La ville de Bâle place forte financière historique, accueille le gratin de la planète arty, c’est pourquoi l’on ne dit plus « Art Basel » mais Bâle tout court.
C’est l’acmé de toute galerie qui se respecte et concentre ses efforts annuels en un feu d’artifice où se mêle un subtil mélange de valeurs sures et coqueluches du moment.
Art Basel indétrônable mais à quel prix…
Certains jettent l’éponge et assument, il faut dire que le système est d’une grande violence les galeries étant poussées à présenter des projets XXL dans le secteur Unlimited sans gage de débouché commercial ou rejetées d’une année sur l’autre.
Avec Statements sur l’émergence Basel est sûre de ne pas laisser passer les jeunes pousses. Mor Charpentier a fait ce choix cette année.
Les parisiens viennent avec du lourd, Daniel Templon, Nathalie Obadia, Kamel Mennour ou Thadaeus Ropac ont affuté leur sélection, tandis que Jocelyn Wolf désormais dans le carré d’or se souvient de la tension première et rappelle que l’esprit de compétition entre confrères reste féroce.
Remarquons : Leonor Antunes (Air de Paris), Alexandre Sing (Art Concept), Heidi Bucher et Magali Reus (The Approach), William Kentridge et Thomas Struth (Marian Goodman), Sam Durant (Blum & Poe), Barbara Bloom (Gisela Capitain galerie) ou Apostolos Georgiou (Gb Agency)… à confirmer sur place !
LISTE, l’antichambre
Devenue l’antichambre de la grand messe, Liste en est l’étape obligée.
Un panorama qui rappelle les éditions de « Paris Internationale », la foire des galeries de Belleville.
Parmi les exposants retenus, on remarque :
Instituto de Vision (Bogota) avec Carmen Argote mexicaine vivant à Los Angeles et sa réflexion sur l’espace comme conflit et déracinement
Project Native Informant (Londres) avec notamment le collectif DIS et sa plongée dans un présent discontinu où les fake news dominent
MadeIn (Shanghai) avec Lu Pingyuan dont les narrations fictives forment le corpus d’interventions architecturales à déchiffrer
Oktem Aykut (Istanbul) avec Gökçen Cabadan et son exploration de l’identité queer sous couvert d’une peinture et de sujets traditionnels.
Marcel Alix (Paris) avec Laura Lamiel et ses cellules articulées précisément autour d’objets chorégraphiés
Proyectos Moncloa (Mexico) avec Gabriel de la Mora et les métamorphoses du temps sur la matière
Lambada Lambada Lambada (Kristina, Kosovo) et les performances de Nora Turato entre slam et poésie
Raster (Varsovie) avec Honorata Martin qui met son corps à l’épreuve dans des actions autour de nos stratégies comportementales et émotionnelles
Joseph Tang (Paris) et Daiga Grantina repérée au Palais de Tokyo avec des assemblages hétéroclites dessinant un paysage instable et énigmatique, attirant par ses couleurs et dégoulinant par ses formes.
VOLTA 14ème édition et nouvel emplacement stratégique
La véritable Off et rampe de lancement se dit satisfaite du démarrage des transactions
à noter dans les valeurs montantes : le français Xavier Theunis qui vient d’intégrer la galerie Green On Red (Dublin), l’artiste vénézuélienne Starsky Brines chez Galerie Heike Strelow, le britannique John Stark chez Charlie Smith, l’un des piliers de Volta, Raul Estéras chez REM Project (San Juan), Tim Okamura (Christian Marx Galerie) ou l’anglaise Sue Williams A’Court’ du suisse Le Salon Vert.
Catherine Grenier, directrice de la fondation Giacometti, l’une des commissaires dans son interviewd’hier nous révélait le contexte de cette exposition phare de deux géants du XXème siècle.
Après une formation en littérature et histoire de l'art, Marie de la Fresnaye intègre le marché de l'art à Drouot et se lance dans l'événementiel. En parallèle à plusieurs années en entreprise dans le domaine de la communication éditoriale, elle créé son blog pour partager au plus grand nombre sa passion et expertise du monde de l'art contemporain et participe au lancement du magazine Artaïssime.
Poursuite du parcours Off d’Art Brussels avec l’exposition collective organisée par la Résidence Huet-Repolt et l’Ambassade d’Islande en Belgique, avec l’artiste Silja ...
Découverte de Reset Atelier qui réunit une quinzaine d’artistes autour de l’exposition collective Somehow we manage, à l’occasion d’Art Brussels. Le belge ...
Tout au long du mois de mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partagerons avec vous une sélection d’ouvrages de femmes photographes réalisée par des éditrices françaises.
Le secteur de la photographie prêt à faire sa révolution ?
Nous avons attendu longtemps que la parole se libère sur les violences perpétrées au sein du « petit monde de la photographie ». Il y a bien eu quelques initiatives lancées ici et là par le passé, mais il semblait alors que le bâillon entravant les victimes était encore trop serré. Certains affirment même que notre secteur échappe à tout ce que l’on peut voir ailleurs, comme dans le milieu du cinéma… Mais ces derniers mois, les choses commencent à bouger avec le lancement d’un @metoophoto_ par @metoomedia_ et l’arrivée du hastag #balancetonphotographe qui semble prendre de l’ampleur. Alors le secteur de la photographie est il prêt à faire sa révolution ?