Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago
L'Invité·ePhoto Carte blanche à Baudoin Lebon : Joel-Peter Witkin La Rédaction21 janvier 2020 Portrait de Joel-Peter Witkin, par Baudoin Lebon, 2014 Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsÀ l’occasion de sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le galeriste français Baudoin Lebon, nous parle du photographe Joel-Peter Witkin. Son complice depuis plus de trente ans qu’il présente actuellement à la Chapelle Art Contemporain (78) et qui est prolongée jusqu’au 23 février prochain dans une exposition intitulée « Mythologies des dieux et des hommes ». « Joel-Peter Witkin est mon complice de 33 ans avec qui j’ai partagé de nombreux fous rires, et aidé à l’élaboration d’un grand nombre de ses photos et de plus de 50 expositions à travers le monde. » – Baudoin Lebon Joel Peter Witkin est un photographe américain qui a fêté ses 80 bougies. Né à Brooklyn, New York, il vit et travaille à Albuquerque, au Nouveau Mexique. Joel Peter Witkin poursuit sa quête, quotidienne et obsessionnelle, d’une beauté différente, mise en scène, qui renvoie le spectateur à sa propre étrangeté. Une venus de Milo, une actrice, une femme – fleurs, une touriste américaine… : les femmes de Witkin célèbrent l’Origine du monde et ce à quoi l’humanité doit aspirer, dans sa beauté et son horreur. Une horreur dont l’actualité se fait chaque jour l’écho et que Joel Peter Witkin évoque dans son travail. Ainsi, dans le contexte d’une relation tendue entre l’Europe et les Etats-Unis, confronte t-il ces deux mondes : « Je sais que le fondement de tout mon travail repose sur le désespoir de l’âme. Mes bienfaiteurs photographiques sont morts. Je vis pour créer des images représentant la lutte pour la rédemption des âmes. » INFORMATIONS PRATIQUES La Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-Yvelines sam14sep(sep 14)14 h 00 min2020dim23fev(fev 23)18 h 00 minMythologies des dieux et des hommesJoel-Peter WitkinLa Chapelle Art Contemporain, Impasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-Yvelines Détail de l'événementA l’occasion des 80 ans du photographe Joel-Peter Witkin, La Chapelle est heureuse de présenter l’exposition « Mythologies des dieux et des hommes » qui réunira près de 100 photographies Détail de l'événement A l’occasion des 80 ans du photographe Joel-Peter Witkin, La Chapelle est heureuse de présenter l’exposition « Mythologies des dieux et des hommes » qui réunira près de 100 photographies et dessins de l’artiste sur ce thème central dans son travail. Il y a chez Joel-Peter Witkin une persistance du mythe, celui que l’on rêve, celui que l’on craint, celui que l’on respecte, le mythe religieux, le mythe des grecs et des romains, le mythe que l’on fabrique. En regardant les thèmes de notre société moderne à travers les références à la mythologie, Witkin lui permet d’accéder à la frontière du sacré. A travers ce prisme, ses obsessions comme la ritualisation, la sexualité, la souffrance, la passion, la mort revêtent alors une dimension quasi irréelle. Joel-Peter Witkin s’intéresse aux oubliés, aux âmes abimées, aux corps démembrés et déformés, puis il les met en scène de manière sublimée, au-delà de ce que l’on voit. En revisitant les thèmes et les grand maîtres de l’histoire de l’art, en utilisant son histoire, les mythes et la religion, il crée un univers bien à lui, fruit d’une réflexion nourrie par ses propres croyances, sa vie, sa culture. Sa mise en scène réfléchie est travaillée en amont de la photographie par de multiples étapes de dessins et de collages puis au moment du tirage qu’il réalise lui-même avec la même minutie et exigence du détail. Il nous révèle ainsi une image bouleversante, dérangeante parfois, déclenchant une interrogation sur ce que nous percevons et que notre inconscient nous dicte. Joel-Peter Witkin pousse notre esprit à sortir du simple regard et à voir au-delà de ce que nous connaissons. Tour à tour provocateur, dénonciateur, poète, témoin, mais toujours créateur, Witkin nous offre une oeuvre qui nous pousse vers un inconnu où il n’y a plus de frontière entre le réel et l’irréel. Notre oeil est renversé, nos références bousculées, la beauté se dévoile derrière une apparente cruauté, la vie se mélange à l’au-delà. Il n’y a plus de vérité confortable mais un monde empreint d’une poésie singulière, qui dérange nos croyances et bouleverse notre coeur et notre âme. Cette exposition permettra de mieux comprendre le processus créatif de l’artiste à travers les dessins préparatoires à la photographie et des documents vidéos, mais aussi à travers cette confrontation du profane et du sacré, du mythe et du vécu, d’un artiste qui ne peut laisser quiconque sans réaction. DatesSeptembre 14 (Samedi) 14 h 00 min - Février 23 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-Yvelines La Chapelle Art ContemporainImpasse de l’Abbaye 78120 Clairefontaine-en-YvelinesExposition