Carte blanche à Superpartners (SMITH / Piton) : Pistes découvertes pour un mardi enneigé, dépité, feu couvert 2 jours ago
Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Le Gimmick photographique d’Andy Summers au Pavillon Populaire Ericka Weidmann13 février 2019 Temps de lecture estimé : 4minsLe Pavillon populaire de Montpellier vient d’inaugurer sa nouvelle saison d’expositions, et c’est avec le musicien-photographe Andy Summers qu’elle ouvre le bal. Il s’agit ici de la première rétrospective mondiale du célèbre guitariste du groupe britannique The Police. Sont rassemblées ici presque 350 clichés – tous en noir & blanc – dans une sublime scénographie orchestrée par Gilles Mora. Henri Cartier-Bresson disait que photographier, c’est aligner la tête, l’œil et le cœur. Concernant le travail d’Andy, il aurait pu y ajouter l’oreille… “La musique et la photographie sont des âmes soeurs” : pour lui, ses images sont la contrepartie visuelle de la musique qui lui trotte sans arrêt dans la tête. La passion première nourrit la seconde, à force d’amélioration de sa pratique photographique, sa musique s’améliore… « L’appareil en main, c’est comme un flingue, je mitraille le monde. Les tournées sont des rouleaux de pellicules que je déroule ». Gilles Mora & Andy Summers, Montpellier Février 2019 © 9 Lives Gilles Mora, directeur artistique, insiste dès l’entrée de l’exposition sur la difficulté d’identifier Andy Summers comme photographe auprès du public qui le connaît uniquement comme musicien : “Si je l’expose, c’est que c’est un véritable photographe, sinon je ne l’aurai jamais fait !“. Alors ne vous y trompez pas, ce n’est pas le résultat d’un “caprice de star”, c’est bel et bien l’œuvre d’un photographe que vous découvrirez ici ! L’exposition est présentée sur les deux niveaux du Pavillon. Contrairement à son habitude, Gilles Mora n’a pas établi la scénographie par ordre chronologique, les images apparaissent comme sur une partition, ce qui est le cœur de l’esthétique d’Andy : une combinaison entre ses exigences photographiques et musicales. « Durant mes débuts, je cherchais un équivalent photographique à la création musicale, car c’était tout ce que je connaissais. Comment fait-on de la musique avec un appareil photo ? Comment fait-on entrer de la musicalité dans une image ? C’est une question intéressante. Que mes clichés ressemblent à ceux des grands photographes ou qu’ils soient pris à la va-vite dans la rue, ce qui est sûr, c’est que ma pratique était guidée par toutes ces années durant lesquelles j’essayais de faire de la ‘musique’ » Au rez-de-chaussée, on découvre quelques 150 photographies, un travail fortement imprégné de la street photography américaine, influencé par les maîtres du genre : Lee Friedlander, Garry Winogrand ou Cartier-Bresson, mêlé à l’esprit très européen du surréalisme urbain. Deux très grands formats placés au centre de la pièce principale viennent nous plonger dans un univers multi-sensoriel. Pour accompagner la visite, une bande son a spécialement été créée, et l’alliance image et audio fonctionne à merveille. Exposition Andy Summers, Montpellier Février 2019 © 9 Lives Exposition Andy Summers, Montpellier Février 2019 © 9 Lives Au premier étage, on entre dans un espace plus intime… celui des années Police. Andy Summers a commencé la photographie au moment où il a rejoint le groupe en 1977. On y découvre tout un travail autobiographique sur les années de succès qu’il a vécues déchiré entre euphorie, solitude et les nombreuses tensions entre les trois musiciens. Ce sont 250 petits clichés au format carte postale qui sont alignés sur une seule et même ligne, accompagnés de textes très critiques, parfois amer, sur son statut de “guitar hero”. Au fil des albums, les tensions s’accentuent jusqu’à ce qu’une scission nécessaire vienne briser le destin du groupe. Andy trouve refuge dans la photographie, c’est alors une échappatoire, mais aussi un outil de