Carte blanche aux fondateurs de la PODA : Des images qui se rencontrent… et qui se jouent de nous 3 jours ago
Carte blanche aux fondateurs de la PODA : Des sentiments traduits en images palpables, Gabrielle Duplantier 4 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 6 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Jérémy Appert, Second Lauréat du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 26 novembre 2025
Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 25 novembre 2025
« Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre 2 jours ago
Saison transatlantique au Palais de Tokyo : « ECHO DELAY REVERB : Art américain, pensées francophones » 3 jours ago
Partager Partager L’édition inaugurale du Prix Utopi·e — premier prix LGBTQIA+ dans l’art – était présentée aux Magasins généraux la semaine dernière à l’occasion de l’ exposition-festival Utopi·e. Evénement qui souhaite être une synthèse concrète et dégenrée pour démontrer qu’un changement est possible vers une plus grande diversité artistique et culturelle. Dix artistes, tous médiums confondus, ont été séléctionné·es parmi plus de 250 candidatures. Parmi les dix artistes, deux artistes photographes étaient exposé·es Damien Rouxel et Nanténé Traoré. Cette initiative vise à encourager et à visibiliser la scène artistique queer, et à faire appel à une approche de l’art attentive aux différences, engagée, diversifiée et inclusive. Le public était invité à venir découvrir l’exposition des oeuvres des 10 artistes sélectioné·es par le jury du prix parmi 250 candidatures et de prendre part à une programmation transdisciplinaire : performances, DJ sets, conférences, lectures, arts vivants… Le Prix Utopi·e a pour vocation d’être un tremplin pour les artistes, une plateforme d’échanges qui voit dans l’art un puissant langage, prêt à reconstruire les représentations normatives que véhicule notre société. Utopi·e est un prix qui appelle à une nouvelle lecture de l’art, respectueuse des réalités LGBTQIA+. Pensé par deux professionnelles de l’art, Agathe Pinet et Myriama Idir, il a pour ambition de créer des espaces de rencontres bienveillants entre les communautés, et celleux qui veulent les découvrir et y participer. Etymologiquement, utopie est un terme dérivé du grec « topos » signifiant lieu, auquel s’ajoute le suffixe « u » déterminant un espace « sans lieu », quasi irréaliste. Le choix du nom « Prix Utopi·e » est motivé par une volonté de démontrer, à l’inverse, qu’un espace pour l’art queer peut exister, pour l’installer comme un courant de pensée identifiable et identifié. « Nous souhaitions créer un espace au sein du milieu de l’art qui ait réellement du sens, et qui soit bienveillant pour tous·tes », déclarent les fondatrices du prix. Les pratiques LGBTQIA+ ne sont pas nouvelles, mais leur légitimité dans le monde de l’art reste à être pleinement accueillie. C’est pourquoi, il a semblé essentiel aux deux fondatrices de mener à bien ce prix, entouré d’artistes, de juré·es et de partenaires qui défendent un idéal commun, en faveur des représentations minoritaires. Nanténé Traoré Parmi les projets sélectionnés, certains se réapproprient la culture à l’origine de la majorité des représentations de nos sociétés pour en proposer une version actualisée à l’image de la série Tu vas pas muter de Nanténé Traoré qui a photographié des personnes pendant leur transition. Nanténé Traoré, Tu vas pas muter, 2021 © Nanténé Traoré Nanténé Traoré est photographe et auteur. Après un diplôme national d’arts plastiques (DNAP) aux Beaux-Arts de Nantes Métropole, il s’installe à Paris. Documentariste de l’intime, c’est à travers la rencontre directe avec les visages et les corps que s’exprime sa sensibilité. Ses nombreuses séries argentiques oscillent entre traces documentaires des milieux trans* et cheminements poétiques où se lisent de multiples histoires de vies. Il est également publié chez Hachette pour l’ouvrage collectif Nos Amours Radicales, et chez Gorge Bleue pour son recueil de poésie La Nuit T’arrache à moi. Damien Rouxel « Fils d’agriculteurs, Damien Rouxel a grandi à la ferme. Il connaît la dureté, les codes, les outils, le langage du monde paysan. Son travail plastique (photographie, vidéo, sculpture, installation et performance) vise à une réappropriation de la ferme pour la transformer en un terrain de jeu où les animaux, ses parents et sa soeur, les machines, les outils et tout ce qui constitue l’environnement de travail deviennent le décor et les acteur.trice.s de ses mises en scène. » – Julie Crenn Damien Rouxel, Parents et fils au travail, 2020 © Damien Rouxel « De l’agribashing à la queerophobie il n’y a qu’un pas. Celui du rejet de ce qui est identifié comme différent, ce que l’on se défend d’être, ou craint de devenir. En ayant grandi discordant dans un monde marginalisé et marginalisant, Damien Rouxel s’interroge inéluctablement sur l’Autre. » – Julia Rajacic https://www.prixutopie.com/ Marque-page1
Photo The Ancient Depths, plongée dystopique en IA avec Nika Sandler Cette semaine, nous avons choisi de partager avec vous la série The Ancient Depths de l’artiste visuelle protéiforme russe Nika Sandler. En ...
News Que fait vraiment une photographie en tant qu’œuvre d’art ? Notes pour une définition provisoire On répète souvent qu’il n’existe pas de définition absolue de l’art, que tout est affaire de goût, ...
Interview Art Contemporain « Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre C’est une histoire de surgissent et de sidération, de monumentalité et de miniaturisation, d’éternité et de transitoire, de fixité et de déplacement. ...
Carte blanche aux fondateurs de la PODA : Des images qui se rencontrent… et qui se jouent de nous 3 jours ago
Carte blanche aux fondateurs de la PODA : Des sentiments traduits en images palpables, Gabrielle Duplantier 4 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 6 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Jérémy Appert, Second Lauréat du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 26 novembre 2025
Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 25 novembre 2025
« Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre 2 jours ago
Saison transatlantique au Palais de Tokyo : « ECHO DELAY REVERB : Art américain, pensées francophones » 3 jours ago