de 600 photographies réalisées lors de cette mission, et offre une incursion sensible dans les déplacements quotidiens des jeunes et des vieux, des familles et des personnes isolées, des citadins et des ruraux, des riches et des pauvres, été comme hiver, de jour et de nuit. Le Forum Vies Mobiles & son Artistic Lab Think tank art-sciences créé en 2011, le Forum Vies Mobiles a pour ambition d’imaginer avec les individus, les entreprises et les acteurs publics des mobilités futures désirées et soutenables et de penser leur mise en œuvre par étapes. Pour soutenir et structurer cette démarche, le Forum Vies Mobiles à créé en 2015 son « Artistic Lab » qui fonctionne comme un incubateur et un label des projets art & sciences menés au coeur du Forum. Il mobilise l’art selon une double logique : l’art comme dispositif d’investigation, de recherche ; l’art comme moyen de donner à voir des résultats scientifiques, d’en faire ressentir les enjeux. Photo : Nouveau lotissement à la périphérie de Stuckange. France. 09.2020. © Bertrand Meunier/Tendance Floue pour Forum Vies Mobiles DatesMars 1 (Mardi) 10 h 00 min - Mai 19 (Jeudi) 11 h 00 min(GMT-11:00) LieuCité Internationale des Arts18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal En région Au Nord, la nouvelle directrice du CRP/ Centre Régional de la Photographie des Hauts-de-France, à Douchy-les-Mines, Audrey Hoareau inaugure son exposition d’installation avec le travail Tsavt Tanem de Camille Levêque autour des racines arméniennes de la photographe CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-FrancePlace des Nations 59282 Douchy-les-Mines sam15jan(jan 15)10 h 00 mindim24avr(avr 24)18 h 00 minTsavt TanemCamille Lévêque CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France, Place des Nations 59282 Douchy-les-Mines Détail de l'événementPour ouvrir sa programmation 2022, le CRP/ présente une exposition inédite de la dernière série de l’artiste visuelle française Camille Lévêque. Camille Lévêque s’appuie sur ses origines arméniennes pour construire Détail de l'événement Pour ouvrir sa programmation 2022, le CRP/ présente une exposition inédite de la dernière série de l’artiste visuelle française Camille Lévêque. Camille Lévêque s’appuie sur ses origines arméniennes pour construire un travail en strates où les images d’archives dialoguent avec ses propres photographies. Réalisées ici ou là-bas, elles interrogent le rapport personnel et complexe que l’artiste entretient avec l’Arménie. Le fantasme nourri par les récits familiaux se confronte à la réalité pour soulever des débats qui dépassent le noyau de la diaspora arménienne. Sa démarche fragmentée tente de reconstituer et de rendre visible une sorte d’archéologie de l’identité. Entourée de modèles qui partagent ses origines et ses questionnements fondamentaux, Camille Lévêque instaure sa propre narration. Une mythologie individuelle générée par le sentiment trouble d’attraction / répulsion, symptomatique de sa double culture. Dans ses mises en scène, elle déconstruit notamment les modes de représentation de la femme arménienne, en détournant les costumes traditionnels pour mieux casser les codes imposés. Le titre Tsavt Tanem fait référence à une expression populaire arménienne qui pourrait se traduire par «Je prends ta douleur». La religion très présente en Arménie, et de façon plus générale, la spiritualité et la croyance, jalonnent les recherches de Camille Lévêque dans ce projet qui aborde dans son fond, la transmission et l’héritage. Camille Lévêque (1985, Paris) est une artiste visuelle autodidacte dont la pratique mélange photographie, collage, vidéo et installation. Elle a travaillé en tant que reporter pour l’UNHCR en Arménie et assistante éditoriale pour Magnum Photos à Paris pour ensuite se concentrer sur sa pratique de photographe, éditrice et graphiste. Elle est la fondatrice du collectif LIVE WILD. Tout en développant continuellement sa pratique, elle explore essentiellement les notions de mémoire, identités et intimité, mettant la famille comme pierre angulaire de son analyse. http://camilleleveque.com DatesJanvier 15 (Samedi) 21 h 00 min - Avril 24 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuCRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-FrancePlace des Nations 59282 Douchy-les-Mines CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-FrancePlace