Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 heures ago
Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire 5 heures ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 heures ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 4 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art. Entretien avec Isabelle-Cécile Le Mée et Edouard de Saint-Ours 6 jours ago
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire 5 heures ago
Tipping Point, la scène belge à Marseille (suite) : Entretien avec Adrien Grimmeau, co-commissaire 3 jours ago
Nouveau Printemps de Toulouse : « Faire famille » avec Yandé Diouf, commissaire invitée par Kiddy Smile, Interview 4 jours ago
Un nouveau chapitre pour la galerie Wolff au 3 rue Penthièvre dans le Triangle d’or parisien, Interview exclusif Jocelyn Wolff ! 5 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Didier Ben Loulou & Bernard Guillot : Deux visions de l’Orient à la Galerie Malebranche (2nd épisode) Pascal Therme10 janvier 2018 Temps de lecture estimé : 6minsLa galerie Malebranche expose jusqu’au 27 Janvier Bernard Guillot et Didier Ben Loulou, sur deux visions de l’Orient, deux villes, Le Caire et Jérusalem, en noir et blanc pour Bernard Guillot , en couleur pour Didier Ben Loulou. Deux façons de vivre et de photographier le réel et le sur-réel en prise avec ces territoires urbains, pétris d’ histoire et de feux, du feu des soleils d’or mais aussi du feu des buchers. LE CAIRE par Bernard GUILLOT Homme ! libre penseur ! te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l’univers est absent. – Gérard de Nerval Les Chimères Bernard Guillot, par ces noirs et blancs, signe une approche plus intimement pacifiée, poétique aussi, une lente remontée des images se fait alors en lui par l’harmonie secrète, éveillée des mystères de l’Orient, (Nerval en quelques points est un parent, un « frère » me confiera t il), de cette lumière intérieure liée à la grande Tradition Romantique et Orphique. Le peintre-photographe expose ici à travers les murs et les traces archéologiques, les éléments d’architecture où s’aperçoit le triangle des frontons des temples grecs et ou surgit ce “connais toi toi même, comme pierre angulaire d’une démarche philosophique qui traversa les siècles depuis les pyramides (le triangle équilatéral), aux messages toujours actifs, pour qui sait écouter et voir. Car tout est là, que voyons nous “vraiment” , quel est notre lien au réel, à quoi servent nos sens, s’ils ne sont pas ouverts à la lumière et à la Connaissance? Notre sensibilité brute est elle à même et librement de s’éprendre du réel, voyage t-elle au coeur du mystère du monde, s’épanouit -elle de de la pulsation enchantée de la nuit, sait-elle s’enchanter elle même de l’ouverture au regard, de l’éveil de l être. Il faudrait ici citer Nerval pour mieux comprendre et percevoir Bernard Guillot : Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t’épie : A la matière même un verbe est attaché… Ne la fais pas servir à quelque usage impie !Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ; Et, comme un oeil naissant couvert par ses paupières, Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres ! En quelques points, ces photographies parlent d’Architecture, du Sacré et de l’Immémorial, de cette Connaissance, si chère aux romantiques, à Goethe, Nerval, en particulier, quand les équilibres se construisent et que tout ce travail intérieur d’essence poétique et lumineuse s’est fait, le regard du photographe s’accorde à l’esprit majeur du temps, enfin VOIT l’équilibre en toute chose, en une fraction de seconde. C’est dire qu’il a su traverser ses enfers et y retrouver son Eurydice, et que de son amour perdu il revient au jour, dans une renaissance ou tout s’est accompli. Il lui reste AUSSI à accomplir le monde dans sa vision… ourlée, irradiante, irradiée et nimbée de l’Autre lumière, immanente. Ce processus est assez différent de celui qui taraude en permanence Didier Benloulou, toujours en équilibre au dessus des enfers, Bernard Guillot, en est revenu, l’oeil plus profond que jamais, la paix flottant sur son âme en colombe douce et heureuse. Orphée en tout point peut s’entendre comme un symbole du Génie, ce Dieu caché dont parle Nerval, dont l’esprit s’accroit sous l’écorce des pierres, c’est lui. et son destin, sa croissance est liée à sa part féminine, son Eurydice, dont le nom ouvre un champ sémantique particulier. Il s’agit de la Vaste Justice de l »Eurè- Dikè grecque. La Justice est représentée par la balance -Libra en latin- dont les plateaux sont en équilibres, “equi-libra”, ce qui donne ensuite la liberté par l’harmonie, ou l’harmonie dans la liberté. Cette dialectique est ici vivante, éprise de sa vastitude qu’elle en change la nature physique de la lumière, lumière méta-physique dorée à l’aune de cette proportion dont sont faites les pyramides e,tre autres…. et le monde s’ouvre à la présence par le regard. C’est pourquoi un enchantement se fait, dans la grande tradition romantique, rendue parfois surréalisante (les surréalistes sont des romantiques) dédiée à la présence et au monde que conjugue si bien la photographie de Bernard Guillot. Nous sommes avec lui dans l’Or du premier matin, dans l’Argent de la lune, du côté de cet imaginaire qui conçoit et résout….. ….. et les contes philosophiques s’éprennent alors de ce Génie, humoriste au sourire gai, du Gai Savoir, faisant entrer l’Autre dans un compagnonnage du regard, à la pointe d’une Terre Promise et enfin trouvée. Bernard Guillot a su renouer au Caire avec l’esprit qui est au delà du temps… il en revient avec ces traces lumineuses faites de temps singuliers et d’apparences, de subtils présences, de mystères toujours actifs, de secrets qui reposent. Bernard Guillot nous offre l’Or du temps, projet surréaliste et magique dont nous sommes, regardeurs, les heureux destinataires, les bons bénéficiaires. En ces temps de l’Avant, il est curieux d’assister à la naissance de ces Orients, voyagés, esprits rimbaldiens, mythologies actives. Ici tout est en noir et blanc, dans la nuance que les ombres laissent de leurs passages sur la terre des hommes oublieux d’eux mêmes. Et ces miroirs ne sont que rimes en noir sur blanc. Entre l’approche éclatante de la couleur et des tirages Fresson de Didier Ben Loulou et celle, élégante et magique de Bernard Guillot, portée par l’ héritage de Gustave Moreau, des surréalistes et de leur sens poétique, on pense à Éluard entre autres, un dialogue savant et secret s’ épanouissait entre les deux oeuvres. Deux modernités, l’une plus contractuelle et débordante, conquérante, ouverte à l’infini de la question juive, en couleur, l’autre magnétique et métaphysique, plus secrète, douée de l’esprit issu en quelques points des romantiques, quand l’onde du mystère appelle une soif particulière et qu’elle en promulgue l’Harmonie secrète. INFORMATIONS PRATIQUES Le Caire-Jérusalem de Dider Benloulou et Bernard Guillot Jusqu’au 27 janvier 2018 Galerie Malebranche 11, rue Malebranche 75005 Paris http://galerie-malebranche.com/ http://www.filigranes.com/artiste/guillot-bernard/ http://www.didierbenloulou.com/ A LIRE : Didier Ben Loulou & Bernard Guillot : Deux visions de l’Orient à la Galerie Malebranche (1er épisode) Marque-page0
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » Porte-parole des grands mouvements sociaux en France et dans le monde : révoltes étudiantes et ouvrières, combats féministes, anticolonialistes, pacifistes, droits civiques… ...
News Sixième édition du Parlement de la Photographie, rendez-vous les 17 et 18 juin ! Pour la sixième année consécutive, le ministère de la Culture organise le Parlement de la Photographie, un événement articulé autour d’une thématique ...
Actu Art Contemporain Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire Cette année, AKAA – Also Known As Africa célèbre son 10ᵉ anniversaire, marquant une décennie d’engagement aux côtés des scènes artistiques d’Afrique ...
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
Evénements Rencontre Claire Bernardi, directrice musée de l’Orangerie : « Dans le flou, un impensé des Nymphéas de Monet et de l’histoire de la représentation »
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 heures ago
Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire 5 heures ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 heures ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 4 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art. Entretien avec Isabelle-Cécile Le Mée et Edouard de Saint-Ours 6 jours ago
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire 5 heures ago
Tipping Point, la scène belge à Marseille (suite) : Entretien avec Adrien Grimmeau, co-commissaire 3 jours ago
Nouveau Printemps de Toulouse : « Faire famille » avec Yandé Diouf, commissaire invitée par Kiddy Smile, Interview 4 jours ago
Un nouveau chapitre pour la galerie Wolff au 3 rue Penthièvre dans le Triangle d’or parisien, Interview exclusif Jocelyn Wolff ! 5 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »