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Actu Art ContemporainOtherSide Joan Jonas instaure un courant hypnotique dans toute la Tate Modern, évènement ! Marie-Elisabeth De La Fresnaye2 avril 2018 Joan Jonas, The Juniper Tree 1976/1994 installed at Tate Modern Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPionnière de la performance et plus encore, Joan Jonas (née en 1936 à New York) est une féministe de la première heure, réévaluant les stéréotypes liés à l’image de la femme et de son corps à travers un large corpus avant-gardiste incluant des projections vidéos, dessins, enregistrements sonores, masques et accessoires. « The stage set as an expanded sculpture » (« La scène pensée comme une sculpture augmentée ») La Tate Modern lui consacre en partenariat avec le Haus der Kuntz de Munich une ambitieuse exposition retraçant plus de 50 ans de carrière autour d’œuvres, récentes et plus historiques, dont certaines emblématiques (dont « Mirror Pièces ») sont réactivées dans le cadre du programme novateur BMW Tate Live sur 10 jours (espace Tanks des anciens réservoirs d’huiles de la Centrale électrique, le long de la Tamise), ainsi qu’une rétrospective de ses films (auditorium Starr). Une première donc à plus d’un titre pour celle qui a représenté son pays en 2015 à la 56ème Biennale de Venise. Sa pratique multi disciplinaire se nourrit de ses rencontres avec les chorégraphes Trisha Brown et Yvonne Rainer dans les années 1960 ainsi que ses inspirations puisées dans le théâtre Nô japonais, les mythes et rituels des civilisations traditionnelles (folk art),la littérature et les voyages. Une sorte d’instabilité dans ses pièces annonce la confusion post-internet bien avant son invention et inspire de nombreuses artistes telles Laure Provoust, Camille Henrot..Remixant constamment ses œuvres au gré de son histoire, elle se place du côté de la narration avec une capacité nouvelle à passer d’un medium à l’autre. Ses réflexions sur la perception, l’espace et ses nombreuses expérimentations scéniques la placent résolument dans une période décisive de l’histoire de l’art. A partir d’un ensemble d’objets personnels collectés durant ses voyages, d’ accessoires et de masques de scène à l’entrée du parcours, nous redécouvrons l’iconique vidéo de 1972 « Organic Honey’visual Telepathy », projet avec plusieurs variations, montré l’année suivante à Paris au musée Galliera où il est question d’une figure idéalisée de la féminité à travers son alter ego et de nombreuses photos d’artistes (parmi lesquels Babette Mangolte, Richard Serra, Peter Campus) soulignant sa place et nombreuses interventions sur la scène californienne et new yorkaise dans les années 1970. Puis nous basculons avec l’installation « The Juniper Tree » (1976-94) dans une sorte de féérie macabre à partir d’un conte des frères Grimm illustrant cet équilibre transitoire entre ses dessins, reliques personnelles, vidéo et la performance. L’opus évolutif « My New Theater »( de 1997 à 2006) est décisif en ce qu’il incarne chez elle le désir de pouvoir être dans plusieurs endroits à la fois à l’aide de théâtres portables vidéo qu’elle met au point à partir des principes de la camera obscura. Créée pour la dOCUMENTA 11, « Lines in the Sand » installation-performance associée à deux vidéos, part du poème d’Hilda Doolittle « Helen in Egypt » à partir de la Guerre de Trois que Joan transpose dans un décor contemporain de Las Vegas soulignant l’impact des pouvoirs occidentaux sur la résolution d’enjeux du Moyen Orient. Avec Wind (1968) et Reanimation (de 2010 à 2013) proposées dans le cadre du BMW Tate Live program, l’on assiste à une sorte d’épiphanie sensorielle où les éléments naturels sont convoqués (le vent et les glaciers) dans des « performances miniatures » de toute beauté. Tournée dans les îles Lofonten, Reanimation relie l’acte du dessin à la nature dans une vison chorale où interviennent projections vidéo, sons, musique, théâtres visuels portatifs (My New Theatre). La démesure comme un signal de la gravité de la situation environnementale ! « Stream or River », « Flight » ou « Pattern » (2016-17) complètent les préoccupations de l’artiste autour des changements climatiques. Elle se bat aussi contre les traitements infligés aux animaux, très présents dans sa pratique comme un lien fondamental avec la nature humaine. Son chien qui apparaît de nombreuses fois est un personnage à lui tout seul ! Catalogue indispensable complément, co-production Tate et Haus der Kunst, Editions Julienne Lorz, 288 pages, 30 £ (qualité regrettable des illustrations ) Actuellement à la Tate Modern ne manquez pas également Modigliani et la fascinante installation Superflex dans la Turbine Hall ! INFOS PRATIQUES : Joan Jonas jusqu’au 5 août 2018 Tate Modern Bankside, Londres http://www.tate.org.uk Eurostar, le partenaire de votre voyage lance l’opération 2 for 1 : présentez votre billet à la caisse du musée et bénéficiez de deux entrées pour le prix d’une ! Favori0
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