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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsL’écosystème Komunuma (Romainville) s’agrandit avec la galerie russe Nika Project Space tandis que la Fondation Fiminco fête La Saison de la Lituanie avec l’exposition « Les Ambassadeurs » et poursuit l’ambitieux chantier au sein du futur quartier FAST. A Pantin, tout proche, les Magasins Généraux proposent l’exposition collective Grande Ville. Vue exposition Miriam Cahn Devoir-pleurer Photographe : Fabrice Gousset La visite des galeries commence par Miriam Cahn chez Jocelyn Wolff. Après la polémique au Palais de Tokyo, nouvelles œuvres de la plasticienne suisse Miriam Cahn qui a reçu les prix prestigieux Oskar Kokoschka et Goslar Kaiserring. Elle bénéficie d’un solo show au Stedelijk Museum d’Amsterdam à la fin du mois. Avec « devoir pleurer » elle revient sur les viols de guerre, les yeux révulsés, les corps abandonnés, les poignets liés, les couleurs crues. Un texte personnel accompagne les toiles. On reste sans voix. Ingrid Luche : Air de Paris Le titre « dévoré » introduit une dissonance et renvoie à ce projet en continu autour de détournements d’objets comme ce sommier récupéré sur lequel l’artiste a peint la porte d’un restaurant indien dans le vocabulaire des enseignes de cuisine mondialisées. Daniele Genadry : In situ Fabienne Leclerc Le traitement de la lumière dans les toiles de l’artiste libanaise Daniele Genadry reste énigmatique entre scintillement et fluorescence, tonalités nacrées et irisées. Falaises et horizons pointillistes, ode au silence, atmosphère cotonneuse. Nouvelle galerie à Komunuma : NIKA Project (Russie) basée à Dubaï avec une exposition dédiée à l’artiste Mima Bamieh et IRAGUI avec Olga Chernysheva. L’artiste palestinienne installée à Lisbonne Mima Bamieh propose « Choses aigres » il s’agit de fermentation à la fois réelle et symbolique. La conservation, l’aigreur des choses, l’effacement des lieux et des souvenirs. L’installation « Sour Cords », ces objets en céramique suspendus décorées de dessins enfantins, des piments géants connus pour leurs propriétés médicinales représentent le témoignage d’une histoire, d’une douleur et en même temps un réconfort, un horizon. Elle sera présentée à la prochaine édition d’ASIA NOW. AR(T)CHEOLOGIE Sator galerie Archéologie et art contemporain avec Gabriel Leger, Dune Varela ou Léo Fourdrinier. Coup de cœur pour Dune Varela qui mène une réflexion sur le medium photographique qu’elle couple à des matériaux très divers composant des fragments. Leo Fourdrinier s’empare de moulages antiques pour les hybrider avec des prothèses de son invention. Frac Île-de-France : les réserves Vue de l’exposition Coller l’oreille aux colimaçons, Frac Île-de-France Les Réserves photo Erwan Fichou Différents regards de onze curatrices sur les œuvres de la collection du Frac Île-de-France et sur celles d’artistes tout juste diplômés des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs de Paris autour du concept « d’origine tourbillon » de Walter Benjamin. Coller l’oreille aux colimaçons offre une scénographie concentrique comme une chambre d’échos. Vue de l’exposition Coller l’oreille aux colimaçons, Frac Île-de-France Les Réserves photo Erwan Fichou Les œuvres présentées dans l’exposition se répondent en proposant des thèmes ou des formes communes. Si Nicole remanie des images qu’elle collecte dans ses performances, Dara Birnbaum, utilise, elle, des extraits de la série américaine Wonder Woman, les reproduisant en boucle pour en épuiser la dimension iconique. Josefa Caruz Clement et Pierre Paulin explorent la notion d’empreinte comme une trace révélée dans la matière ou à sa surface. Laura Liventaal et Maya de Vulpillières s’inscrivent dans cette même démarche et la prolongent en abordant la mémoire familiale, faisant ainsi écho à l’œuvre d’Isabelle Cornaro. L’exposition propose également d’aborder de manière sensible une réflexion autour de la nostalgie dans les œuvres d’Anna Giner ou de Jade Boudet. La collective phèmes, fondée en septembre 2023 par onze étudiantes curatrices, se consacre à la promotion de la jeune création artistique à travers des expositions, événements, publications et manifestations culturelles. Le nom adopté pour la collective, phèmes (du grec ϕάναι qui signifie “parler”, “rapporter”), se réfère à la divinité grecque et romaine de la voix publique. La déesse Phème permet aux différentes voix de se faire entendre par une circulation de la parole et par du bouche à oreille. Vue de l’exposition Grande Ville, Magasins Généraux photo Marc Dommage Magasins Généraux Sous le commissariat d’Anna Labouze & Keimis Henni l’exposition collective Grande Ville, dresse un panorama contrasté des nouvelles formes d’urbanité entre repli individuel ou expérience commune. Entre Paris, Marseille, Kinshasa, Dubaï, les écritures et médiums varient. Hasard, rencontres, déambulation, fractures ou moments de cohésion, refuges ou zones de non-lieu ces différents récits apportent certaines réponses et revitalisent certaines utopies. Jean CLARACQ – Grindrs Hookup – 2017 © Jean Claracq – courtesy Galerie Sultana Avec : Sinzo Aanza – Francis Alÿs – Iván Argote – Marie Bovo – Sonia Chiambretto – Paola Ciarska – Jean Claracq – Liz Christy – Delphine Dénéréaz – Alexander Gronsky – Chourouk Hriech – Tadashi Kawamata – Bodys Isek Kingelez – (LA)HORDE – Randa Maroufi – No Anger – Robin Plus – Laure Prouvost – Gaby Sahhar – Carlota Sandoval Lizarralde – Franck Scurti – Rirkrit Tiravanija – Eric Winkler – Yin Xiuzhen INFOS PRATIQUES : Galerie Jocelyn Wolff, Air de Paris, In Situ Fabienne Leclerc, Sator http://komunuma.com/program/index.html Grande Ville jusqu’au 17 novembre 2024 Magasins Généraux https://magasinsgeneraux.com/exposition/grande-ville/ Marque-page1
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