La critique d’art Dominique Baqué est notre invitée

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Cela faisait longtemps que nous souhaitions convier la critique d’art et spécialiste de l’image, de l’art contemporain et de la photographie plasticienne, Dominique Baqué. Le contact s’établit sur les réseaux sociaux et l’idée de cette carte blanche éditoriale singulière semble lui plaire… Nous n’imposons rien, ne censurons aucun contenu, et revendiquons l’importance de la liberté d’expression. En attendant la sortie de son nouvel ouvrage « Politiques du corps féministe. Art moderne et contemporain », cette semaine, Dominique Baqué, donne le ton : son point de vue sera décalé et critique assumé !

Ancienne élève de l’École Normale Supérieure (ULM), agrégée de philosophie, titulaire d’un doctorat en philosophie esthétique, Dominique Baqué est critique d’art, spécialiste de l’image, de l’art contemporain et de la photographie plasticienne.
Elle a publié de très nombreux articles, préfaces et monographies, et est l’auteure de plusieurs essais, parmi lesquels :
Aux éditions Flammarion : Pour un nouvel art politique. De l’art contemporain au documentaire, et L’Effroi du présent. Figurer la violence.
Aux éditions du Regard : La Photographie plasticienne, un art paradoxal – Photographie plasticienne, l’extrême contemporain – Mauvais genre(s) – Visages – Histoires d’ailleurs – Identifications d’une ville – Georges Tony Stoll – Thierry Dreyfus – Anselm Kiefer. Entre mythe et concept – Cy Twombly : sous le signe d’Apollon et de Dionysos.
Dernier ouvrage paru : Helmut Newton. Magnifier le désastre.
À paraître : Politiques du corps féministe. Art moderne et contemporain.

Le portrait chinois de Dominique Baqué

Si j’étais une œuvre d’art : Une peinture de Cy Twombly.
Si j’étais un musée : Le MoMA.
Si j’étais une artiste : La danseuse étoile Sylvie Guillem.
Si j’étais un livre : Impossible de choisir. Tant de livres sont les compagnons de ma vie.
Si j’étais un film : Les Damnés de Visconti.
Si j’étais un morceau de musique : Le chœur de la Passion selon Saint-Mathieu de Bach.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Un portrait de ma fille Esther.
Si j’étais une citation : Selon les jours, « Il faut que le cœur se brise ou se bronze » (Chamfort) ou « Pessimisme de la conscience, optimisme de la volonté » (Gramsci).
Si j’étais un sentiment : L’excès.
Si j’étais un objet : Un bijou Art déco.
Si j’étais une expo : La prochaine qui me bouleversera.
Si j’étais un lieu d’inspiration : La Birmanie.
Si j’étais un breuvage : Une piña colada.
Si j’étais une héroïne: Lou Andréas Salomé.
Si j’étais un vêtement : Une création de Yoji Yamamoto.