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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Sophie Zénon : L’atelier de l’artiste franco vénézuélien Cruz-Diez La Rédaction16 mai 2019 Tout au long de la semaine, notre invitée, la photographe Sophie Zénon a décidé de nous faire voyager dans son quartier, celui de la Goutte d’or dans le 18ème arrondissement de Paris. Pour sa troisième carte blanche, elle nous parle de l’atelier de l’artiste franco vénézuélien Cruz-Diez. Une rencontre en couleurs et … noir et blanc. On pénètre dans le grand atelier de Carlos Cruz Diez par une porte discrète rue Stephenson, en plein quartier de la Goutte d’Or. Une quinzaine de personnes s’activent à la fabrication d’oeuvres monumentales, destinées à la façade d’un immeuble. Sur chaque mur, ses oeuvres hypnotisent, modulent leurs couleurs en fonction du déplacement du regard et de la source lumineuse. Les couleurs se superposent à l’infini, se soustraient, se réfléchissent, en en créant sans cesse de nouvelles… Couleur Additive, Physiochromie, Induction Chromatique, Chromointerférence, Transchromie, Chromosaturation, Chromoscope, Couleur dans l’Espace, des noms évocateurs de sa recherche sans fin de variations chromatiques et optiques. Installé depuis 1960 à Paris, l’artiste franco-vénézélien, né en 1923 à Caracas, est l’un des acteurs majeurs de l’art optique et cinétique, courant artistique qui revendique « la prise de conscience de l’instabilité du réel ». « J’ai toujours voulu, dit-il, lancer la couleur au-delà de son support, la projeter dans l’espace. Pour moi, la couleur n’est pas juste une anecdote de la forme, elle n’est pas seulement le rouge de la pomme, le bleu du ciel. La couleur est autonome, fugace, en mouvement perpétuel. La couleur est comme la vie : un présent permanent. ». Pour lui, la couleur a le pouvoir de transfigurer le monde qui nous entoure. On passe de l’atelier de restauration où des clients amènent des oeuvres anciennes à restaurer – du temps où il travaillait uniquement sur carton – à la grande pièce centrale où s’aligne sagement chacune des baguettes – toutes signées – qui entreront dans la composition finale jusqu’à la salle de réunion. Ici, une bibliothèque déploie un panorama assez conséquent de la multitude d’oeuvres produites à travers le monde. Parmi eux, je suis attirée par un livre de photographies en noir et blanc. Cruz Diez photographe ? Une facette méconnue de l’artiste qui dévoile dans un livre modeste des photographies de scènes de rue aux cadrages hardis et dans lesquelles s’enchevêtrent des formes géométriques, ici dans les barrios de Caracas, plus loin dans les ruelles de Paris et de New-York. Mais aussi des portraits remarquablement composés au Rolleifleix d’intimes ou d’amis artistes, dans une écriture contrastée. On ressent dans ses compositions, dans la construction de ses photographies, l’influence de la photographie dans son oeuvre à venir. INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 Paris mar21mai(mai 21)14 h 30 minsam20jul(jul 20)19 h 30 minWork in progressGalerie Ségolène Brossette, 15 rue Guénégaud, 75006 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, Détail de l'événement À l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, issue d’un travail en cours de réflexion. J’ai demandé à chaque artiste de m’expliquer par écrit quelles étaient ses intentions et comment il se positionnait par rapport à l’art contemporain. J’ai voulu laisser la parole aux artistes autour de questions auxquelles normalement les commissaires d’exposition, les critiques ou même les galeries répondent. Chacun avec son propre univers, sa propre écriture, présente une œuvre annonciatrice d’une réflexion actuelle. Deux axes majeurs en ressortent. D’un côté, il y a ceux qui illustrent le monde en transformation : « the world in progress », à travers des thèmes tels que la quête d’identité, le statut de l’image ou le réchauffement climatique. Par ailleurs, certains artistes se questionnent sur notre origine et notre fonctionnement: le temps, la mémoire du corps, l’unicité des cultures ou le rêve. Christophe Beauregard révolutionne le portrait en inversant la perspective et les codes traditionnels entre les fonds colorés et les tenues neutres. Le temps semble s’arrêter alors que les sujets restent dans une quête perpétuelle et mouvante de leur identité. Sylvie Bonnot questionne le statut de l’image. La photographie est le noyau de son travail mais de par son approche plasticienne, elle tend vers la sculpture ou l’installation, entre autres. Ce qui lui plaît le plus dans la photographie, c’est de l’élaborer dans l’instant ou avec minutie, pour la déconstruire dans son épaisseur avec les moyens plasticiens élaborés dans l’atelier, pour la prendre à bras le corps. Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, à travers une photographie mise en scène, nous emportent dans des univers chargés de symboles et d’histoire. Le passé ressurgit et laisse transparaître les sentiments enfouis, tel un rêve dont on ne connaît jamais la fin. Fabien de Chavanes représente quatre variations d’une seule et unique chorégraphie d’un personnage vêtu de blanc ou de noir, à l’intérieur d’un cube blanc. Ce cube devient un cadre. Le corps devient un signe. Le corps (signe) devient une mesure du temps à travers ses déplacements. Dans ce dernier travail, Fabien interroge le statut de l’image qui à son tour prend corps. Le personnage, pris entre plusieurs dimensions, en acquiert ainsi une nouvelle. Xavier Dumoulin souhaite témoigner des causes et conséquences du réchauffement climatique révélateur de notre mode de consommation, en représentant une végétation tropicale, au cœur des Pyrénées, la nuit, éclairée par les néons. Christine Mathieu fait ressortir l’unicité des cultures à travers des pièces en textile issues du patrimoine, de collections muséales. Laurence Nicola recrée les images d’un rêve, intemporelles. Elle nous fait perdre nos repères tout en retranscrivant des états, des émotions et des non-dits. Bertrand Robert questionne nos mécanismes mémoriels physiques et émotionnels enregistrés par notre corps, à travers le dessin et l’écriture. Ségolène Brossette, février 2019 Avec les travaux de Christophe Beauregard, Sylvie Bonnot, Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, Fabien de Chavanes, Xavier Dumoulin, Christine Mathieu, Laurence Nicola, Bertrand Robert. Dates21 Mai 2019 14 h 30 min - 20 Juillet 2019 19 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page4
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