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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsHier, nous vous présentions le travail d’Irène Jonas, invitée d’honneur de cette 4ème édition du festival Les Femmes s’exposent qui vient d’être inaugurée à Houlgate. Notre critique, Pascal Therme est parti à la rencontre de la photographe documentaire Julie Glassberg qui présente sa série de portraits « Célèbres inconnus », et dont est issu le visuel qui a été choisi pour le festival de cette année. Julie Glassberg à Houlgate, juin 2021 © Pascal Therme « Pour moi la sensibilité et la façon de photographier ont à voir avec le vécu, les connaissances et la personnalité de la personne, et non avec son genre. C’est bien dommage que les femmes soient sous-représentées dans le métier – les femmes de talent ne manquent pas pourtant. Et même si ce Festival est vraiment nécessaire actuellement pour provoquer une prise de conscience qui semble trop tarder, j’attends vivement le jour où ce ne sera plus le cas. » Après quatre années à étudier les arts graphiques, Julie Glassberg franchit l’Atlantique pour étudier la photographie documentaire à l’International Center of Photography (ICP), à New York. Depuis, elle collabore régulièrement avec la presse internationale. La photographie est, comme elle le dit, un laissez-passer pour des univers qu’elle n’aurait jamais pu voir autrement. Dans cette série Célèbres inconnus, elle nous montre une galerie de portraits : « je viens du documentaire et du reportage, mais depuis toujours, je passe beaucoup de temps sur les portraits. Dans le cadre du reportage, en plus d’apporter des informations complémentaires, on lie une relation plus privilégiée avec la personne photographiée« . Lors de ses prises de vue, elle recherche une situation intimiste, loin de toute distraction, et cherchant la frontière entre réalité et fiction « quand je travaille pour un reportage journalistique, j’aime retrouver des ambiances cinématographiques qui peuvent laisser penser que c’est de la fiction, alors que ce n’est pas du tout le cas. Et à l’inverse quand je fais des portraits plus corporate, j’essaye de recréer un moment d’authenticité avec la personne, et ce sont des choses qui sont plus faciles à obtenir avec des personnes qui ne sont pas célèbres. » Cet entretien est notamment l’occasion d’évoquer plusieurs portraits notamment celui d’Adèle Haenel, commandé par le New York Times, réalisé l’an passé, et celui de cet inconnu choisi pour faire l’affiche du festival Les Femmes s’exposent, dont l’esthétique s’inspire directement de la culture cinématographique. Cette photographie est issue d’une série plus large réalisée lorsque Julie Glassberg vivait à New York, et qu’elle tirait le portrait d’un·e inconnue singulière ou extravagante. Tony, une icône du disco et habitué de Coney Island, « et c’est au moment où je l’ai vu réajuster son col, que j’ai déclenché« . Qu’il·elles soient célèbres ou inconnu·es, Julie Glassberg ne fait pas de distinction et s’investit photographiquement de la même façon INFORMATIONS PRATIQUES mar01jui10 h 00 mindim05sep(sep 5)18 h 00 min4ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementL’année 2021 a commencé sous le signe de la résistance, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les douze derniers mois ont été déstabilisants, critiques, tragiques parfois. Alors nous nous sommes mobilisées Détail de l'événement L’année 2021 a commencé sous le signe de la résistance, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Les douze derniers mois ont été déstabilisants, critiques, tragiques parfois. Alors nous nous sommes mobilisées pour penser, créer et organiser cette 4e édition du Festival Les femmes s’exposent – en surmontant des embûches là où nous ne les attendions pas. S’installer dans la durée est plus que jamais essentiel pour soutenir le monde de la photographie déjà asphyxié. Pour continuer de découvrir et rendre visibles de nombreuses femmes photographes talentueuses. Pour mettre à l’honneur celles qui ont quand même réussi à travailler malgré ce contexte si particulier. Dans notre société sous cloche depuis un an, il est plus que jamais vital de montrer la nécessité de la culture. Les expositions, avec leur diversité de sujets et d’écritures photographiques, offriront un tour du monde à un large public et donneront matière à s’évader, à s’interroger, comparer, ressentir… Dans cette crise sanitaire historique, le Festival Les femmes s’exposent s’adapte tout en restant fidèle à son intention initiale, alerter sur le manque de parité, et toujours dans une atmosphère simple et conviviale. Béatrice TUPIN Présidente du festival Les Expositions : • ANNE-CHARLOTTE COMPAN – Axis Mundi Jardin de l’office du tourisme • ATELIERS ÉCOLE Le Jardin des Roses • JUSTYNA MIELNIKIEWICZ – Haut-Karabagh, conflit sur les montagnes Jardin de la maison du Patronage • GERMAINE CHAUMEL – La France occupée Place de l’église Saint-Aubin • KATIE ORLINSKY – Chasing Winter Place de l’église Saint-Aubin • CHARLÈNE FLORES – « Ils ne peuvent pas tous nous tuer » Place de l’église Saint-Aubi • LYS ARANGO – Jusqu’à ce que le maïs repousse Square Debussy • TORI FERENC – Travellers • EMILIENNE MALFATTO – Le dernier Éden • IRÈNE JONAS – L’épaisseur du temps • PAULINE BALLET – Le Tour de France Plage • LYNN WU – Créatures marines Rue d’Axbridge • SARA ALIAGA TICONA – De la terre au ciel, un regard sur la Bolivie Rue Armengaud • JULIE GLASSBERG – Célèbres inconnus Rue Féral Photo : Tony Disco, Coney Island pour The New York Times © Julie Glassberg. — DatesJuin 1 (Mardi) 21 h 00 min - Septembre 5 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal A LIRE : Les Femmes s’exposent Houlgate 2021 : Irène Jonas, l’épaisseur du temps Irène Jonas, invitée d’honneur pour la 4ème édition des Femmes s’exposent Favori0
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