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L'Invité·ePhoto Carte blanche à Albertine de Galbert : Fredi Casco Marie-Elisabeth De La Fresnaye30 janvier 2018 Sans titre, de la série « Le retour des sorciers vol.1. Les désastres de la guerre froide », 2005, Courtesy Fredi Casco et de la galerie Mor-Charpentier, Paris Partager Partager Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, Albertine de Galbert nous parle de l’artiste Paraguayen Fredi Casco. En 2014, elle avait exposé son travail à la Maison de l’Amérique Latine. Casco utilise des images chinées dans les marchés aux puces, pour retracer l’histoire de son pays, et parler notamment de la dictature. Fredi Casco En lisant La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez paru récemment, j’ai repensé à l’œuvre de Fredi Casco, qui depuis des années travaille les images qu’il trouve aux hasards des marchés aux puces d’Asunción au Paraguay. Celles qu’il m’avait montrées lors de notre première rencontre à Asunción il y a 10 ans, n’avaient pour moi aucune signification. Je connaissais à peine l’histoire du Paraguay, à peine celle de Stroessner – le dictateur resté en place de 1954 à 1989 –, et j’ignorais tout des nazis comme Mengele naturalisés paraguayens à cette époque. Ce sont les montages de Fredi qui m’ont permis de m’approcher de cette histoire. Parmi les nombreux « lots » sur lesquels Fredi a pu mettre la main, il y a une série, Le retour des sorciers dont j’ai choisi d’extraire une image pour cette carte blanche. Elle figure des années de mondanités de l’appareil d’Etat du Paraguay de Stroessner, des rencontres avec des chefs d’Etats étrangers, aux petits galas de province. La « cour » du dictateur était formée de civils et de militaires entretenant des affaires lucratives (trafic de drogue, contrebande de voitures volées ou de pièces électroniques). Beaucoup d’investisseurs étrangers – grands délinquants ou comploteurs d’extrême-droite – trouvaient alors asile au Paraguay, à condition d’être fortunés. Ces photographies, à l’intérêt jugé si négligeable par les autorités qu’elles ont fini par atterrir dans la rue, sont pourtant autant de preuves de cette activité sociale et diplomatique intense. Les manipulations de Fredi – dédoublements et inserts – rendent ces images visibles, signalent qu’il ne faut pas se résoudre à la vulgarité apparente d’une photographie protocolaire, et refuse la banalisation de la violence dont elles sont le véhicule muet. Exposition de Fredi Casco à la Maison d’Amérique Latine Ces images auront peut-être un autre écho en France, dans le contexte de ce succès éditorial du livre d’Olivier Guez, je trouve donc intéressant de les donner à voir à nouveau. Un catalogue trilingue avait été publié en 2014, à l’occasion de l’exposition monographique de Fredi Casco à la Maison de l’Amérique latine, La fascination des sirènes, dont j’étais la commissaire. Je le partage pour quelques jours ici avec ceux qui voudraient découvrir ce travail (télécharger le catalogue). INFORMATION PRATIQUES Catalogue : Fredi Casco La fascination des sirènes Vous pouvez commander la version papier à cette adresse editions@mal217.org Marque-page0
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