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Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Les chaos et soubresauts de l’histoire dans l’essoreuse de Neil Beloufa au Palais de Tokyo Marie-Elisabeth De La Fresnaye28 mars 2018 Après avoir traversé les vestiges brûlés d’Anita Molinero, affronté la peur avec Kader Attia et Jean-Jacques Lebel, place à la duplicité de l’histoire avec Neil Beloufa et son impressionnant palimpseste de carton pâte sur 2000m² ! « La Discorde est mère de nombreux enfants qui ont pour noms Désastre, Mensonge, Douleur, Oubli, Faim, Carnage. »Jean de Loisy Courbet en prologue pour nous rappeler que le destin d’un artiste peut avoir une double face, d’un côté le révolutionnaire contraint à l’exil en Suisse et de l’autre les goûts d’une clientèle bourgeoise satisfaits dans ses toiles. Il aurait pu aussi choisir le peintre David entre autres. Tout est placé sous le signe de l’ interchangeable. Cette porosité du discours officiel est illustrée par l’extrême fragmentation et fragilité des matériaux choisis. Un esthétique pauvre, faite de bouts de scotch et de collages à l’image du flux tentaculaire d’informations qui nous entourent. Propagande manichéenne, images de domination à toutes les époques sur tous les continents et attitude de l’artiste face à ces entreprises de manipulation à grande échelle. A mesure que l’on parcourt ce labyrinthe en boucle, les éléments changent de place à l’aide de ces petits robots que l’on retrouve dans les entrepôts de livraison mondialisés. Comme un théâtre populaire dont le scénario est écrit à l’avance par algorithmes. Vertigineux et savant. Il faut prendre le temps de se pencher pour lire chacun des panneaux pour décrypter ce qui est en jeu, à l’instar de ces légendes qui défilent sur nos écrans et que l’on ne remarque même plus ! De Beuys au musée de Mossoul l’iconographie de la guerre se répand partout, tel un poison qui endort les consciences. On retrouve les « capsules noires » inquiétantes présentes au MRAC de Sérignan, refuge de survie de migrants ? La récente polémique de l’artiste américain Parker Bright (Biennale de Whitney) illustre que l’appropriation reste un vilain défaut… Commissaire: Guillaume Désanges Un bémol en ce qui concerne Massinissa Selmani, son installation ne semble pas entrer dans les enjeux de la taille de l’espace. C’est un peu dommage mais ses ilots fort intéressants autour de l’expérience de Louise Michel au bagne de Nouvelle Calédonie se perdent dans ce white cube. La pratique du dessin chez lui est un engagement de chaque instant. A noter une visite naturiste gratuite de Discorde est prévue le 5 mai ! Une première en France dans un musée, Sold-out en quelques jours… INFOS PRATIQUES : L’ennemi d mon ennemi Neil Beloufa jusqu’au 13 mai 2018 Palais de Tokyo 13, avenue du Président Wilson 75116 Paris de midi à minuit ! Saison la discorde http://www.palaisdetokyo.com/fr/liste/ Sortie le 28 mars 2018 http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19576918&cfilm=254050.html Marque-page0
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