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Partager Partager Lifestyle Margiela l’anonyme célébré dans deux grandes institutions de la mode parisienne : Galliera et le MAD Marie-Elisabeth De La Fresnaye11 avril 2018 Temps de lecture estimé : 4minsL’envers du décor, la nudité comme une couleur à part entière, l’art du détournement et de la citation historique, le trompe l’œil, l’oversize, le blanc de Meudon comme signature, Martin Margiela (né en 1957 à Louvain) reste une énigme à plus d’un titre. Le Palais Galliera propose une rétrospective de l’ensemble de sa carrière (1989-2009) tandis que le Musée des Arts décoratifs reprend l’exposition du MoMu, musée de la mode d’Anvers, sur ses années de collaboration avec la maison Hermès (1997 à 2003). Deux approches servies par des scénographies différentes mais complémentaires pour tenter de percer le mythe. Diplômé de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers il arrive à Paris et devient l’assistant de Jean-Paul Gaultier avant d’ouvrir rapidement sa propre maison. Des lieux underground et improbables pour des défilés (cimetière de Montmartre, station de métro, squat, Armée du Salut..), des bottines lunaires, les « tabis » inspirées du Japon, la discrétion jusqu’au bout des étiquettes, le refus du système, le recyclage permanent et une approche très conceptuelle de la silhouette. Dès le départ il marque une rupture dont il n’aura de cesse de repousser les limites. Comme si la leçon d’académie des maîtres flamands rencontrait le scalpel d’un plasticien de l’épure et de la déconstruction du XXIème siècle. C’est pourquoi le Palais Galliera adopte une mise en scène en état de chantier à l’esthétique taguée et transitoire. Autour de 10 collections manifestes et quelques 130 silhouettes, les collections Stockman et autres immanquables (le manteau couette,le body chair, le bolduc blanc, la veste perruque, le trench-coat cône..), des « chambres de fan » jalonnent ce parcours chaotique, conçues à partir de la série des « Happy Victims » de la photographe japonaise Kyoishi Tsuzuki. De destroy, punk, à minimaliste le créateur va jusqu’à utiliser des photographies en négatif de vêtements qu’il imprime ensuite sur des surfaces fluides, pratiquant le sampling, le fragment avant l’heure. Une esthétique du dissemblable, du non fini, de l’imparfait qui peut choquer de prime abord et implique d’avoir une forte personnalité pour oser de telles silhouettes à l’époque alors que maintenant les jeunes ne jurent que par le jean décousu ou l’oversize de la carrure. Les fripes trouvées aux puces, le rebut de notre société de consommation, le vulgaire, le dissonant, autant de notions qu’il impose à notre regard. Le Musée des Arts décoratifs, désormais MAD réussit l’habile défi de faire dialoguer les collections créées à la demande de Jean-Louis Dumas président et directeur artistique de la Maison Hermès à partir de 1997, avec les propres créations de sa marque. La scénographie joue sur les deux couleurs emblématiques l’orange pour Hermès, blanc (et nuances) pour Margiela dans un damier asymétrique à partir de 12 collections consécutives et plus de 100 silhouettes. L’aspect volontairement brut et nu des murs donne une sensation froide qui fonctionne moins bien ici, malgré les vidéos d’anciennes mannequins qui ont défilé pour lui, « les gestuelles ». Ce qui semble assez paradoxal est l’implication du créateur dans ce projet Hermès parisien, alors qu’il s’est déjà retiré de l’univers de la mode et apparaît quasiment jamais dans les medias, comme le souligne la commissaire de l’exposition, Marie Sophie Carron de la Carrière, conservatrice au musée. Si l’épure est une vertu que partage également la Maison Hermès le choix pour ce créateur iconoclaste créé la surprise d’autant qu’il impose vite le monochrome loin des codes des imprimés emblématiques du sellier. Mais le sens des matières, la quête de la perfection, le goût du détail opèrent autour de motifs qu’il duplique de l’une à l’autre des maisons aux histoires singulières. Comme un numéro d’équilibriste dont lui seul a le secret. Deux facettes d’une même exigence, deux mondes et toujours ce même regard, radical et subversif, résolument intemporel. INFOS PRATIQUES : « Saison Margiela 2018 à Paris » • Martin Margiela Jusqu’au 15 juillet 2018 Palais Galliera 10 avenue Pierre Ier de Serbie 75116 Paris http://palaisgalliera.paris.fr Catalogue Martin Margiela, Collections Femme 1989-2009, éditions Paris Musées, 160 pages, 35€ • Margiela, les années Hermès jusqu’au 2 septembre 2018 MAD 107 rue de Rivoli 75001 Paris http://madparis.fr Catalogue Margiela les années Hermès, éditions Actes Sud, 280 pages, 52€ Marque-page0
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