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Partager Partager Quelle est la visibilité des photographes algérien·nes sur leur territoire et au-delà de leur frontière ! Et qu’en est-il des femmes photographes en particulier ? C’est pour cela que Liasmine Fodil, fondatrice du programme de mentorat Tilawin, a souhaité apporter un soutien aux jeunes femmes photographes émergentes vivant en Algérie ou issues de la diaspora. Aujourd’hui, à l’occasion de sa première carte blanche éditoriale, Liasmine Fodil nous explique comment et pourquoi est né le projet Tilawin. Et quel est le rôle de programme de ce mentorat. On m’a souvent demandé ce qui était différent pour les femmes et les hommes photographes en Algérie. J’ai toujours répondu que nous partagions les mêmes difficultés : le manque, pour ne pas dire l’absence, d’institutions liées aux arts visuels ou d’un marché de l’art, et bien sur la complexité de réaliser des photographies dans la rue, alors que le pays est très peu touristique et que les algérien·nes se méfient de l’appareil photo (et ce, probablement depuis la colonisation, mais la « décennie noire » n’a rien arrangé). Depuis deux ans, et du fait du projet Tilawin, j’ai d’autant plus conscientisé les difficultés spécifiques auxquelles nous faisons face en tant que femmes. Tilawin est un programme de mentorat dédié aux femmes photographes algériennes et de la diaspora. Nous évoquons aussi bien la création d’une série photographique que les questions éthiques ou la façon de présenter son travail et de répondre à des appels à candidatures. Liasmine Dofil © Lynn S.K. Il est aussi un espace d’échanges et de réflexions autour de nos pratiques de photographes. Au fil de nos échanges, j’ai réalisé que que les contraintes liées à notre statut de femme sont bien plus entravantes que je n’aurai voulu le croire. Par exemple, je crois que notre manque de mobilité et le peu de temps dont nous disposons pour la photographie (car considérée par notre entourage comme un loisir et non comme un métier) nous ralentit considérablement dans nos parcours professionnels. Je réalise aussi que les femmes ne penseraient pas à faire passer la photographie avant leurs obligations familiales, non pas qu’elles ne le voudraient pas, mais… la famille passera systématiquement avant. Un homme aura généralement plus de marge de négociation pour, par exemple, aller tourner un documentaire qui nécessite plusieurs déplacements, ou s’engager dans une formation longue ou une exposition à l’étranger. J’ai aussi pu constater qu’il était plus compliqué pour une femme de travailler sur certains thèmes qui nécessiteraient de rencontrer une frange plus marginale de notre société. Je crois que pour avancer, les échanges avec d’autres artistes, voire les projets collectifs, sont vraiment indispensables. J’espère que Tilawin a comblé un manque en créant cet espace, en nous permettant de dépasser les contraintes liées à notre genre. Grâce à cette expérience, je me pose de plus en plus de questions sur la place des femmes dans la transmission. Nous venons d’une culture orale, préservée et perpétuée par les femmes (notamment chez les Kabyles, mais pas que!). Ce rôle tend à disparaître dans un monde ultra-connecté dans lequel les jeunes se désintéressent de nos traditions. Je me dis que c’est peut-être une façon, via Tilawin, de perpétuer cette culture de la transmission féminine. https://www.instagram.com/tilawin.project/ Marque-page0
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