PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 2 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 2 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Jérémy Appert, Second Lauréat du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 7 jours ago
Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 25 novembre 2025
Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Didier Brousse : L’inattendu La Rédaction13 septembre 2018 Comment se noue une rencontre, l’envie d’exposer un artiste ? Pas de règle, aucune stratégie. Si, dans les premiers temps de la galerie, une relation évidente s’est nouée avec Lucien Hervé, Paolo Roversi, c’est que je tirais réalisais leurs tirages depuis des années (j’avais ouvert l’Atelier Demi-Teinte, laboratoire, en 1983, et la galerie dix années plus tard). La suite s’est enchaînée, chaque fois une histoire différente. Un jour, Léo Divendal est venu à la galerie, assez certain, dans sa gentillesse extrême, aucune arrogance, que ce lieu était très bien pour ses photographies et qu’il allait y exposer. Une autre fois, c’est dans un bureau du festival de Houston (FotoFest) que j’ai vu une photo de Jungjin Lee et suis tombé immédiatement amoureux de son travail sur cette unique rencontre. Le déclencheur peut être un livre qui vous accroche l’œil. Comme ce coup de cœur, parmi les centaines d’ouvrages vissés sur les tables du prix du livre d’Arles, pour « Sound of Summer Running » de Raymond Meeks, qui m’a poussé à écrire aussitôt à son éditeur, Nazraeli Press. Patrick Taberna était un voisin qui me montrait de temps en temps ses nouvelles images et m’annonçait la naissance de ses enfants… L’une des rencontres qui fut à la fois des plus évidentes (« Magnifique! Je lui propose une exposition tout de suite ») et des plus longues à aboutir fut avec un finlandais (au nom pas si difficile, contrairement aux apparences) : Pentti Sammallahti. Exposition en 1996 à l’institut finlandais dans le cadre du Mois de la photo. Un jeune ami journaliste me donne son téléphone et je l’appelle. Il promet de passer me voir à son prochain passage à Paris, à la fin de l’exposition. Sympathie immédiate. À cette époque, je continuais mon travail de tireur dans le sous-sol de la galerie (le beurre dans les épinards) et Pentti est un maître du laboratoire. Nous avons parlé boutique. Après une ou deux heures de visite de la galerie, de ses tiroirs, de son sous-sol, préambules qui avaient visiblement mis à jour nos affinités, nos intérêts communs, je lui pose la question qui me brûle les lèvres : quand est-ce qu’on peut programmer une exposition Sammallahti ?… Je le vois contrarié de ne pas pouvoir m’offrir la réponse positive que j’attends… « Tu sais, je n’aime pas beaucoup l’idée d’exposer en galerie. Un lieu culturel, oui, avec plaisir. Mais vendre en galerie… » À ce stade, une précision : Pentti n’est pas né dans une famille de riches industriels, il n’a pas de fortune personnelle qui le dispense de travailler. Simplement il fait les choses à sa façon, selon sa morale tranquille et ses besoins modestes. Et puis, en désaccord de fond avec la pratique du tirage limité et numéroté, il pensait que ce serait une condition imposée par la galerie pour répondre au marché. Je lui ai bien entendu dit que je suivrai son idée sur la question, mais il a demandé une période de réflexion. Elle a duré environ 4 ans. L’exposition Sammallahti fut notre premier vrai succès. Une vingtaine de tirages vendus, c’était tout à fait inédit ! Pentti fut finalement content aussi de ce succès commercial (succès modeste : ses tirages ne coûtaient pas cher. Mais se vendaient régulièrement), qui lui permit de bâtir une cave, voisine de son labo, pour conserver ses chères bouteilles de vin. Cette fin octobre, nous aurons à nouveau l’immense plaisir de montrer le travail de Sammallahti à la galerie. La Maison Robert Doisneau l’expose à la même période et les Éditions Xavier Barral sortent une monographie sur le thème des oiseaux. L’histoire continue… et ces rencontres, ces amitiés tissées avec les artistes sont la récompense et l’intérêt ultime de notre métier. INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Marque-page3
L'Interview Planches Contact Festival : Interview Amélie Chassary, Ode à la dentelle normande Pour son projet sur la dentelle normande, Amélie Chassary s’est appuyée sur la photographie, la peinture et la poésie. Ô Dentelles est ...
News Ce week-end : Salon de l’édition photo à Toulouse ! Samedi 6 décembre, le centre culturel Saint-Cyprien, en partenariat avec le Château d’Eau à Toulouse – qui vient de rouvrir ses portes ...
L'Invité·e Carte blanche aux fondateurs de la PODA : L’ami presque américain, Jérôme Brézillon Pour leur première carte blanche, nos invités de la semaine, Michel Bousquet et Gilles Coulon – les cofondateurs de la PODA, collection ...
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 2 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 2 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Jérémy Appert, Second Lauréat du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 7 jours ago
Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 25 novembre 2025