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Annie Gabrielli, galeriste, est notre invitée

Annie avec un de ses frères et le Père Noël à Toulouse, ville où elle a grandi
Temps de lecture estimé : 5mins

Cette semaine nous recevons Annie Gabrielli, fondatrice de la galerie éponyme, située à Montpellier. Elle vient tout juste d’inaugurer sa nouvelle exposition au travail de Murel Bordier. La galeriste, passionnée par la photographie, nous livrera chaque jour, jusqu’à vendredi, ses coups de cœur.

Après avoir suivi des cours d’histoire de l’art dans les années 1990, c’est par l’organisation d’expositions et de diverses manifestations qui l’ont amenée à fréquenter artistes, critiques, collectionneurs et commissaires d’expositions qu’Annie Gabrielli a commencé à collectionner les œuvres d’art guidée par deux galeries parisiennes. Originaire de Toulouse, elle a vécu à Paris puis en Normandie, elle est arrivée à Montpellier fin 2010 au moment où la ville voulait donner une place centrale à la photographie contemporaine dans sa politique culturelle. Ses rencontres avec les artistes et son désir de s’engager auprès d’eux l’a encouragée à ouvrir sa galerie en octobre 2011, spécialisée en photographie contemporaine. Depuis 2013, Annie Gabrielli fait partie des experts en lectures de portfolios (Photo Folio Review) des Rencontres d’Arles.
En 2014, la galerie amorce une ouverture vers d’autres pratiques, présente des photographies et installations (Shannon Guerrico – 2014 et 2016). En 2015, Corinne Mariaud expose photographies et vidéos. 2015 marque l’ouverture de la galerie sur le dessin (Alexandre Gilibert).
La galerie tient compte de l’égalité H/F. Annie Gabrielli, membre du Comité de Pilotage pour la charte sur l’égalité H.F, a participé à l’écriture du projet Madeleine, au service de l’égalité femmes hommes dans le secteur culturel.
Elle présente cinq à six expositions par an, donne ponctuellement carte blanche à des étudiants d’écoles d’art régionales et de l’université Paul Valéry de Montpellier. En 2016, est également proposée une carte blanche au collectif Jourdepaye (Nicolas Daubanes, Pablo Garcia et Sergei Wolkonsky). Elle organise des conférences menées par des artistes, critiques d’art, philosophes, directeurs d’écoles d’art, professeurs et historiens de l’art.
La galerie est sélectionnée dans différentes foires : Fotofever, foire de la photographie contemporaine au Carrousel du Louvre pendant le mois de la photo à Paris (2015, 2016 et 2017), Salon d’Art Contemporain P/CAS- Paris Contemporary Art-Show by YIA International Art Fair au Carreau du Temple à Paris (2018). Du 28 février au 3 mars 2019, la galerie sera présente à ArtUp ! Lille, foire d’art contemporain sur l’espace réservé à Fotofever, la thématique de la foire étant centrée sur la photographie où elle présentera le travail de Marc Gaillet.
A la galerie, c’est la série de Muriel Bordier, White Cure qui est présentée du 16 février au 26 mars.

Le Portrait chinois de notre invitée

Si j’étais une œuvre d’art : la déposition de Pontormo à l’église Santa Felicita de Florence, révélation de mes premiers voyages en Italie.
Si j’étais un musée ou une galerie : Musée Courbet à Ornans dans le Doubs, installé dans la maison natale de Courbet dont la rénovation architecturale est remarquable. Sont proposées des expositions temporaires intéressantes, notamment Courbet, Clergue : rencontre photographique (2016/2017), Histoires d’ateliers : de Courbet à Soulages en résonance avec des photographies de Vincent Knapp (2017) et Léon Frédéric, un autre réalisme (2018). Un musée à taille humaine dans un cadre champêtre.
Si j’étais un(e) artiste : Sophie Taeuber pour sa créativité novatrice, son interdisciplinarité, pour sa participation au mouvement Dada, pour la création d’une revue internationale d’art contemporain (Plastique), et pour une liberté (reconnue des décennies plus tard par les mouvements féministes des femmes artistes).
Si j’étais un livre : Les conséquences de Nina Weijers, un premier roman surprenant d’une auteure des Pays-Bas dont le personnage principal féminin, sortant de l’Ecole des Beaux-arts d’Amsterdam, devient une artiste conceptuelle renommée.

Si j’étais un film : Appaloosa, western contemporain réalisé par Ed Harris, inspiré des westerns classiques et de leurs archétypes (dont Rio Bravo). Le film est teinté d’humour qui donne des dialogues absurdes notamment lorsque l’un des deux shérifs intérimaires (Viggo Mortensen) travaille à l’amélioration du vocabulaire de l’autre (Ed Harris).
Si j’étais un morceau de musique : Plutôt une chanson : « Même si » Catherine Ringer (St Valentin oblige !)
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : mises à part celles des artistes de la galerie, je choisirais une photographie de Christine Mathieu de la série Parures.
Si j’étais une citation : L’artiste est un mouton qui se sépare du troupeau.
Si j’étais un sentiment : La joie, émerveillée par le travail des artistes.
Si j’étais un objet : un appareil photo.
Si j’étais une expo : Cité Ciné (1987) de l’atelier Confino à la grande halle de la Villette.
Si j’étais un lieu d’inspiration : Loro Ciuffenna
Si j’étais un breuvage : un limoncello « maison »
Si j’étais un héros : Zorro (en N & B)

Si j’étais un vêtement : mes chaussons « ours »

Retrouvez les Cartes blanches de notre invitée

> Carte blanche à Annie Gabrielli : La cécité du Tournesol, exposition du FRAC Occitanie Montpellier (mardi 19 février 2019)
> Carte blanche à Annie Gabrielli : Marc Gaillet à art up! Lille (mercredi 20 février 2019)
> Carte blanche à Annie Gabrielli : Alexandre Gilibert, l’artiste qui trompe la photographie (jeudi 21 février 2019)
> Carte blanche à Annie Gabrielli : Playlist est donc 100% rock féminin (vendredi 22 février 2019)

INFORMATIONS PRATIQUES

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La Rédaction
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