Coup de cœur de Damarice Amao : Déménagement des collections du Centre Pompidou et Wolfgang Tillmans 3 jours ago
Coup de cœur de Damarice Amao : Hélène Giannechini – un désir démesuré d’amitié – Donna Gottschalk 4 jours ago
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 5 jours ago
Entretien avec Annie Maïllis : la place de la photographie dans « Eros dans l’arène de Picasso » 4 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Voyage à Nantes, HOKUSAI au Château-Musée d’histoire de Nantes, « au-delà de la Grande Vague » : Interview Bertrand Guillet, directeur 3 jours ago
Interview Dirk Snauwaert, WIELS Bruxelles : « Réalisme magique », Nairy Baghramian, les programmes de résidence 4 jours ago
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 5 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Décès de la photographe Ouka Leele (1957 – 2022) Ericka Weidmann25 mai 2022 Temps de lecture estimé : 3minsLa Galerie VU’ vient d’annoncer la disparition de la photographe espagnole Ouka Leele – de son vrai nom – Bárbara Allende Gil de Biedma, le mardi 24 mai, à l’âge de 64 ans. Elle fut une figure emblématique de la scène photographique espagnole, actrice incontournable de la Movida madrilène par sa créativité explosive, sa poésie , sa générosité et sa fantaisie. Nous re-publions ici, notre article publié en mars 2020 à l’occasion de son exposition à la Galerie VU’. Historiquement, la galerie VU’ s’est toujours intéressée à la création photographique espagnole, dont Ouka Leele fait partie; elle a d’ailleurs récemment intégré de jeunes talents tels qu’Israel Ariño, Juanan Requena ou encore David Jiménez… C’est donc tout naturellement que Caroline Bénichou, responsable de la galerie, a souhaité revenir sur l’œuvre multiple d’Ouka Leele. Véritable figure de la rupture dans l’histoire de la photographie en Espagne, Ouka a fait partie de cette génération qui s’est libérée à la fin de la période franquiste. À travers des images ultra colorées et pleines d’humour, c’est avant tout une œuvre subversive, que la directrice la galerie qualifie aussi d’iconoclaste. Cette exposition rencontre un vif succès, et qui attire également un nouveau public, peut-être plus proche de la peinture que de la photographie. Nous avons interrogé Caroline Bénichou : « Ça me tenait vraiment à cœur de présenter Ouka Leele à la galerie. Nous en avons donc longuement discuté ensemble, mais ce n’est pas facile, car il s’agit de pièces très rares. Nous avions un jeu de très beaux tirages vintage en grand format. Ils ont été réalisé sur un papier très brillant, magnifique, qui n’existe plus aujourd’hui. Ce qui m’intéresse dans cette œuvre, c’est qu’elle est plus complexe et plus subtile qu’il n’y parait. Au premier abord, on voit des images pop très colorées, mais lorsqu’on les recontextualise dans l’histoire, elles prennent un sens nouveau. Pour cette exposition, nous avons choisi de présenter des photographies essentiellement issues de la période de la Movida et post-Movida, donc entre 1979 et la fin des années 80. On se rend compte que ce travail est très subversif, à la fois dans ce qu’il raconte, et aussi de par sa technicité. À partir de tirages noir et blanc, elle repeignait entièrement ses images avec une chromie incroyable. Les pièces originales étaient ensuite photographiées puis tirées en grand format. C’est un rapport au processus de création qui est très intéressant, elle recherche une réelle évolution dans la matérialité de l’objet. On remarque, qu’il y a beaucoup de figures féminines dans ses séries, et c’est un peu – je ne sais pas si elle le revendique ainsi – comme si elle interprétait des figures religieuses, en les dynamitant complètement ! D’ailleurs, j’ai rassemblé dans la grande salle uniquement des portraits de femmes. C’est un peu le film de Pedro Almodóvar « Femme au bord de la crise de nerf » (rires). Cela ramène à la révolution culturelle espagnole mais aussi à toute une révolution féminine. Si on re-situe la position des femmes sous la dictature dans un pays ultra catholique et ultra conservateur, on se rend compte à quel point leur statut a littéralement explosé, une fois que le franquiste est tombé, et ses images en sont réellement imprégnées. » INFORMATIONS PRATIQUES Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris ven24jan(jan 24)12 h 30 minsam07mar(mar 7)18 h 30 minOuka LeeleGalerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Détail de l'événementFigure emblématique de la Movida, cette vague d’émancipation de la révolution démocratique espagnole, Ouka Leele qui n’a de cesse de réinventer, de réenchanter, n’a pas d’équivalent par l’originalité de son Détail de l'événement Figure emblématique de la Movida, cette vague d’émancipation de la révolution démocratique espagnole, Ouka Leele qui n’a de cesse de réinventer, de réenchanter, n’a pas d’équivalent par l’originalité de son œuvre foisonnante et poétique où se rencontrent, dans une étrange mixité, peinture et photographie. Aussi imprévisible que son œuvre, Ouka Leele a développé un langage et une écriture qui n’appartiennent qu’à elle. Elle met en scène des objets incongrus dans la scénarisation subversive de portraits ou d’icônes surréalistes dont nous doutons de l’origine photographique tant son repeint à l’aquarelle vient perturber notre regard attentif. De la tendresse des pastels à la déchirure criarde d’un kitsch assumé, son imaginaire fantaisiste, burlesque ou situationniste, nous transporte dans un monde baroque à la fascinante poésie insondable. Ouka Leele s’expose rarement et malgré la célébrité et la reconnaissance internationale, sa production demeure habitée d’une liberté créative hors du commun, nourrie du souffle passionné qui saisit l’Espagne affranchie du poids des conventions et de l’oppression culturelle de trente-cinq années de dictature franquiste. Dates24 Janvier 2020 12 h 30 min - 7 Mars 2020 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOther Events Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOuverte au public du mercredi au vendredi de 12h30 à 18h30. Sur rendez-vous les autres jours. Galerie VU' Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE : Les Femmes s’exposent : une seconde édition très attendue Rencontres aux Promenades Photographiques de Vendôme Marque-page0
Photo Loin des Hommes, les paysages intimes de Julien Che Cette semaine, nous vous faisons découvrir la série Loin des Hommes du photographe Julien Che. Les éditions Corridor Éléphant viennent d’achever avec succès ...
News Les lauréats de la première édition du Deauville Sport Images Festival Depuis le 21 juin, Deauville accueille la toute première édition de son festival dédié à la photographie de sport. À l’occasion du ...
L'Invité·e Coup de cœur de Damarice Amao : Arlene Gottfried Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine – l’historienne de la photographie, attachée de conservation au cabinet ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Coup de cœur de Damarice Amao : Déménagement des collections du Centre Pompidou et Wolfgang Tillmans 3 jours ago
Coup de cœur de Damarice Amao : Hélène Giannechini – un désir démesuré d’amitié – Donna Gottschalk 4 jours ago
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 5 jours ago
Entretien avec Annie Maïllis : la place de la photographie dans « Eros dans l’arène de Picasso » 4 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Voyage à Nantes, HOKUSAI au Château-Musée d’histoire de Nantes, « au-delà de la Grande Vague » : Interview Bertrand Guillet, directeur 3 jours ago
Interview Dirk Snauwaert, WIELS Bruxelles : « Réalisme magique », Nairy Baghramian, les programmes de résidence 4 jours ago
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 5 jours ago