« Halogénure », un mot qui remonte à loin, en tout cas dans mes souvenirs, puisque la première fois que je l’ai entendu c’est lors de mes cours de sciences en école de photographie. Alors que les principes chimiques ont cédé la place au numérique, l’Halogénure refait surface aujourd’hui sous la forme d’une revue alternative dont la seconde édition est prévue pour mai.
Vous vous doutez donc bien qu’il est question dans cette revue semestrielle de pratiques argentiques et alternatives de la photographie. Composée de 3 cahiers, ce nouveau numéro nous offre donc trois axes éditoriaux :
• 3 reportages au long court
C’est tout d’abord une série de portraits de femmes réalisée en République Démocratique du Congo, plus spécifiquement dans une zone de conflit, le Nord-Kivu, par William Dupuy, accompagnée de son journal de voyage.
Le deuxième portfolio dévoile la série de Sandrine Lopez, où la vie et la mort s’entremêlent au fil des rencontres entre la photographe et ces inconnus que nous apprenons à connaître à ses côtés.
Le cahier se termine sur un dossier consacré à l’Afghan Box, un étrange appareil qui fait à la fois office de chambre photographique et de laboratoire de développement. Cet appareil étonnant, qui a longtemps été l’instrument de travail des photographes ambulants, connaît un regain de faveur auprès d’une nouvelle génération de photographes tels que Sébastien Bergeron.
• La Photographie Belge
Tout comme le premier numéro, son 2ème cahier est consacré aux photographes belges de talent. Marie Sordat et Christopher de Béthune y sont mis à l’honneur. Tous les deux proposent une photographie documentaire et intimiste.
• Hommage à l’Holga
Le dernier cahier rend hommage à cet appareil cheap né dans les années 80, entièrement fabriqué en plastique et régulièrement menacé d’extinction. Léger et peu coûteux, il est l’instrument idéal pour tenir une chronique quotidienne, que ce soit en voyage dans des pays lointains ou dans la jungle urbaine. Ce troisième cahier présente les travaux de quatre photographes : qu’il s’agisse des images de voyage brutes d’Enrico Doria, de la noirceur contrastée de la photographie urbaines d’Alain Etchepare, des haïkus minimalistes de Franck Juery ou des chroniques niçoises et d’ailleurs de Pascal Pronnier.
La revue Halogénure est indépendante et sans aucune publicité, vous avez jusqu’au 10 avril pour le pré-commander :
http://www.halogenure.com
contact@halogenure.com