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L'EditionL'Invité.ePhoto Claude Nori, des éditions Contrejour, est notre invité La Rédaction11 février 2019 "Avec mon père Raphael et ma mère Fanny, début des années soixante dans leur restaurant italien à Toulouse" Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine alors que s’ouvre l’exposition “Cartes et territoires” de Luigi Ghirri au Jeu de Paume, les éditions Contrejour viennent compléter l’actualité du photographe italien avec l’ouvrage “L’amico Infinito” et c’est à cette occasion que nous avons souhaité accueillir Claude Nori. Notre invité vous fera découvrir son univers tout au long de la semaine… Claude Nori est né 1949 à Toulouse, de parents émigrés italiens. En 1968, emporté par les événements et leur aspect plus poétique que politique, il découvre la photographie alors qu’il se destinait à devenir réalisateur après des études au Conservatoire Indépendant du Cinéma Français à Paris. Il comprend très vite les potentialités expressives de la photographie et surtout la liberté et la légèreté qu’elle propose de partir tout de suite à la découverte des autres, du monde et de soi-même. En 1974, il quitte Toulouse pour Paris et il se lie d’amitié avec le photographe Bernard Plossu avec lequel en compagnie d’un groupe d’agitateurs, photographes et critiques, il fonde Contrejour, à la fois journal, maison d’édition et galerie à Montparnasse qui devient rapidement le lieu de rencontre et de diffusion de la nouvelle photographie. Au sein de Contrejour, il crée plus tard la revue Camera International avec Gabriel Bauret, les Cahiers de la Photographie avec Gilles Mora et publie prés de 140 ouvrages sur les principaux photographes français (Doisneau, Sieff, Boubat, Pierre et Gilles, Luigi Ghirri…) Après avoir travaillé pour Vogue et Daily Telegraph Magazine, il sort en 1976 son premier livre de photographies, Lunettes préfacé par Agnès Varda, suivi d’un roman aux éditions du Seuil dédié à la photographe italo-américaine Donna Ferrato, deux films et de nombreux livres dans lesquels il poursuit une quête photobiographique tournant autour du flirt de l’adolescence, de l’Italie et du bonheur. En 1999, avec sa femme Isabelle Nori, il s’installe à Biarritz où ils fondent le festival Terre d’Images, la revue Photo Nouvelles et le magazine Revista en 2003 pour lequel il réalise de nombreux reportages sur le Pays basque. En juin 2011, après une interruption de plus de 15 ans, ils donnent vie aux nouvelles éditions Contrejour. Expositions au Festival Photomed à Sanary et au Château d’Eau de Toulouse en 2011, à la Galerie Valid Foto de Barcelone, aux Rencontres d’Arles et à la Maison Européenne de la Photographie à Paris en 2011 et Galerie Polka, Paris 2015 et 2016, 2018, Le Parvis-Espace Culturel, Pau, 2017. Derniers ouvrages parus : La Géométrie du flirt, Contrejour/Château d’Eau, 2011 Jours heureux au Pays basque, Contrejour, 2011 Les désirs sont déjà des souvenirs. Contrasto. 2012 Un photographe amoureux, contrejour, 2014 Stromboli, contrejour, 2015. Lumières au Palais, 2015, ed du palais Vacances en Italie, 2018, contrejour Luigi Ghirri, l’amico Infinito, 2019, contrejour https://www.editions-contrejour.com Le Portrait chinois de Claude Nori : Si j’étais une œuvre d’art : cela est impossible ! Si j’étais un musée ou une galerie : le musée Morandi à Bologna Si j’étais un(e) artiste : Tina Modotti Si j’étais un livre : Lolita de Nabokov Si j’étais un film : l’Aventura d’Antonioni Si j’étais un morceau de musique : Emozioni de Lucio Battisti Si j’étais un photo accrochée sur un mur : celle de mon père et de ma mère Si j’étais une citation : la poésie commence lorsqu’un idiot dit de la mer : on dirait de l’huile ! ( Cesare Pavese) Si j’étais un sentiment : amoureux Si j’étais un objet : un cafetière italienne Bialetti Si j’étais une expo : Cartes et territoires de Luigi Ghirri au Jeu de Paume Si j’étais un lieu d’inspiration : la plage Si j’étais un breuvage : le Fernet-Branca Si j’étais un héros/héroïne : cela me fatigue déjà d’y penser Si j’étais un vêtement : une chemise blanche Découvrez les Cartes