des Nations 59282 Douchy-les-MinesEntrée libre Ouverture de la Galerie Mardi … vendredi / 13:00 … 17:00 Samedi, dimanche, jours fériés / 14:00 … 18:00 (galerie fermée le lundi) Get Directions CalendrierGoogleCal Le sulfureux Alberto Garcia Alix à l’Hôtel Fontfreyde de Clermont-Ferrand – centre photographique inaugure le 29 janvier “Un expressionnisme féroce”, la présentation d’une série initiée en 2014. Ce travail est un autoportrait puissant et situe son auteur au coeur d’une histoire de l’art en train de se constituer. Hôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand sam29jan(jan 29)14 h 00 minsam30avr(avr 30)19 h 00 minUn expressionnisme féroceAlberto Garcia-AlixHôtel Fontfreyde - Centre photographique, 34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand Détail de l'événementL’exposition d’Alberto Garcia-Alix est présentée à l’Hôtel Fontfreyde – centre photographique jusqu’au samedi 30 avril 2022. Cette exposition est le fruit d’un travail réalisé entre 2014 et aujourd’hui. Intitulé “Expresionismo feroz”, Détail de l'événement L’exposition d’Alberto Garcia-Alix est présentée à l’Hôtel Fontfreyde – centre photographique jusqu’au samedi 30 avril 2022. Cette exposition est le fruit d’un travail réalisé entre 2014 et aujourd’hui. Intitulé “Expresionismo feroz”, ce travail est un essai sur l’expressionnisme photographique. Il constitue un autoportrait puissant et situe son auteur au coeur d’une histoire de l’art en train de se constituer. Une certaine dérision pleine d’énergie se dégage de cet ensemble. La série et composée de photographies en noir et blanc dans le style singulier de l’artiste espagnol. Alberto Garcia-Alix présente son travail ainsi : « L’aspect onirique d’une catastrophe et de ses suites. Les épopées d’un soupir. Recherche et intention. Si hier je regardais le monde qui m’entourait avec naturalisme et objectivité, aujourd’hui c’est le regard subjectif et, plus encore, le regard intuitif qui prévalent. Je photographie pour louer une idée, une fable ou une complainte. Un paysage électrique. C’est un instant de silence éternel. Dans ce néant où règne la fatigue je retrouve mon monologue existentialiste et aussi un cri. Celui d’un homme qui se sent vivant. Vivant, pour me donner la liberté de créer cette imagerie de vent, d’ombres et de souffles, et illuminer le tout avec la lumière indélébile d’un spectacle d’après-midi.Ces images sont des fragments d’un nouvel imaginaire qui m’appartient. Je déforme, compresse ou agrandis un registre parallèle que je dépouille de toutes références et je dérobe le temps. Il y a des fleurs de la tombe et des corbeaux. Il y a des êtres cousus de cicatrices et fondus dans le plomb. Une ville en arrière-plan. Une vision dramatique de San Carlos qui, oubliée d’elle-même, élève vers le ciel ses tours d’une Jéricho des temps modernes… Sous vos yeux, avec des souffles d’opéra et une âme de cirque, la férocité de mon anachronisme. Un expressionnisme féroce.» Alberto García Alix fera partie du jury de la compétition labo du Festival International du court métrage de Clermont- Ferrand. A l’occasion de cette 44ème édition, le festival met à l’honneur L’Espagne et la danse avec deux rétrospectives, mais aussi une mise en avant de la gastronomie espagnole et un programme consacré au collectif (La)Horde, bien connu des habitués de la Comédie. Alberto Garcia-Alix est né en 1956 à León, en Espagne. A onze ans, il déménage avec sa famille pour vivre à Madrid, où il réside actuellement. Issu d’une bonne famille, il commence des études de droit qu’il plaque en 1975 à 19 ans, à la mort de Franco, pour vivre la Movida, symbole de la renaissance de la jeunesse espagnole, de la fête nouvelle et de la liberté promise. À la même époque, en 1976, il produit ses premiers négatifs. Il photographie la débauche ambiante, les marginaux, le monde de la nuit, et très souvent lui-même, à la façon du Rousseau des Confessions, cherchant à se dévoiler sans rien laisser dans l’ombre. Il ne se fait pas de cadeau, se fixe dans l’objectif, blessé, défait, malade, en proie au doute, à la souffrance, à la dépression, aux illusions. « Mes autoportraits correspondent souvent à des épreuves. Je les grave pour ne pas les oublier. » Luc Desbenoit – Télérama. Au début des années 80, il réalise ses premières expositions individuelles à Madrid dans