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Il a rejoint le réseau DCA (Développement des Centres d’Art) en 2011 devenant ainsi le second Centre d’art contemporain identifié en Région Centre-Val de Loire. Il poursuit sa mutation après un agrandissement et réaménagement de la friche l’Antre-peaux, donnant à l’engagement d’Emmetrop une résonance nationale et internationale inédite. Damien Sausset directeur du Transpalette a répondu à nos questions à l’occasion du vernissage de rétrospective de Thierry-Loïc Boussard. 9 lives : Quelles sont les missions et particularités du Transpalette ? Damien Sausset : Les missions ? Evidemment présenter l’actualité de la création avec pour thème principal les identités contemporaines, mais aussi faire un travail scientifique autour de certains ensembles d’œuvres d’artistes connus ou totalement inconnus. C’est notamment le cas avec Boussard et dans une certaine mesure avec Journiac ou nous avions présenté des séries jamais vues du public. 9 lives : En quoi le décloisonnement des pratiques artistiques et l’émancipation des publics sont-ils au cœur du mode de fonctionnement du Transpalette ? D. S. : Les pratiques artistiques contemporaines sont par essence décloisonnées. Pas un seul artiste qui ne fonctionne de cette manière, basculant d’un médium à un autre, d’un travail solitaire à un projet collectif. Nous avons donc voulu porter ce concept le plus loin possible. Une intervention artistique ce n’est pas apposer simplement des œuvres au mur. Désormais, l’exposition doit muter, être en constante réinvention, jouer avec l’espace de monstration, voire sortir des murs du Transpalette. Nous souhaitons faire intervenir des chorégraphes, des performers, des conférenciers, des philosophes au sein de chaque process. Comme nous aimons aussi contaminer temporairement l’accrochage avec l’intrusion d’un autre artiste qui, l’espace de quelques jours, réalise une exposition dans l’exposition. De cette façon, le public n’est plus captif, passif, mais bien acteur d’une transmission des savoirs. 9 lives : Qu’en est-il depuis sa réouverture des étapes de mutation vers ce HUB, que vous définissez comme une « plate-forme transpolaire où s’arriment savoirs, pratiques et expériences décloisonnés dans le temps et dans l’espace » ? D. S. : L’exposition Entropia fut un parfait exemple de cette volonté de devenir Hub. Si le cœur de l’exposition furent les interventions de Smith et de Art Orienté Objet, nous avons, à intervalles réguliers, invité des performers, tel François Chaignaud, qui ont construit un dialogue critique avec les œuvres dans le Transpalette. L’invitation faite au tandem Quimera Rosa d’installer pour 15 jours leur laboratoire TransPlant, Green is the new red répondait aussi à cette volonté de décloisonner les pratiques et les modes de lecture de la création contemporaine. Enfin, Smith est revenue deux mois après la clôture d’Entropia présenter au public sa nouvelle création chorégraphique. Dans le cas des expositions Michel Journiac ou Thierry-Loïc Boussard, nous avons voulu au contraire proposer des temps plus calmes, plus propices à la contemplation des œuvres et à la transmission d’informations. Le Transpalette redevient pleinement un hub cet automne avec Traversées Ren@rde, exposition manifeste à partir des collections de Beaubourg. Là encore, performers, plasticiens, philosophes et chorégraphes interviendront très régulièrement dans et hors un espace d’exposition en constante mutation. 9 lives : Après l’art conceptuel de Michel Journiac, retour à la peinture avec cette première rétrospective de Thierry-Loïc Boussard, comment s’est opéré le choix pour cet artiste « méconnu mais essentiel » ? D. S. : Lors de la préparation de la Triennale de Vendôme il y a 3 ans, plusieurs artistes de la région mentionnaient le caractère iconoclaste de la pratique de cet artiste. Son atelier était resté dans l’état depuis sa mort prématurée en 2012. Lorsque nous l’avons découvert, ce fut un choc. Il apparaît que Thierry-Loïc Boussard est un grand artiste, mais un artiste refusant les compromis, le jeu avec les galeries, la notoriété. Interroger la peinture, voilà ce qui comptait pour lui. Son œuvre est donc complexe. Il aimait s’emparer d’un motif pour ensuite le décliner à l’infini, passant de la figuration à l’abstraction, jouant avec les formats, les supports, les matériaux. Volontairement, il a choisi des motifs un peu éculés, tels les bouquets de fleurs, les maisons. Parfois, il s’oriente vers des thèmes surprenants comme le drapeau français ou les coureurs du Tour de France. Thierry-Loïc Boussard ne cesse d’interroger la question de l’image contemporaine et avec une acuité aussi forte que certaines propositions utilisant les nouvelles technologies. Il faut aussi comprendre ce choix comme une volonté de casser notre image. Le public nous identifie trop souvent comme un lieu uniquement dédié à l’installation et aux pratiques les plus contemporaines. La peinture n’est pas un médium obsolète ou vieillot. 9 lives : Quelle prochaine étape visez-vous pour maintenir cet état d’esprit activiste et déstabilisant qui anime l’équipe du Transpalette ? D. S. : Être toujours aux aguets, prêt à toutes les aventures. Notre politique est un cheminement riche de découvertes, de rencontres. C’est pourquoi nous aimons ne pas trop planifier à l’avance notre programmation afin de pouvoir rester à l’écoute de ce monde incertain. INFORMATIONS PRATIQUES Rétrospective de Thierry-Loïc Boussard Du 1er juillet au 17 septembre 2017 Transpalette, Centre d’Art Contemporain 26 route de la chapelle 18000 Bourges http://www.emmetrop.fr https://www.facebook.com/TranspaletteCentredart/ Marque-page0
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