La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 3 heures ago
La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 6 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 3 heures ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 3 heures ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 1 jour ago
Partager Partager EvénementsPhoto Anne et Patrick Poirier, 50 ans de vagabondage photographique Marie-Elisabeth De La Fresnaye19 septembre 2017 Temps de lecture estimé : 4minsLa magistrale exposition que la Maison Européenne de la Photographe leur consacre permet de découvrir la place de la photographie dans l’œuvre de ce couple d’artistes à la fois archéologues et architectes plus connus pour leurs maquettes également exposées à la galerie Mitterrand. Deux évènements pour célébrer le parcours singulier d’Anne et Patrick Poirier qui se rencontrent à l’Ecole des arts décoratifs de Paris. Nés à Marseille et à Nantes pendant la 2ème guerre mondiale, ce contexte va profondément influencer leur œuvre à venir. Marqués par cette tragédie ils seront animés de la menace de la destruction et fragilité de la mémoire. « Nous ne nous sommes jamais sentis photographes, mais plutôt amateurs professionnels obstinés.. » Si Patrick jeune se passionne pour les appareils photographiques de toutes sortes et se bricole un laboratoire à la Cité des Arts c’est pendant leur séjour à la Villa Médicis à partir de 1967 qu’ils décident de créer ensemble et expérimentent véritablement au gré de leurs errances (Ostia antica) et posent sur les ruines un regard amusé sur les premières dérives du tourisme de masse (Paysages révolus.Selinunte). Dès le départ il s’agit de multiplier les expériences à travers des photogrammes de leur invention tirés de façon très aléatoire et artisanale en utilisant différentes acides. La surprise, le hasard, voire une photographie ratée sont inscrits dans leur processus de création. Avec « les Valises » (1968-69) il testent la porcelaine auprès d’un artisan romain et se l’approprient dans la série « Villa Médicis » puis « Isola Sacra » et « Ostia antica ». L’usage des rehauts et notamment l’aniline (utilisée pour les tirages couleurs) apposée sur des vues de vestiges réalisées lors de leurs voyages au Proche Orient donne une théâtralisation tristement prémonitoire de ces sites aujourd’hui dévastés « Palmyre », « Villes Mortes, Syrie ». Puis c’est la série « Stigmates » de Berlin (1977-78), autre théâtre de ruines qu’ils s’empressent de consigner dans les « Carnets de fouilles de l’archéologue » des années 1990. Une approche rigoureuse de l’argentique qu’ils vénèrent, à la façon des Becher. Leur résidence au Getty Research Institute en 1995 donne une nouvelle impulsion et tournure à leur travail profitant des dernières avancées techniques qu’on met à leur disposition.Fleurs scarifiées dominent cette période dans « Natures mortes » ou « L’âme de Gradiva » subtile incarnation du roman de Wilhem Jensen. Le recours à l’aiguille renvoie à la découverte de la lecture de la correspondance codée entre Marie Antoinette et le Comte de Fersen par Anne enfant. L’agrandissement et le rouge sang donnent une dimension charnelle à ces vanités. Une autre échelle se joue, un autre horizon des possibles avec ces « Fragility » des années 90. Avec « Tapis »et le détournement d’images glanées sur Google Earth confectionnées avec des techniques ancestrales et matériaux pauvres il s’agit à nouveau de repousser les limites du medium photographiques pour témoigner du martyre de ces sites antiques. Enfin la série « Archives » agit comme un condensé de tout ce qui a été écrit précédemment avec la collaboration de Choi, le célèbre tireur. Le tirage direct sur le végétal lui même offre un photogramme d’un résultat spectaculaire. Comme une plongée dans le microscopique avec un rendu fascinant de précision. Appropriation, bricolages, recherches picturales, dépassement du medium ces quelques 200 tirages réunis par Jean-Luc Monterosso, Laure Martin et Laurie Hurwitz, les commissaires, ainsi que le catalogue aux éditions Flammarion apportent un éclairage nouveau et très contemporain sur leur démarche. En parallèle la galerie Mitterrand qui les représente en France, expose une dizaine de maquettes, dessins préparatoires et photographies replaçant ces architectures au cœur de leurs recherches plastiques telles des métaphores du danger qui pèse sur le destin des êtres et leur culture. Emblématiques et envoutantes elles prennent la forme de bibliothèques ou temples du savoir qu’il serait vain de vouloir circonscrire. De tels symboles aujourd’hui sous le joug de l’obscurantisme et de la barbarie ont valeur d’anticipation. INFOS PRATIQUES : • VAGABONDAGES ARGENTIQUES, 50 ans de bricolage photographique jusqu’au 29 octobre 2017 Maison Européenne de la Photographie 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris Egalement expositions de : Liu Bolin, Richard et Pablo Bartholomew et dans le cadre de la deuxième Biennale des photographes du monde arabe contemporain, Hicham Benohoud, Farida Hamak et Xenia Nikolskaya. https://www.mep-fr.org/event • DE MEMORIA ET REMINISCENTIA Jusqu’au 28 octobre 2017 Galerie Mitterrand 79 rue du Temple 75003 Paris Egalement exposé : Tony Oursler « Sound Digressions : Spectrum » http://galeriemitterrand.com/ Marque-page0
L'Edition L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique Depuis sa création en 2001, le collectif Argos s’est affirmé par une approche singulière du photojournalisme, en ancrant ses travaux dans les ...
News La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” C’est une publicité dont la galerie nîmoise NegPos se serait bien passée. Moins de deux semaines après l’inauguration de l’exposition féministe et ...
L'Invité·e Carte blanche à Camille Leboulanger : Le temps photographique Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, Camille Leboulanger, chargée de la programmation du cycle de photo-reportage « Escale ...
Evénements Harold Feinstein et l’expérience américaine. Exposition La roue des merveilles¹ à la Maison de la Photographie Robert Doisneau
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 3 heures ago
La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 6 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 3 heures ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 3 heures ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 1 jour ago
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique