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Carte Blanche à Philippe Augier : KIM Ki-duk

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Philippe Augier est notre invité de la semaine (lire son portrait publié lundi 17 avril), dans le cadre de sa carte blanche, le Maire de la ville de Deauville, nous parle du réalisateur sud-coréen KIM Ki-duk et en particulier de son film « Printemps, Eté, Automne, Hiver ».

Deauville est vraiment la ville où se rencontrent les cultures. Particulièrement avec le cinéma.
Il y a en septembre le Festival du Cinéma Américain, et en mars le Festival du Film Asiatique, qui s’est interrompu mais dont j’ai bon espoir qu’il renaisse bientôt.
À travers ces deux événements, j’ai eu la chance de faire des découvertes et parfois des rencontres. Je me souviendrai ainsi longtemps de ce dîner à la maison, avec ces deux monstres que sont Coppola et Lukas. Le Parrain et La Guerre des Étoiles, réunis dans mon salon !!
Mais il y a eu aussi le choc esthétique avec le cinéaste coréen, KIM Ki Duk. J’ai vu plusieurs de ses films, mais l’un d’entre eux m’a particulièrement ému : Printemps, Ete,Automne, Hiver…Il s’agit de l’histoire d’un Maitre zen et de son disciple, isolés au milieu de la nature, dans un temple bouddhiste au milieu d’un lac. Chaque saison est celle d’une étape de l’initiation qui voit le disciple passer progressivement de l’enfance à l’adolescence et à l’âge d’homme. Saisons de la nature, saisons de la vie, saisons de l’esprit. C’est une sorte de long poeme aux grands rythmes de la nature, une méditation sur la transmission et sur l’apprentissage.
C’est un film profond qui mêle la tendresse et la cruauté, qui sait que ce chemin de l’amélioration de l’être est fait de ratés et de rebonds….qui peuvent permettre, au bout du chemin, l’accomplissement.
Merveilleux film !

La Rédaction
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