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Partager Partager PhotoPortfolio Trouer l’opacité, une série photographique de Laure Samama La Rédaction12 octobre 2018 Temps de lecture estimé : 3minsNous avons découvert le travail de Laure Samama lors des lectures de portfolios organisés par Catherine et Jacques Dérioz, galeristes du Réverbère à Lyon, mais également directeurs artistiques de l’édition 2018 du Prix Levallois. Venue du monde de l’architecture, Laure Samama a décidé ses dernières années, de se consacrer à la photographie et à l’écriture. Sa série “Trouer l’opacité” que nous vous présentons aujourd’hui a été présentée tout l’été à la Maison Robert Doisneau. Un jour, j’ai perdu tout accès à la réalité du monde: je le voyais à travers une vitre sale et j’avais beau frotter, rien n’y faisait, je ne voyais rien. Ou mal. Ou pas suffisamment. Je m’identifiais à une mouche enfermée dans un pot de confiture vide. Propre le pot. Du moins l’intérieur. Mais vide. Et rayé. Tellement que le monde en était absent. Parfois le couvercle du pot se dévissait. Alors je sentais l’air frais sur mes petites ailes flétries de mouche. Mais je ne trouvais pas la sortie pour autant: J’étais restée enfermée trop longtemps. Le pot était mon refuge. Le couvercle pesait. J’étais exposée aux regards. Mais on ne pouvait me toucher. C’était déjà ça. A priori, nulle effraction nouvelle ne se produirait. J’ai cru que cette perte de contact serait provisoire. Pourtant il me faudra des heures, des semaines, des mois, des années avant que les mots parviennent à retisser la membrane fragile qui me liait au monde. Peu à peu sont revenues les sensations, et avec elles l’émerveillement devant ce qui pourrait sembler peu de choses, mais qui, durant un temps infini m’était devenu inaccessible. J’ai photographié la sidération, la sortie et la fin de cet état. J’ai photographié des choses tellement infimes que l’on ne sait pas pouvoir les perdre, des moments que l’on oublie car ils nous semblent évidents, donnés. Le projet rend compte de ce cheminement depuis un monde sans relief ni perspective jusqu’à un paysage enfin décrypté. Une femme capable de lire du bout des doigts dans la matière blanche des livres m’y accompagne et m’y apprend comment lire les paysages. Il est mon carnet de voyage dans les méandres de ma psyché, depuis les forêts ternes et sombres de mes peurs jusqu’aux possibles éblouissements à venir. Ces photographies parlent de moi, devenue photographe par la grâce de ces images. Biographie Laure Samama est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie d’Arles et de l’Ecole d’architecture de Belleville. Après avoir exercé l’architecture pendant plus de dix ans, elle décide de se consacrer à la photographie et l’écriture. Elle photographie des lieux, porteurs d’histoires, dans lesquels elle décèle des instants de grâce. Quand elle écrit, c’est pour mener vers la lumière les zones reculées de la mémoire. Sa série photographique Trouer l’opacité a été exposée à la Maison Doisneau en 2018, à la galerie VU en 2016, au Bleu du Ciel en 2015. Ses nouvelles Les seins blancs et Premier dilemme sont publiées fin 2018 par la revue Spasme et la revue Extensible. Ses projets Photo-texte Tes mains s’effacent et Ce qu’on appelle aimer ont été publiés aux éditions Arnaud Bizalion. Ses livres d’artiste ont été acquis par la Bibliothèque Nationale de France en 2017. Mille-Mains, une performance de Contact-Improvisation, s’est déroulée lors des rencontres de la photographie d’Arles. Elle a enseigné la photographie sous forme d’ateliers intensifs à l’Ecole d’Architecture de Malaquais et assuré le commissariat de deux expositions. Elle explore aujourd’hui la possibilité de mêler différentes voies de restitution pour constituer un projet « global ». samamalaure@gmail.com http://lauresamama.com Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly ven15jui(jui 15)13 h 30 mindim30sep(sep 30)18 h 30 minTrouer l'OpacitéAngéline Leroux, Laure Pubert, Laure SamamaMaison de la Photographie Robert Doisneau, 1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementBras et mains tendus vers le hasard, nous avançons à tâtons. La photographie, censée enregistrer avec une exactitude irréprochable le monde qui nous entoure n’est, à y regarder de plus Détail de l'événement Bras et mains tendus vers le hasard, nous avançons à tâtons. La photographie, censée enregistrer avec une exactitude irréprochable le monde qui nous entoure n’est, à y regarder de plus près, certainement pas ce miroir entendu de la réalité. Photographier consiste à voir et à regarder mais avant tout à raisonner, éprouver, rêver, etc. Bref, à composer en premier lieu avec toute la mécanique de l’être et ses agitations intérieures pour tenter d’y voir clair et de regarder, peut-être, de manière juste. Il a souvent été question dans la programmation de la Maison Doisneau de présenter des thématiques, des lieux, des auteurs ou des œuvres choisies. Mais il a été encore peu question d’interroger cet élan qui pousse les photographes à s’engager corps et âmes pour donner formes à leurs envies, à leurs réflexions ou bien encore à leurs incompréhensions. Trouer l’opacité réunit trois personnalités encore peu connues du public qui prennent des chemins de traverses avec la photographie et l’utilisent même à contre-courant pour saisir l’aspect tangible des choses. Il s’agit-là d’une curieuse et inhabituelle invitation à regarder des images pour remonter le fil jusqu’aux sources premières, plonger dans l’univers de la sourde inspiration et de la vue de l’esprit. Dates Juin 15 (Vendredi) 13 h 30 min - Septembre 30 (Dimanche) 18 h 30 min LieuMaison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly Maison de la Photographie Robert Doisneau1, rue de la Division Général Leclerc 94250 GentillyEntrée Libre. Ouvert du mercredi au vendredi : 13h30 - 18h30 et le samedi et dimanche : 13h30 - 19h Dermée les jours fériés CalendrierGoogleCal Bookmark0
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