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Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto La Galerie Lumière des Roses retrace l’histoire du bidonville parisien avec « La Zone » La Rédaction26 septembre 2018 Temps de lecture estimé : 3minsLa Galerie Lumière des Roses a inauguré ce week-end leur toute nouvelle exposition « La Zone ». On retrouve 150 photographies originales d’époque, rares, réalisées entre 1910-1960 retraçant l’histoire de ce vaste bidonville autour de Paris couplées au travail de deux artistes contemporains, Stéphane Goudet et Lucile Boiron, qui interrogent ces nouvelles formes de misère qui émergent pour l’un aux portes de la ville, pour l’autre aux portes de l’Europe. À la fin du XIXe siècle, « la Zone » est une bande de terrains qui entoure Paris. Mesurant 250 mètres de large, elle est située au-devant des « fortifs », qui désignaient communément les remparts de l’enceinte de Thiers érigée en 1844. Affectée par une servitude non aedificandi (non constructible), la Zone fut progressivement occupée par une population très pauvre appelée « les zoniers ». En 1926, on compte plus de 42 000 personnes vivant dans ce vaste bidonville, foisonnement de constructions précaires, de baraques insalubres dépourvues d’électricité et d’accès à l’eau. Dès le début, la bourgeoisie parisienne s’inquiète de cette « ceinture de misère indigne de la capitale » qu’elle associe au mythe des bas-fonds parisiens. En 1919, le gouvernement entame le démantèlement des fortifications et entreprend un vaste chantier de construction d’habitations à bon marché (HBM) avec le projet d’une ceinture verte couverte de parcs et de terrains de sport sur l’emplacement de la Zone. Mais les expropriations prennent du retard et devant la difficulté de gérer cette marge urbaine, l’aménagement de la Zone est sans cesse reporté. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy procède à une expulsion accélérée et à l’éradication complète de la Zone. Les derniers zoniers sont repoussés en grande banlieue ou en province et disparaissent de la vue des Parisiens. En 1956, la construction du boulevard périphérique enterre définitivement sous le bitume les traces d’un territoire en marge, d’une population pauvre, d’un type d’habitat précaire, d’un mode d’existence inadapté au nouvel ordre urbain. Composée d’environ 150 photographies d’époque couvrant la période 1910-1960, l’exposition retrace l’histoire de la Zone. Collectées une à une depuis des années, ces images sont rares. Contrairement à la littérature et au cinéma qui ont largement contribué à façonner une image de la Zone avec des personnages hauts en couleurs comme les Apaches ou les chiffonniers, la photographie de l’entre-deux-guerres s’est peu intéressée à ce phénomène social. La majorité des photographies exposées sont l’oeuvre de photographes anonymes dont certains répondaient à des commandes destinées à démontrer « l’aspect sordide qu’on peine à imaginer si on a pas eu l’occasion de parcourir la Zone ». De ce fait, l’intérêt de l’exposition réside principalement dans son caractère documentaire qui l’éloigne de l’image pittoresque de la Zone qu’a pu donner à voir la photographie humaniste d’après-guerre. Plus proche du reportage photographique d’Eugène Atget, réuni dans son album « Les zoniers », l’exposition ne souscrit pas à l’autorité d’un point de vue mais, par la diversité des ensembles qui la composent, souligne la force de la photographie documentaire qui constate et témoigne d’un « ça a existé ». Aujourd’hui, comme une résurgence de la Zone, on voit réapparaître des îlots de pauvreté – bidonvilles, campements sauvages – le long du boulevard périphérique, barrière symbolique qui encercle la ville et rejette les populations défavorisées, le plus souvent d’origine étrangère. Marion & Philippe Jacquier Commissaires : Marion Jacquier, Philippe Jacquier et Zoé Barthélémy Commissariat scientifique : Anne Granier, auteure d’une thèse de doctorat en Histoire, intitulée La Zone et les zoniers de Paris, approche spatiale d’une marge urbaine (1912-1946) (ENS-Lyon, 2017) INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Marque-page2
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