ouverte les samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h Get Directions CalendrierGoogleCal EN CE MOMENT À LA GALERIE Galerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 Paris jeu16jan(jan 16)11 h 00 minsam14mar(mar 14)19 h 00 minGaudìEikoh HosoeGalerie Baudoin Lebon, 21 rue chapon 75003 Paris Détail de l'événement«Pour moi la photographie peut être à la fois un enregistrement et un ‘miroir’ ou une ‘ fenêtre’ de l’expression de soi. L’appareil photo est en général supposé ne pouvoir Détail de l'événement «Pour moi la photographie peut être à la fois un enregistrement et un ‘miroir’ ou une ‘ fenêtre’ de l’expression de soi. L’appareil photo est en général supposé ne pouvoir décrire ce qui est invisible à l’œil et pourtant, le photographe qui le manie bien arrive à représenter ce qui reste caché dans sa mémoire.» Eikoh Hosoe Grand nom de la photographie japonaise, Eikoh Hosoe à 83 ans, a su conserver intactes sa prolificité et son influence. Il débuta sa carrière en tant que photographe indépendant dès 1954 à sa sortie du Tokyo College of Photography. Il a été depuis, récompensé de la médaille spéciale lors du 150ème anniversaire de la Royal Photographic Society, il est également honoré au Japon du titre Personal of Cultural Merit, distinction attribuée aux influents de la culture japonaise. Par un langage photographique dont le style novateur le place parmi l’avant-garde créatrice nippone, Eikoh Hosoe impose son empreinte grâce à une esthétique quasi baroque où le grain de l’image, les mises en scène et les contrastes originaux apparaissent réactionnaires face à une société japonaise autoritaire au sortir de la guerre. De 1957 à 61, il forme avec les photographes Shomei Tomatsu, Ikko Narahara, Kikuji Kawada, Akira Sato et Akira Tanno, le collectif VIVO qui crée le mouvement «Ecole de l’image» dont l’ascendant marquera le style photographique japonais des années 60 et 70. Inspiré par ses contemporains (Bill Brandt, Ansel Adams, Edward Winston), Hosoe traque le Beau. Cette quête perpétuelle s’accomplit dans la perception visuelle des nus, des scènes théâtrales qu’il élabore. Le corps devient une idée fixe pour lui, notion impensable dans une culture où le nu n’existe pas. Cette exploration que Hosoe mène par la vision esthétique et contrastée des corps nous renvoie à une réflexion sur l’identité et le moi profond. Hosoe développe un sens unique situé aux croisements de plusieurs formes d’art, combinant la photo avec le théâtre, la danse, le cinéma et l’art traditionnel japonais. A la fin des années 50, il commence à atteindre une certaine notoriété, grâce à sa série Man & Woman. En s’entourant d’artistes influents il aborde les différentes formes d’art. Ainsi pour son ouvrage Kamaitachi il travaille avec Tatsumi Hijikata, danseur du théâtre butô et le construit comme un spectacle, pour l’album Barakei-Killed by Roses il collabore avec l’écrivain Yukio Mishima. Grâce à la volonté d’un éditeur barcelonais de publier une version espagnole du livre Ba Ra Kei-Ordeal by Roses, le premier contact d’ Eikoh Hosoe avec les oeuvres de Gaudì se réalise. Mais ce n’est que 13 ans plus tard, en 1977 qu’il commence à photographier le Parc Güell et La Familia Sagrada. Cependant, il ne saisit pas à ce moment l’esprit ni l’idéologie du créateur dans ces architectures, ni en 1978 lors de son 3ème shooting, c’est sans doute pour cela que son travail se poursuit jusqu’en 1984. Hosoe n’a jamais photographié d’architecture au Japon. Il préfère les humains comme modèles mais chez Gaudì, les architectures ressemblent pour lui à des corps au fort potentiel sexuel. Les photographies d’architecture de Gaudì à Barcelone dont Hosoe ressent l’esprit zen, que l’on retrouve dans son ouvrage The Cosmos of Gaudì et présentées pour la première fois en France avec baudoin lebon, ne s’éloignent pas de cette recherche car le parti pris de ses perspectives orientées et engagées s’apparentent aux courbures d’un corps humain dont la profondeur en clair-obscur rappelle un spectacle de sons et lumière. DatesJanvier 16 (Jeudi) 11 h 00 min - Mars 14 (Samedi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 Paris Galerie Baudoin Lebon21 rue chapon 75003 ParisDu mardi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : Blind Spots par Benoît Allouis Cette semaine nous entamons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
L'Invité·e Carte blanche à Noémi Aubry (revue FemmesPHOTOgraphes) : Blackboard, Bouchra Khalili Pour la quatrième et dernière carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est au tour de Noémi Aubry de prendre ...
News SMITH, nouvel artiste de la résidence Instants Après les photographes Paul Cupido et Henrike Stahl, c’est au tour de l’artiste-chercheur SMITH de participer à la résidence artistique Instants, initiée ...
L'Invité·e Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre
Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago