Damien Bouticourt, Directeur de la librairie Maupetit, est notre invité

Portrait d’enfance de Damien Bouticourt

Cette semaine, c’est Damien Bouticourt, directeur de la librairie Maupetit, qui vous accompagnera au quotidien. Installée sur la Canebière à Marseille, la librairie accueille un espace galerie qui célèbre cette année, ses 10 ans ! Cet espace d’exposition est entièrement consacré à la photographie, avec une programmation de huit expositions par an, avec pour seul mot d’ordre « plaisir et nécessité ». Jusqu’au 23 novembre, vous pourrez y découvrir l’univers du photographe William Guidarini avec le dernier volet de sa trilogie « Villa San Remigio » avant de découvrir l’exposition anniversaire à partir du 28 novembre.

Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi d’être libraire. Mes parents lisaient peu. Enfant, je dévorais du Bob Morane et Agatha Christie chez ma grand-mère, et ces moments liés aux vacances restent des souvenirs merveilleux. C’est peut-être pour cela que j’ai choisi de faire des études de lettres et que j’ai opté pour le monde de la librairie que je fréquentais assidûment quand j’étais étudiant. J’y travaille depuis les années 1990. D’abord à Paris, puis à Beaune où j’avais un petite librairie, puis 5 ans pour une enseigne nationale et enfin à Marseille en tant que directeur de la librairie Maupetit.

Des formats de magasins très différents jusqu’à diriger cette grande dame sur La Canebière avec son équipe de 25 personnes. Cette aventure marseillaise commencée en 2011 m’a permis de vivre de nombreuses vies de libraire sur le terrain avec comme points d’orgue les créations de la librairie du Mucem et de nos librairies éphémères de 2013. Puis en 2014, a commencé l’aventure de la galerie dédiée aux expositions photos ouverte au premier étage de la librairie.

https://www.maupetitlibraire.fr/

Le portrait chinois de Damien Bouticourt

Si j’étais une œuvre d’art : un paysage de Dufy.
Si j’étais un musée ou une galerie : j’aime peu les musées, je préfère les galeries et leurs expositions temporaires.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Menuhin ou Rostropovitch.
Si j’étais un livre : ‘Mahmoud ou la montée des eaux’ d’Antoine Wauters en concurrence avec ‘La Chute de cheval’ de Jérôme Garcin. Deux styles, deux ‘projets’, d’écriture et littéraire, totalement différents mais profondément bouleversants.
Si j’étais un film :  ‘La grande bellezza’ de Sorrentino.
Si j’étais un morceau de musique : Tic-Toc-Choc’ de Couperin !
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : l’autoportrait de Francesca Woodman en Christ féminin suspendu sur le chambranle d’une porte à Rome (1977).
Si j’étais une citation : « Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie » de Paul Valéry.
Si j’étais un sentiment : l’émerveillement.
Si j’étais un objet : un sac à dos.
Si j’étais une expo : ‘Iran, année 38’ (Eglise Sainte-Anne, Arles 2017).
Si j’étais un lieu d’inspiration : le littoral, une plage…
Si j’étais un breuvage : une potion magique.
Si j’étais un héros : Speedy Gonzales.
Si j’étais un vêtement : une paire de chaussettes rouges.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ

• Carte blanche à Damien Bouticourt : Maupetit, Côté Galerie (mardi 12 novembre 2024)
• Carte blanche à Damien Bouticourt : la photographe géorgienne Natela Grigalashvili (mercredi 13 novembre 2024)
• Carte blanche à Damien Bouticourt : Il museo del Louvre (jeudi 14 novembre 2024)
• Carte blanche à Damien Bouticourt : la photographe italienne Rachele Cassetta (vendredi 15 novembre 2024)

INFORMATIONS PRATIQUES