thérapie. Après les concerts, vient le temps des pérégrinations nocturnes dans les villes qu’il croise lors de ses tournées, où armé de son appareil photo, Andy redevient un anonyme caché derrière son objectif. A la quête de l’étrange, de l’ambiguïté et du paradoxe, Andy Summers nous révèle presque 40 ans de photographie, rassemblée et résumée sous le titre….”Une certaine étrangeté”. INFORMATIONS PRATIQUES Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier mer06fev(fev 6)10 h 00 mindim14avr(avr 14)18 h 00 minUne certaine étrangeté. Photographies 1979 - 2018Andy SummersPavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de Montpellier, Esplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementPremier volet de la saison 2019, l'exposition " Andy Summers. Une certaine étrangeté. Photographies 1979-2018" placée sous le commissariat conjoint de Gilles Mora et d'Andy Summers est à voir au Détail de l'événement Premier volet de la saison 2019, l’exposition ” Andy Summers. Une certaine étrangeté. Photographies 1979-2018″ placée sous le commissariat conjoint de Gilles Mora et d’Andy Summers est à voir au Pavillon Populaire, l’espace d’art photographique de la Ville de Montpellier du 6 février au 14 avril 2019. Avec cette exposition, le Pavillon Populaire de Montpellier propose pour la première fois en France, de manière inédite, une rétrospective dédiée au musicien-photographe, réalisée en collaboration étroite avec l’artiste. L’exposition sera ensuite reprise dès l’été 2019 au Pays-Bas, au Bonnefantenmuseum de Maastricht – Musée d’art ancien et contemporain. FOCUS SUR L’EXPOSITION S’il est surtout célèbre pour avoir été le guitariste du groupe mythique “The Police”, Andy Summers est également, avec talent, un photographe impénitent, dont la pratique remonte à 1979, et qu’il a toujours vécue comme un contrepoint à sa débordante et prolifique activité musicale. Sorte de musicien ambulant génial, Andy Summers est également un photographe documentaire extrêmement doué, dont les publications et expositions nombreuses témoignent d’un engagement devant le réel intime ou social qui fait de lui autre chose qu’un simple photographe amateur. ANDY SUMMERS, PHOTOGRAPHE ET GUITARISTE DU GROUPE “THE POLICE” Andy Summers s’est fait connaître au début des années 1980 en tant que guitariste du groupe de rock “The Police” qui a vendu plusieurs millions de disques. Groupe numéro un des années 1980, “The Police” dominait la scène musicale et faisait parler de lui dans les médias avec plusieurs disques classés numéro un des charts. Le jeu de guitare innovant d’Andy Summers à l’époque est, depuis, devenu une référence sans cesse imitée par les guitaristes. Déjà célèbre comme guitariste, Andy Summers est devenu, dès 1979, un photographe actif qui enregistre près d’une cinquantaine d’expositions à travers le monde. Il a par ailleurs publié quatre livres de photographie : – “Throb” en 1983, édition de Willial Morrow, – ” Light Strings: Impressions of the Guitar” avec Ralph Gibson en 2003 – “Chronicle Books”, – “Je vous observerai” en 2007 – Taschen, – “Désirer parcourt la rue” en 2009. En 2015, le film “Can’t Stand Losing You”, basé sur son autobiographie, comportait lui aussi des photographies. Les photographies d’Andy Summers couvrent un vaste territoire géographique – depuis l’Alti Plano de Bolivie jusqu’aux allées du Golden Gai de Tokyo. Elles constituent pour lui, une sorte de contrepartie visuelle à la musique qui ne le quitte jamais. En effet, pour Andy Summers, musique et photographie se rejoignent et se répondent. Récipiendaire de nombreux prix de musique, il est également docteur ès arts et chevalier des arts et des lettres. Dates Février 6 (Mercredi) 10 h 00 min - Avril 14 (Dimanche) 18 h 00 min LieuPavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierOuvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h CalendrierGoogleCal Bookmark1
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