blanches de notre invité : > Carte blanche à Claude Nori : L’amico infinito, Luigi Ghirri (mardi 12 février 2019) > Carte blanche à Claude Nori : Vacances en Italie (mercredi 13 février 2019) > Carte blanche à Claude Nori : Un photographe amoureux (jeudi 14 février 2019) > Carte blanche à Claude Nori : Un hiver à Biarritz (vendredi 15 février 2019) INFORMATIONS PRATIQUES Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar12fev(fev 12)11 h 00 mindim02jui(jui 2)21 h 00 minCartes et territoiresLuigi GhirriJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementCette première rétrospective des photographies de Luigi Ghirri (1943-1992) hors de son Italie natale est centrée sur les années 1970. Elle retrace une décennie au cours de laquelle Ghirri a Détail de l'événement Cette première rétrospective des photographies de Luigi Ghirri (1943-1992) hors de son Italie natale est centrée sur les années 1970. Elle retrace une décennie au cours de laquelle Ghirri a bâti un corpus d’images en couleur sans équivalent dans l’Europe de l’époque. Géomètre de formation, Luigi Ghirri commence à photographier durant le week-end au début des années 1970, arpentant les rues, places et faubourgs de Modène, échafaudant des projets et des thématiques. Il pose sur les signes du monde extérieur un regard attentionné et affectueux en observant, sans les commenter ouvertement, les modifications apportées par l’homme au paysage et à l’habitat de sa province d’origine, l’Émilie-Romagne, baromètre d’un vernaculaire local exposé à l’avènement de nouvelles formes d’habitat, de loisirs et de publicité. « Je m’intéresse à l’architecture éphémère, à l’univers de la province, aux objets considérés comme de mauvais goût, kitsch, mais qui, pour moi, ne l’ont jamais été, aux objets chargés de désirs, de rêves, de souvenirs collectifs […] fenêtres, miroirs, étoiles, palmiers, atlas, globes, livres, musées et êtres humains vus par l’image. » À la fin de cette décennie, Luigi Ghirri a accumulé des milliers de vues et élaboré un style singulier et un cadre conceptuel complexe pour présenter son travail. Cette première décennie culmine avec deux temps forts : la publication, en 1978, de Kodachrome, un ouvrage photographique véritablement exceptionnel, et une exposition majeure, « Vera Fotografia », qui se tiendra en 1979 au centre d’exposition de l’Université de Parme, organisée par Arturo Carlo Quintavalle et Massimo Mussini, et qui, à travers quatorze projets et thèmes, retrace le mode de pensée et d’action propre à Luigi Ghirri. « Cartes et territoires » reprend la cartographie poétique de l’exposition de 1979 où l’on trouvait à la fois des projets très cadrés comme Atlante (1973), constitué de photographies de pages d’atlas, et Colazione sull’erba (1972-1974), où l’artiste observe l’interface entre artifice et nature dans les petits jardins de Modène, et des groupes plus diversifiés comme Diaframma 11, 1/125, luce naturale (1970-1979), qui portent sur la façon dont les gens photographient et sont photographiés, ou le paysage des signes de l’Italie provinciale dans Italia ailati et Vedute (1970-1979). Luigi Ghirri éprouve une fascination indéfectible pour les représentations du monde, pour les reproductions, images, affiches, maquettes et cartes et pour la façon dont ces représentations s’insèrent dans le monde, en tant que signes au sein de la ville ou du paysage. La médiation de l’expérience par l’image dans une Italie partagée entre ancien et nouveau a constitué, pour Luigi Ghirri, une source inépuisable d’étude, «une grande aventure dans le monde de la pensée et du regard, un grand jouet magique qui réussit à faire coïncider miraculeusement notre connaissance adulte et le fabuleux monde de l’enfance, un voyage continu dans le grand et le petit, dans les variations à travers le règne des illusions et des apparences, des labyrinthes et des miroirs, de la multitude et de la simulation. » Dates Février 12 (Mardi) 11 h 00 min - Juin 2 (Dimanche) 21 h 00 min LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. CalendrierGoogleCal Bookmark0
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