des galeries telles que la Galería Buades et la Galería Moriary, ainsi que dans d’autres lieux internationaux tels que la Portfolio Gallery de Londres. Il est considéré à partir des années 1980 comme l’un des principaux acteurs du mouvement culturel de la Movida, bien qu’il s’en défende et se présente comme un photographe de la marge : les milieux underground de la nuit, du rock’n’roll, des bikers, des toxicomanes, des stars du porno. Lors de la première édition de PhotoEspaña, en 1998, il a présenté une grande exposition rétrospective, avec un grand succès public et critique. Il a reçu le prix national de photographie du ministère espagnol de la Culture en 1999, date à laquelle il a commencé à travailler avec la galerie Juana de Aizpuru en Espagne et la galerie Kamel Mennour en France. Entre 2003 et 2006, il vit à Paris où il crée une trilogie vidéo alternant images photographiques et filmées qui représente l’incursion de l’artiste dans le format vidéo, qu’il continue de développer à ce jour. En 2009, il présente une exposition rétrospective au Musée national du Centre d’art Reina Sofia ainsi qu’au Centre Ullens à Pékin et à la Maison de la Photographie à Moscou. Les dernières années, il a exposé à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, à la Photographers’ Gallery de Londres, au Museum of Contemporary Art de Leon et à la Tabacalera Art Promotion à Madrid. « Spécialisé dans les portraits, il est considéré comme un photographe intransigeant, obsédé par la recherche de la réalité. Il traque la simplicité à travers un plan frontal très direct, il n’apprécie pas la sophistication ni les trucages, et son obsession reste la pureté du développement en noir et blanc. » – www. painisculture.com « Alberto Garcia-Alix aime par-dessus tout les rencontres, comme le racontent ses milliers de portraits. « La photographie m’a tout appris, à aimer, à me comprendre et à comprendre les autres, à regarder le monde. Elle m’a empêché d’aller trop loin, elle m’a sauvé de la mort quand j’aurais pu sombrer définitivement dans la drogue, comme mon frère et la plupart de mes amis. Je suis un survivant.» – Luc Desbenoit – Télérama. Pour plus d’informations : clermont-filmfest.org. DatesJanvier 29 (Samedi) 1 h 00 min - Avril 30 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuHôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand Get Directions CalendrierGoogleCal Alors que le Musée du Luxembourg a consacré une grande rétrospective de l’œuvre de la plus grande photographe amateur, Vivian Maier, c’est au tour de la Bretagne de lui rendre hommage à Quimper et à Pont-Aven avec une première exposition sur New York et Chicago et la seconde réunissant une série d’autoportraits. Musée des beaux-arts de Quimper40, place Saint-Corentin 29000 Quimper ven04fev(fev 4)9 h 00 mindim29mai(mai 29)18 h 00 minNew-York/ChicagoVivian MaierMusée des beaux-arts de Quimper, 40, place Saint-Corentin 29000 Quimper Détail de l'événementLe parcours de Vivian Maier (New York, 1926 – Chicago, 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. C’est au cœur de la société Détail de l'événement Le parcours de Vivian Maier (New York, 1926 – Chicago, 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. C’est au cœur de la société américaine, à New York dès 1951 puis à Chicago à partir de 1956, que cette gouvernante d’enfants observe méticuleusement ce tissu urbain qui reflète déjà les grandes mutations sociales et politiques de son histoire. C’est le temps du rêve américain et de la modernité surexposée dont l’envers du décor constitue l’essence même de l’œuvre de Vivian Maier. Gouvernante pendant plus de quarante ans, elle passa, en tant que photographe, totalement inaperçue jusqu’à la récente découverte en 2007 d’un incroyable corpus photographique. L’exposition se développe sur deux lieux avec diChroma photography et l’aimable autorisation de l’Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY A Quimper, le visiteur sera conduit du New York au Chicago des années 1950-1960, tandis qu’à Pont-Aven, l’autoportrait, sujet récurrent chez Vivian Maier et jamais exploré en France dans son intégralité, sera à l’honneur, incarnation de la quête éperdue de sa propre identité. Qui est Vivian Maier ? Découvrir l’exposition du musée du Luxembourg Photo : Vivian Maier (1926-2009), New York, NY, September 3rd 1954 – photographie © Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY DatesFévrier 4 (Vendredi) 20 h 00 min - Mai 29 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée des beaux-arts de Quimper40, place Saint-Corentin 29000 Quimper Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Vivian Maier est/et son double 3 Février 2022 23 h 00 min - 29 Mai 2022 7 h 00 min Musée de Pont-AvenPl. Julia, 29930 Pont-Aven ven04fev(fev 4)10 h 00 mindim29mai(mai 29)18 h 00 minVivian Maier est/et son doubleMusée de Pont-Aven, Pl. Julia, 29930 Pont-Aven Détail de l'événementPour la première fois, le Musée de Pont-Aven programme de la photographie et s’associe à son voisin quimpérois pour proposer une exposition sur deux lieux, consacrée à Vivian Maier (1926-2009). Détail de l'événement Pour la première fois, le Musée de Pont-Aven programme de la photographie et s’associe à son voisin quimpérois pour proposer une exposition sur deux lieux, consacrée à Vivian Maier (1926-2009). Gouvernante à New York puis à Chicago, pendant plus de quarante ans, elle passa, en tant que photographe, totalement inaperçue jusqu’à la récente découverte en 2007 d’un incroyable corpus photographique qui témoigne de sa curiosité pour le monde et la place aujourd’hui au rang des plus grands photographes du XXe siècle. Dans le prolongement de l’exposition présentée au musée du Luxembourg du 15 septembre 2021 au 16 janvier 2022, le partenariat inédit du musée des Beaux-Arts de Quimper et du musée de Pont-Aven permettra de présenter une nouvelle sélection de photos de l’artiste. Parmi la centaine de photographies et les quelques films super 8 présentés, six autoportraits sont totalement inédits et spécifiquement choisis par Anne Morin, commissaire de l’exposition. A Quimper, le visiteur sera conduit du New York au Chicago des années 1950-1960, tandis qu’à Pont-Aven, l’autoportrait, sujet récurrent chez Vivian Maier et jamais exploré en France dans son intégralité, sera à l’honneur, incarnation de la quête éperdue de sa propre identité. Photo : © Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY DatesFévrier 4 (Vendredi) 21 h 00 min - Mai 29 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée de Pont-AvenPl. Julia, 29930 Pont-Aven Musée de Pont-AvenPl. Julia, 29930 Pont-Aven Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events New-York/Chicago Vivian Maier 3 Février 2022 22 h 00 min - 29 Mai 2022 7 h 00 min Au printemps, le Centre d’art et de photographie de Lectoure réunit deux femmes photographes autour d’une seule et même exposition. À la façon du journal intime, Claude Batho, figure majeure de la scène photographique française des années 60 – 70 et Myriam Richard, installée dans le Gers depuis 2016, captent inlassablement leur univers immédiat, leur cadre de vie familial, domestique, les êtres qui leurs sont chers, les choses apparemment insignifiantes et terre-à-terre, les objets de leur environnement proche. Centre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure sam19fev(fev 19)14 h 00 mindim08mai(mai 8)18 h 00 minTravaux des champsClaude Batho et Myriam RichardCentre d’art et de photographie de Lectoure, Maison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure Détail de l'événementLe Centre d’art et de photographie de Lectoure consacre son exposition de printemps 2022 à deux femmes photographes, Claude Batho, figure majeure de la scène photographique française des années 60 Détail de l'événement Le Centre d’art et de photographie de Lectoure consacre son exposition de printemps 2022 à deux femmes photographes, Claude Batho, figure majeure de la scène photographique française des années 60 – 70, disparue prématurément (1935 – 1981) et Myriam Richard, installée dans le Gers depuis 2016. Chacune d’elle porte une attention à la chose commune, à l’ordinaire des jours, à la vie quotidienne et aux réalités pratiques. À la façon du journal intime, elles captent inlassablement leur univers immédiat, le cadre de vie familial, domestique, les êtres qui leurs sont chers, les choses apparemment insignifiantes et terre-à-terre, les objets de leur environnement proche. Du singulier à l’universel, une manière d’empoigner intimement l’essentiel de la vie, ce présent singulier, de l’intensifier, de le transfigurer pour l’ouvrir à l’autre. Une écriture photographique infusée aux ressentis, nécessaire et