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Partager Partager L'EditionL'Invité·ePhoto Carte blanche à Christine Delory-Momberger : La photographie, une épreuve de soi à travers le temps, la mémoire, l’Histoire La Rédaction5 février 2019 Pour cette première carte blanche, notre invitée de la semaine, Christine Delory-Momberger nous parle de sa pratique photographique et notamment de son premier travail « EXILS / REMINISCENCES », réalisé sous la forme d’une trilogie à bientôt paraître aux éditions Arnaud Bizalion… Ma photographie est une quête d’un l’impossible jamais atteint. Je tente dans un geste incessant de « fouiller » l’image avec mon appareil en photographiant et re-photographiant certains de ses détails dans une volonté de traverser la fixité de sa surface et d’aller ainsi au-delà de ce qu’elle montre à voir pour toucher l’enfoui, le profond, l’inouï. Et même si la tentative reste vaine, de nouvelles images surgissent, s’assemblent et forment une histoire incertaine et hantée. Ces « surgissements » m’étonnent et parfois me sidèrent. Je ne m’attendais pas à ce que telle ou telle image en partie re-photographiée m’émeuve, me bouleverse, me déstabilise à ce point. La violence sourde qui émane de ces nouvelles images me renvoie à un univers intérieur inconnu qui peu à peu soulève sa part d’ombre. La trilogie EXILS / REMINISCENCES est mon premier travail qui s’est fait sur cinq années. Il représente la traversée d’une histoire d’exil sur trois générations, de passages de frontières, de revivances d’un passé familial que je n’ai pas vécu mais dont je porte la trace, d’éruptions d’émotions et de la présence d’une violence latente en lien avec l’Histoire. Il y est question de l’Italie, pays d’origine des migrations familiales, de l’Allemagne et de la France, devenus tout à tour mes trois pays d’exil. Des visages affleurent, des silhouettes se profilent, des paysages apparaissent et constituent peu à peu un territoire imaginaire qui devient tangible et qui est devenu désormais le mien. Cette trilogie, qui donnera lieu à une parution en avril 2019 aux éditions Arnaud Bizalion, a donné un socle à mon travail sur lequel j’ai construit mes autres séries. Tout d’abord : « en s’enfonçant dans la forêt » m’a fait affronter le grand vieillissement et la disparition de la mémoire de ma mère et il donne à voir la force, la fragilité et la fugacité des souvenirs. Mes insomnies nocturnes m’ont fait commencer des carnets qui pourront être menés à l’infini : « la nuit hantée » qui sont le journal de mes nuits où la veille et le sommeil se confondent et se lient, livrant le passage à des images tendues, spectrales, sidérantes. La série « les fleurs d’auschwitz » dit l’inouï de ces fleurs poussant « malgré tout » sur ce site de mémoire dans des herbes folles bordant le chemin, avec au loin la ligne sombre des bâtiments en béton du camp. Ma série en cours « de l’autre côté du ciel » laisse remonter d’un tréfonds de l’oubli des images enfouies « sous la cendre » qui éclatent avec force et bouleversent l’ordre de l’histoire, délivrant des fantômes reclus dans les rets du silence. Avec d’autres photographes et des chercheurs universitaires, nous avons créé un collectif, « laStoria », qui croise pratiques artistiques, recherches universitaires et écritures pour explorer et expérimenter les formes du médium photographique dans les processus de subjectivation et de façonnement de soi au sein d’une histoire personnelle et collective. Le médium choisi est ici considéré comme central car il donne une forme particulière à chaque narration et à chaque production iconique, générant ainsi un processus « automédial » de constitution de soi. Par ailleurs, le collectif « laStoria » organise régulièrement des « ateliers de création partagée » et a ouvert un espace interactif pour des livres d’artiste « abookatelier » où le livre sous toutes ses formes (objet-livre, fanzine, leporello, etc.) fait l’objet d’un « montré-à-voir » de la part du/de la photographe en se démarquant du simple feuilletage pour aller vers des formes d’inventions innovantes. Un lancement-performance de « laStoria » aura lieu le 23 mars 2019 au Vent se lève ! Tiers lieu sur le thème « Comment j’affecte le monde et comment le monde m’affecte ». http://www.automedialiteetfabriquedesoi.wordpress.com http://www.abookatelier.cargocollective.com Marque-page0
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