Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 6 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 17 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 6 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Laia Abril à la Maison des métallos : Une exposition boudée par les hommes ? Ericka Weidmann5 décembre 2018 Temps de lecture estimé : 5minsCela faisait deux ans que nous l’attendions à Paris, et grâce à la Maison des Métallos et à Médecins Sans Frontières, c’est chose faite : l’incontournable exposition « On Abortion, L’avortement, Une Vulnérabilité Universelle » de Laia Abril est visible jusqu’au 9 décembre prochain ! Si vous ne deviez voir qu’une seule exposition ce mois-ci, c’est sans conteste celle qu’il faut aller visiter ! Elle vous bouscule, vous percute, cette exposition vous fera enrager… Laia Abril, Maison des Métallos, novembre 2018 © Ericka Weidmann / 9 Lives Où sont les hommes ? Incroyablement bien pensé et formidablement bien réalisé, ce travail est le premier chapitre d’une série consacrée à l’histoire de la misogynie. L’exposition de ce volet sur l’avortement avait été présentée lors des 46èmes Rencontres d’Arles en juillet 2016. Il avait provoqué bon nombre de réactions au sein de la profession à l’occasion de la semaine d’ouverture, tout le monde en parlait, c’était l’exposition incontournable à voir dans la fournaise des ateliers. Tout le monde en parlait ou presque… puisque les hommes semblaient ne pas avoir été touchés de la même manière, pire, elle semblait même passée complètement inaperçue. C’est en en discutant en terrasse et dans les ruelles arlésiennes que la gente masculine s’interrogeait avec étonnement de ne pas avoir « vu » cette exposition. Curieuse de ce phénomène, je décidais donc de me rendre à nouveau au Magasin électrique, pour voir le comportement des visiteurs… Et le résultat fut surprenant, le public féminin se pressait, intrigué devant les textes et les œuvres, alors que le public masculin (une forte majorité) gardait une distance, comme si un fil invisible leur bloquait l’entrée ! Et pour le peu qui avait vu l’exposition, un sentiment d’incompréhension et de distance les enrobaient… J’y ai entendu de mes oreilles « heureusement l’avortement n’existe plus en France! », phrase prononcée de la bouche d’un rédacteur en chef, dont je tairai le nom… Lors de l’inauguration presse de l’exposition parisienne, même constat : le public est essentiellement féminin. Seul un homme se tient un peu en retrait… Je me permets de le questionner sur son identité : est-ce un journaliste, un visiteur ? Il s’avère être un collaborateur de Laia Abril et se surprend lui-même à être le seul homme de toute l’assemblée. Alors cette exposition est-elle boudée par les hommes ? Est-ce conscient ou pas ? N’avons-nous pas oté cette problématique aux hommes, pensant que l’avortement était une histoire de femmes uniquement ? Pourtant ce sujet est l’affaire de tous : hommes et femmes réunis. Une adaptation parisienne augmentée d’une commande de MSF Maison des Métallos, novembre 2018 © Ericka Weidmann / 9 Lives L’exposition « On Abortion, L’avortement, Une Vulnérabilité Universelle » présentée à la Maison des métallos tente de documenter et conceptualiser les risques encourus par les femmes du monde entier qui n’ont pas accès à l’IVG. Rappelons les faits : chaque année, dans le monde, 20 millions de femmes interrompent leur grossesse dans des conditions dangereuses voire mortelles à cause de la clandestinité à laquelle elles sont contraintes. Ce sont d’ailleurs 47.000 femmes qui meurent des suites d’avortements risqués et illégaux. Soit plus de 120 par jour ! Des morts qui devraient être évitées ! Maison des Métallos, novembre 2018 © Ericka Weidmann / 9 Lives On débute l’exposition avec une série d’objets photographiés sur les méthodes de contraception historiques et abortives : préservatifs en vessie de poisson chat utilisés jusqu’au XIXe siècle, solution contraceptive à base de citron, kits pour effectués des avortements illégaux, la tristement célèbre aiguille à tricoter… avant de laisser place à une série de témoignages effrayants accompagnés de portraits de femmes et d’objets… Dans son exposition, Laia Abril aborde un éventail de faits qui se déroulent chaque jour aux quatre coins du monde comme l’avortement et la stérilisation forcés en Chine, l’abandon de nourrissons en Pologne, le syndrome congénital du virus Zika en Amérique du Sud, de la maternité précoce – avec ce témoignage précieux d’Inocencia, 9 ans, au Nicaragua, tombée enceinte suite au viol de son père… Et une installation composée d’objets réels, de photographies et d’enregistrements sonores recueillis sur différents continents. Enrichie de témoignages collectés auprès de personnels soignants de MSF, elle questionne le visiteur et met au jour une série saisissante de déclencheurs sociaux, de stigmates et de tabous autour de l’avortement. Aujourd’hui, cette exposition est présentée dans un pays qui a légalisé l’IVG depuis 43 ans, cela n’en reste pas moins un sujet tabou et controversé dans le pays des droits de l’homme. N’y a t-il pas des gynécologues qui refusent de procéder à ces interventions ? N’y a t-il pas de la violence gynécologique et des procédés de culpabilisation auprès des patientes ? Notre pays a échappé à l’expertise de l’artiste, mais nous pouvons encore rougir de la manière dont certaines pratiques subsistent. Il reste très peu de temps, courrez-y ! INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Marque-page0
L'Interview Rencontre avec Demet Tehmaz. Un lien discret mais constant avec la photographie Ingénieure chimiste de profession, Demet Tahmaz a consacré près de trois décennies à l’industrie pharmaceutique, tout en gardant, en filigrane, un lien ...
News Les trois finalistes du Prix Viviane Esders dévoilés ! Pour cette quatrième édition, le Prix Viviane Esders s’ouvre à l’Europe ! Grâce à un réseau de nominateurs composé de 30 experts ...
Photo Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste Cette semaine, nous poursuivons la restitution de la dernière Masterclass Oeildeep, dirigée par la commissaire indépendante Laura Serani, accompagnée des photographes Stefano ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 6 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 17 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 6 jours ago