saisissante qui s’exprime à l’argentique noir et blanc chez Claude Batho, en couleur à travers l’intense picturalité du tirage Fresson chez Myriam Richard. Au rez-de-chaussée de la Maison de Saint-Louis est présentée l’exposition Visages et paysages d’en Haut, à partir d’une sélection de photographies inédites prises dans le village d’Héry, sur les hauteurs de la commune d’Ugine en Savoie. Entre 1956 et 1981, Claude Batho séjournera à Héry chaque année et produira des milliers d’images qui relatent la vie d’une petite communauté de paysans : pratiques quotidiennes de femmes et d’hommes dans leur relation à la montagne. Au premier étage, Travaux des champs est un projet au long cour de Myriam Richard qui montre dans leur quotidien des familles qui entretiennent, cultivent champs, vergers, potagers. Des communautés qu’elle suit depuis 2019 dans tout le département du Gers, qui résistent et continuent à vivre du travail de la terre en conservant un patrimoine et un savoir-faire. Le projet de Myriam Richard est né d’une visite au musée paysan de Simorre, fondé par Jean-Émile Castex paysan et artiste, illustrateur des travaux des champs et des activités familiales des paysans de Gascogne dont on retrouvera les dessins dans l’exposition de Myriam Richard. DatesFévrier 19 (Samedi) 1 h 00 min - Mai 8 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure Centre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 LectoureDurant les expositions (d’octobre à juin) : du mercredi à dimanche, de 14h à 18h | Durant les résidences (d’octobre à juin) : du mercredi au vendredi, de 14h à 18h. Durant l’Été photographique : tous les jours de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Après la Fondation HCB à Paris, c’est au tour du Centre d’art le Point du jour à Cherbourg de présenter l’exposition “La vie des formes » de John Coplans. Une excellente exposition curatée par Jean-François Chevrier et Élia Pijollet. Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin dim06fev(fev 6)14 h 00 mindim15mai(mai 15)18 h 00 minLa vie des formesJohn CoplansLe Point du Jour, centre d’art/éditeur, 107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Détail de l'événementLa Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l’œuvre de John Coplans (1920‑2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les œuvres exposées, issues de Détail de l'événement La Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l’œuvre de John Coplans (1920‑2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les œuvres exposées, issues de collections françaises, témoignent de l’audace de l’artiste britannique, célèbre pour la représentation, sans concession, de son propre corps. Émigrant aux États-Unis au début des années 1960, John Coplans a d’abord été peintre, critique d’art, directeur de musées et commissaire d’expositions, avant de se consacrer pleinement à la photographie au début des années 1980. C’est à l’âge de soixante ans, après s’être employé pendant vingt ans à promouvoir l’œuvre d’autres artistes, qu’il se retire pour renouer avec l’expérience de la création. Il développe alors une pratique photographique où il représente son corps nu, en noir et blanc, souvent fragmenté, la tête toujours hors-champ. Il désigne toutes ces images réalisées entre 1984 et 2002 par l’intitulé générique Self Portrait ; titres et sous-titres descriptifs spécifient la partie du corps représentée ou la posture. Objet premier, singulier et impersonnel, le corps est le support d’une exploration jubilatoire, sans cesse renouvelée, de la vie des formes. Souvent réduite à la représentation du corps vieilli, l’œuvre de Coplans répond à une visée plus ludique et universelle, inscrite dans une histoire longue des formes artistiques par le jeu de relations métaphoriques à la nature ou à la sculpture. Elle redéfinit le sens même de l’âge – non comme une progression vers la fin de vie, mais plutôt comme l’occasion d’une inscription dans la longue durée de l’espèce humaine et d’une entreprise de remémoration des formes primitives. L’absence du visage et le choix du fragment comme élément plastique ont libéré un flux d’inventions et d’analogies formelles qui semblait inépuisable et n’a cessé qu’avec la disparition de l’artiste. Les images de Coplans sont tour à tour contenues et explosives, drôles, provocantes, toujours soigneusement