Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 3 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 7 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
Tipping Point, la scène belge à Marseille (suite) : Entretien avec Adrien Grimmeau, co-commissaire 6 jours ago
Partager Partager L'InterviewPhoto Covid-19 et les photographes : Témoignage de David Giancatarina « Je n’ai droit à aucune aide ! » Ericka Weidmann9 avril 2020 Temps de lecture estimé : 4minsLa crise sanitaire liée au covid-19, touche tous les acteurs du monde de la photographie. Face aux annonces faites par le gouvernement et les différents ministères pour apporter un soutien financier aux professionnels, nous avons souhaité donner la parole à nos lecteurs. Aujourd’hui, nous partageons le témoignage de David Giancatarina. Dans le cadre des mesures exceptionnelles liées à la crise sanitaire Covid19, mon comptable m’a demandé de remplir le formulaire pour l’aide financière exceptionnelle COVID-19 Action Sociale. Je suis artiste et photographe professionnel de musées et d’architecture, et absolument toutes mes commandes de mars et avril ont été annulées, je me retrouve « le bec dans l’eau ». Comme un grand nombre de photographes et d’indépendants, j’encaisse généralement le fruit de mon travail deux, trois, voire six mois après la mission. En 2019, je n’ai rien encaissé au mois de mars et en 2020 j’ai reçu 2475 euros de rémunération pour des travaux réalisés l’année précédente ! Selon leurs calculs de critères d’attribution, je n’enregistre donc pas de baisse de chiffres d’affaires, alors qu’en réalité mon chiffre d’affaire du mois de mars 2020 est de zéro euro. Je me rends compte que l’attribution de cette aide est aléatoire et qu’elle n’a rien de social, puisque si j’avais rentré 40 000 euros en mars 2019, j’aurais eu droit à ces 1500 euros… L’Etat ayant annoncé un report et des facilités de crédit d’un semestre, dans la panique je contacte la banque auprès de laquelle j’ai contracté un crédit pour mon petit atelier. Un prêt qui s’élève à 560 euros par mois. Ma banque m’envoie un premier document truffé d’erreurs… je reçois enfin un document valable 5 jours plus tard. Et là, je découvre avec stupeur que ce report d’échéance – s’il était validé, serait accompagné d’un surplus de 1200 euros d’intérêts… – merci le Crédit Agricole pour ne pas le citer ! Et pour couronner le tout, je ne peux livrer mes commandes pour les musées réalisées avant le COVID-19, puisqu’il n’y a personne dans les locaux pour les valider, que leurs serveurs ont été victimes d’une cyber-attaque toujours active, sans parler des longs délais de paiement habituels. L’avenir proche n’est pas très encourageant. En temps normal, les mois d’avril et mai représentent mon pic d’activité de l’année… Là, ce sera le grand vide ! J’ai envoyé des courriers à l’URSSAF et aux impôts pour signaler ce soucis sur l’aide, pour l’instant aucune réponse de leur part. Quand je vois la crise et les difficultés rencontrées dans le milieu hospitalier, je relativise mes soucis. Mais malgré tout, ma situation financière est aujourd’hui inquiétante, et contrairement aux effets d’annonce, je n’ai droit à aucune aide. Quelques mois après avoir appris que l’AGESSA n’avait pas comptabilisé ma retraite pendant mes 10 ans d’activité de photographe, j’ai parfois l’impression d’avoir un statut digne du moyen-âge à l’époque où l’image est omniprésente, et mon professionnalisme reconnu. Si les conditions d’attribution étaient logiques, et que je n’y avais pas droit, je serais embarrassé mais pas énervé. Initialement, je pensais ces mesures simplement inadaptées à notre profession, mais visiblement dans tous les secteurs, peu nombreux sont ceux qui réussissent à obtenir de l’aide de l’état. Dans le cadre des artistes et des photographes, une aide forfaitaire généralisée comme dans certains pays, aurait été certainement bien plus efficace, et n’aurait pas mobilisé des centaines de fonctionnaires pour les vérifications, sans compter l’engorgement des messageries des Impôts, de l’URSSAF… bref, l’exception bureaucratique française a encore frappé ! http://www.giancatarina.com/ A LIRE Covid-19 et les photographes : Entretien avec Jean-Louis Courtinat Le covid-19 fait ses premières « victimes » dans la programmation culturelle Aide spécifique du Cnap pour les photographes et les auteurs Les critères d’attribution du fonds de solidarité doivent être repensés ! Rencontre avec Matthieu Baudeau, vice-Président de l’UPP Le fonds national de solidarité ouvert aux photographes auteurs ! Covid-19 : La photographie, un secteur en pleine paralysie Un point sur les aides financières publiques Formidable élan de solidarité dans le secteur culturel face au Covid-19 COVID-19 et Les conséquences sur l’art Marque-page0
Covid-19 et l’art : Marion Papillon, Présidente Comité professionnel des galeries d’art, directrice galerie Papillon
Actu Art Contemporain Interview avec Clément Nouet. Sophie Calle au Mrac Occitanie : une évidence Depuis le mois d’avril, l’artiste Sophie Calle investit l’ensemble des salles d’exposition temporaire du Musée régional d’art contemporain Occitanie à Sérignan. L’artiste ...
News FLOW : Un nouveau souffle photographique en Occitanie Dès le 20 septembre 2025, la région Occitanie s’apprête à accueillir la première édition de FLOW, un événement inédit dédié à la ...
News Nouveau Centre d’Art contemporain à Carcassonne Carcassonne s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire culturelle avec l’inauguration, début juin, de son Centre d’Art Contemporain, installé dans ...
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
L'Interview Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC
L'Interview Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe
L'Interview Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art. Entretien avec Isabelle-Cécile Le Mée et Edouard de Saint-Ours
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 3 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 7 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
Tipping Point, la scène belge à Marseille (suite) : Entretien avec Adrien Grimmeau, co-commissaire 6 jours ago