méditées. Elles répondent à une exigence de clarté qui transfigure le pathos expressionniste. L’exposition La vie des formes s’articule autour de trois ensembles. Aux petits tirages réalisés au début de la carrière photographique de Coplans (Torses, Dos, Mains, Pieds…) succèdent, en 1988, les grands formats et les montages combinant plusieurs fragments de corps pour constituer une image unique mais disjointe. Fin connaisseur de l’histoire des arts, Coplans a intégré à sa propre expérience les recherches d’artistes qu’il a étudiés, exposés ou côtoyés, tels que Carleton Watkins, Constantin Brancusi, Walker Evans, Lee Friedlander, Jan Groover, Philip Guston ou Weegee ; une sélection d’œuvres est présentée dans l’exposition. COMMISSARIAT Jean-François Chevrier et Élia Pijollet DatesFévrier 6 (Dimanche) 1 h 00 min - Mai 15 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-CotentinOuvert du mercredi au vendredi, de 14h à 18h Samedi et dimanche, de 14h à 19h - Entrée libre Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events La vie des formes 16 Octobre 2021 0 h 00 min - 15 Janvier 2022 8 h 00 min Le MAMC+ Musée d’Art Moderne et Contemporain – Saint-Étienne Métropole organise une grande rétrospective de l’artiste Thomas Ruff. Parcourant plus de quarante ans de carrière, l’exposition révèle la manière dont l’artiste questionne inlassablement le médium photographique. Le parcours restitue une chronologie des différents genres d’images et procédés techniques qu’il investigue, retraçant ainsi, en creux, une histoire de la photographie. MAMC+ Musée d'Art Moderne et Contemporain - Saint-étienne Métropolerue Fernand Léger 42270 Saint-Priest-en-Jarez sam14mai(mai 14)10 h 00 mindim28aou(aou 28)18 h 00 minThomas RuffPhotographiesMAMC+ Musée d'Art Moderne et Contemporain - Saint-étienne Métropole, rue Fernand Léger 42270 Saint-Priest-en-Jarez Détail de l'événementCe regard rétrospectif porté sur plus de quarante ans de carrière entend révéler la manière dont l’artiste questionne inlassablement le médium photographique lui-même. Le parcours restitue une chronologie des différents Détail de l'événement Ce regard rétrospectif porté sur plus de quarante ans de carrière entend révéler la manière dont l’artiste questionne inlassablement le médium photographique lui-même. Le parcours restitue une chronologie des différents genres d’images et procédés techniques qu’il investigue, retraçant ainsi, en creux, une histoire de la photographie. Thomas Ruff commence au début des années 1980 ses séries d’Intérieurs et de Portraits, alors qu’il est encore étudiant de Bernd Becher à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Si ces œuvres sont devenues emblématiques de son travail, il a cependant exploré bien d’autres approches de la photographie, en choisissant à partir des années 1990 de ne plus utiliser que des images préexistantes qu’il manipule. Les titres de ses expérimentations sérielles illustrent la diversité sans cesse renouvelée de ses sujets, dont l’exposition se fera l’écho : Maisons, Étoiles, Photographies de presse, Nuits, Nus, Machines, mar.R.s, Photogrammes, Fleurs… Cette exploration des technologies de l’appareil et de la production des images embrasse tous les types de photographies en les réinventant, des images satellites aux outils digitaux, en passant par les négatifs analogiques et le JPEG. Pour cet artiste qui utilise la photographie, il s’agit en somme de sonder les capacités d’évolutions technologiques du médium et le statut des images, dans un questionnement permanent de l’objectivité photographique. Commissariat : Alexandre Quoi, responsable du département scientifique du MAMC+. DatesMai 14 (Samedi) 21 h 00 min - Août 28 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuMAMC+ Musée d'Art Moderne et Contemporain - Saint-étienne Métropolerue Fernand Léger 42270 Saint-Priest-en-Jarez MAMC+ Musée d'Art Moderne et Contemporain - Saint-étienne Métropolerue Fernand Léger 42270 Saint-Priest-en-JarezOuvert tous les jours de 10 h à 18 h sauf les mardis Get Directions CalendrierGoogleCal Attention, cette liste n’est bien entendu pas exhaustive, il s’agit d’une sélection des informations reçues par la rédaction. Photo de couverture : Chicago, 1956 © Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY copie Marque-page1
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